En ce 13 juillet 2025

Les grands orgues no 1

Le vénérable Antoine Kowalczyk

Le vénérable Antoine Kowalczyk

Par Benoit Voyer

13 juillet 2025

Il s’appelle Antoine Kowalczyk. Il est né à Dziersanow, en Pologue, le 4 juin 1866. Il sera baptisé dans le sanctuaire marial de Lutogniew.

Afin d’aider sa famille, il commence à travailler à l’âge de 13 ans.

À 16 ans, il devient apprenti forgeron. Il devient un maître en la matière.

A l’âge de 24 ans, il émigre à Hambourg, en Allemagne. Il y travaille dans la sidérurgie. Il y recevra le sacrement de la confirmation.

Il finira par déménager à Cologne. Il réside en pension chez une dame, une fervente catholique. Ils ont une belle complicité. Chaque matin, il l’accompagne a la messe de 5h30. Elle lui parle de la vie religieuse et lui suggère de se joindre aux Oblats. L’idée lui plait. Il fera son noviciat à Saint-Gerlach, en Hollande.

En 1892, on l’envoie travailler au juniorat de Saint-Charles, en Hollande. Pendant quatre ans, il est homme à tout faire.

À plusieurs reprises, le frère Antoine se porte volontaire pour les missions.

En 1896, le père Cassien Augier, le supérieur général, l’emmène avec lui, à Lac-la-Biche, en Alberta, au Canada. Il y devient mécanicien d’un moulin à scie.

Le 15 juillet 1897, le frère Antoine est victime d’un accident. Il a le bras droit cassé et la main déchiquetée. À son arrivée à l’hôpital général d’Edmonton, après un voyage de six jours, la gangrène oblige les spécialistes à procéder sans tarder à l’amputation.

De 1897 à 1911, il travailler à Saint-Paul-des-Métis. Il y est ingénieur-mécanicien, jardinier et dépanneur universel.

Par la suite, il travaillera au Juniorat Saint-Jean, à Edmonton. Il touche à tous les domaines de l’institution.

De nature simple, humble et joviale, il n’est jamais question pour lui de vacances, ni de retour en Pologne. Il marche toujours les yeux modestement baissés et le chapelet à la main. On le surnomme « Frère Ave ».

Victime d’une paralysie, le frère Antoine Kowalczyk décède à Edmonton, le 10 juillet 1947, à l’âge de 81 ans.

Il a été déclaré vénérable le 27 mars 2013.

John Jones Ross, 7e premier ministre du Québec


Ce samedi 11 juillet 2025, a Sainte-Anne-de-la Pérade, j'ai visité l'église catholique et sa crypte moortuaire. C'est ici qu'on vécu et son inhumés John Jones Ross, le 7e premier ministre du Québec de 1884 a 1887, et le député fédéral Jeffrey Alexandre Rousseau. L'extérieur du temple catholique rappelle Notre-Dame-de-Paris. L'intérieur de l'église semble bien jolie, mais aurait besoin d'une grande restauration pour lui donner son lustre d'autrefois.




Dans la crypte qu'il est possible de visiter, les pierres tombales ne sont pas identifier. Ainsi donc, on sait ou les deux personnages politiques sont inhumés ici, mais pas a quel endroit. L'identification qu'on y offre n'est que symbolique.


La baignade dans le St-Maurice… Ça viendra


Club Radisson

"La baignade dans le St-Maurice… Ça viendra"  -Richard Dober

"C'est agréable parce qu'il commence à y avoir de plus en plus de familles qui viennent au club. Des enfants jouent sur le bord de L'eau. C'est entendu qu'il n'y a pas de baignade pour l'instant parce que la rivière n'est pas encore assez dépolluée. La baignade dans la St-Maurice... ça viendra! C'est une question de temps. Je pense que d'ici quelques années - 5 ans au maximum - on pourra le faire" dit Robert Dober, du Club de canot-kayak Radisson situé sur le boul. des Chenaux entre la rue St-Maurice et l'autoroute.
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Benoit Voyer
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Il le confesse sans remords de conscience: "Plusieurs membres se baignent, s'arrosent et se rincent la bouche dans la rivière. Personne n'a encore été malade ou en est mort!" La seule chose qui pourrait amener des problèmes, c'est de boire de cette eau.

Il se souvient qu'autrefois, il y avait jusqu'à 3000 personnes qui se rendaient se baigner sur la plage de l'ile St-Quentin. Il en est le témoin privilégié, car il était sauveteur pendant ses vacances d'adolescent.

Ce chiropraticien qui opère son cabinet dans le même quartier est bien fier de ce coin de verdure urbaine mis sous la responsabilité de l'association qu'il s'occupe. Avec ses membres, il espère sauver ce terrain du développement urbain. C'est le seul qui reste à Trois-Rivières.

L'emplacement a ½ km de long et de 300 à 400 pieds de profondeur. Il s'étend de l'autoroute jusqu'aux premières maisons près du pont Duplessis.

L'endroit est de plus en plus fréquenté à cause de ses 3.5 km de piste de vélo de montagne que les joggers et les marcheurs peuvent emprunter. L'hiver, le lieu fait place au ski de fond. Dans ce sentier, Laferté bicycles présentera, dès le premier mercredi du mois d'août, des courses régionales de vélo de montagne catégorie expert et amateur.

A chaque vendredi soir, les courses de kayaks et de "rabaska" remplissent le stationnement de visiteurs. Il est d'ailleurs encore possible d'inscrire son groupe. Enfin, il est possible d'y louer un embarcation pour son propre plaisir.

"Le club est au service de la population. Elle peut venir s'y divertir gratuitement. Il n'y a que pour la location d'équipement ou d'un espace pour y laisser son embarcation personnelle qui nécessite des frais", conclut-il.

(Hebdo journal, 28 juillet 1996, p. 6)