En ce 21 juin 2024


POLITIQUE: Pierre Poilievre en tournée au Québec | Le message « du gros bon sens » livré directement aux Québécois
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-06-21/pierre-poilievre-en-tournee-au-quebec/le-message-du-gros-bon-sens-livre-directement-aux-quebecois.php

POLITIQUE: Poilievre prend l’engagement incontournable

SOCIÉTÉ: C'est aujourd'hui la Journée nationale des peuples autochtones.

LANAUDIERE: De nouveaux cours d’histoire pour et par les Atikamekw
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2082256/lancement-nouveau-cours-histoire-atikameks


LANAUDIERE: Le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière invite le public à se rassembler au centre-ville de Joliette pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones avec Waskapitan dès 17 h. La fête sera animée par Alex Laviolette-Moar, une Atikamekw fièrement ancrée dans le milieu culturel joliettain. Parmi les invités, notons Soleil Launière, révélation Radio-Canada 2024-2025 et gagnante de la 28e édition des Francouvertes.

LANAUDIERE: Le 22 juin, Martin Deschamps sera sur scène en préparation du spectacle de la Fête nationale au centre-ville de Joliette sur la Place Bourget. Gratuit, l’artiste proposera ses plus grands succès ainsi que ses reprises préférées.
#lanaudiere

ESSENCE: Des vacances qui vont coûter plus cher: un litre d’essence à 1,85$ cet été journaldemontreal.com/2024/06/21/hausses-importantes-du-prix-de-lessence-pour-la-longue-fin-de-semaine-les-automobilistes-doivent-se-depecher-de-faire-le-plein

SOCIÉTÉ: L’écologie radicale: une idéologie toxique pour le citoyen et l'économie journaldemontreal.com/2024/06/21/lecologie-radicale-une-ideologie-toxique

SANTÉ: De plus en plus de patients quittent les urgences sans une prise en charge, selon l'IEDM 

SANTÉ: Des microplastiques ont été détectés jusque dans le sperme
noovo.info/nouvelle/des-microplastiques-ont-ete-detectes-jusque-dans-le-sperme.html

SANTÉ MENTALE: Le ministre Carmant veut étendre les services en santé mentale dans les CLSC
https://www.noovo.info/nouvelle/le-ministre-carmant-veut-etendre-les-services-en-sante-mentale-dans-les-clsc.html?s=03


HYDRO-QUÉBEC: Facturer un tarif plus élevé aux « maisons imposantes »
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2082163/hydro-quebec-tarif-electricite-maisons-imposantes

CATHOLIQUE: Le pape François réunira les cardinaux le 1er juillet dans la salle du consistoire dans le Palais Apostolique du Vatican pour un vote sur certaines causes de canonisation, dont celle de la religieuse franco-canadienne Marie-Léonie Paradis.
vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/15-causes-de-canonisation-pour-le-consistoire-du-1er-juillet.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterVN-FR


Poésie

(Photo: Benoit Voyer)

Tran Lam

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (2005)

Tran Lam a dix ans lorsque la guerre éclate au Cambodge, en 1975. Elle passera quatre années dans un camp de concentration, communément appelé “camp de la mort”. Elle devient esclave et y frôlera la mort à plusieurs reprises. Son livre, La Survivante – La guerre des autres (Éditions internationales Alain Stanké, une division de Quebecor Médias), paru il y a quelques années, continue de connaître un franc succès.

Arrivée au Québec a l’âge de 15 ans, elle refait sa vie et apprend à vivre avec les séquelles de ces horribles moments. Diplômée en psychologie de l’Université de Sherbrooke, elle s’intéresse à tout ce qui concerne les secteurs à vocation sociale et humanitaire.

Article paru en novembre 2002

Quatre ans d’esclavage dans les camps de la mort

Pendant quatre ans, Tran Lam a vécu une vie d’esclave dans les camps de la mort instaurés par les Khmers rouges au Cambodge. Son autobiographie La Survivante – La guerre des autres (Stanké) est l’écho des sales atrocités qu’elle a vécues dans son pays. L’enfant qu’elle a été et qui se cache encore en elle montre tous les tourments qu’elle a dû affronter pour rester en vie.

Il y a quelques années, elle a trouvé refuge au Canada. Vivant là-bas comme un animal quasi sauvage, elle a dû réapprendre à vivre et à se comporter dans une société civilisée. A sa première visite au cabinet d’aisance, elle ne savait même pas où faire ses besoins puisqu'au camp de la mort, la majorité du temps, elle urinait dans son pantalon et se soulageait du reste au bord de la route des chantiers ou elle devait travailler parfois jour et nuit.

Depuis qu’elle est au Canada, elle fait l’expérience d’une certaine liberté puisqu’elle est convaincue, depuis qu’elle a découvert Jésus-Christ, que la véritable liberté ne se trouve qu’en Dieu.

BENOIT VOYER – Pourquoi vous êtes-vous convertie au christianisme?

TRAN LAM – Lorsque je suis partie de chez Yanna, parce qu’elle m’a mise à la porte, je suis demeurée en parrainage dans une famille montréalaise. J’ai vécu chez une certaine dame Lacroix, pendant deux ans. J’ai été touchée par sa bonté. Elle allait à la messe et elle m’a appris à prier.

C’est en la voyant vivre que j’ai décidé que je voulais mieux connaitre ce Jésus qu’elle aimait. Je lui ai demandé si je pouvais devenir catholique comme elle. J’ai donc demandé le baptême. Durant ma préparation, elle est décédée. Cette initiation au christianisme n’était pas facile pour moi, parce que je ne comprenais pas trop bien le français. Il y avait donc un interprète qui m’aidait.

B.V.- Est-ce qu’il y a un moment ou vous avez voulu mettre fin à votre démarche baptismale?

T.L.- Une seule fois, parce que j’étais en colère.

Quand est venu le temps du baptême, plusieurs personnes voulaient que je sois baptisée dans une église ou on n’avait jamais vu un baptême d’adulte. Je n’aimais pas cette façon de faire. C’est pour cela que j’ai failli mettre un terme à ma démarche. De son côté, M. Lacroix voulait que je sois baptisée à l’église Saint-Nom-de-Jésus, à Montréal, parce que les gens de cette paroisse m’ont aidée.

Je trouvais qu’on se compliquait un peu trop la vie pour un baptême. Durant cette petite crise, j’ai regardé un film sur la vie de Jésus. Ah! J’étais tellement choquée de l’attitude de Pierre. Il m’a amenée à m’intérioriser. Je me suis dit: “Je ne suis pas mieux que lui. Je suis en train de faire la même chose”. J’ai finalement accepté le baptême. Il a eu lieu à l’église Saint-Nom-de-Jésus, lors de la veillée pascale.

B.V.- Qu’est-ce qui vous a amenée à Waterville, dans la région de Sherbrooke?

T.L.- Lors de ma formation, j’ai rencontré une sœur des Servantes du Sacré-Cœur-de-Marie. Elle m’a proposé d’aller à l’école. C’est pour cette raison que je suis partie de Montréal.

B.V.- Quelle est la différence entre votre conception de Dieu avant et après votre baptême?

T.L.- Honnêtement, je ne sais pas qui est Dieu. Je ne le savais pas plus avant.

B.V.- Qui est Dieu pour vous aujourd’hui?

T.L.- Cela est difficile à décrire. C’est une expérience qui se vit en soi. (Elle cherche ses mots) Peu importe les bêtises que font les humains, il est amour et miséricorde. Il pardonne à qui reconnait ses fautes et retourne à lui. Dieu est tellement grand! Il m’est difficile de dire avec des mots tout ce qu’il est en moi.

B.V.- Qui est Jésus pour vous?

T.L.- Pour moi Jésus, à travers ce qu’il fait, est l’expression parfaite du Père. Il est un modèle pour moi. Je veux tenter de suivre son exemple. Toutefois, j’ai une difficulté a m’expliquer pourquoi Dieu a un fils. Cependant, si Jésus l’appelle père, c’est peut-être juste un nom comme ça. Il aurait peut-être pu l’appeler mère ou Paul. Il a choisi le mot père parce qu’il a une signification pour lui. Ça doit faire plus affectueux, j’imagine!

B.V.- Qu’est-ce qui vous touche chez Jésus?

T.L.- Sa vérité d’être. Il aide les gens. Même ceux qui le détestent. Cela me dépasse! Il y a aussi son attitude devant Pilate qui me touche. Ce dernier le questionne. Il ne répond pas. Jésus sait qui il est. Il sait qu’il n’a pas besoin de se défendre. Pilate lui demande: “Es-tu le fils de Dieu?” Il répond tout simplement: “C’est toi qui le dis” Quel homme! Il est capable d’être lui-même. Jésus n’avait pas peur de se faire traiter de fou en portant la bonne nouvelle que Dieu est proche de son peuple. Il n’avait pas peur de la controverse et des opinions.

B.V.- Est-ce que vous vous reconnaissez dans son histoire? Comme lui, vous avez vécu une période d’esclavage et de persécutions.

T.L.- J’ai de la misère à voir une similitude entre son expérience et la mienne, mais… Non! Il est trop grand!

B.V.- Est-ce que vous appréciez la liberté que vous offre l’Occident?

T.L.- Nous ne sommes pas assez libres pour bien utiliser la liberté. Nous sommes les esclaves de ce que l’on est, en soi. […] Je crois que nous n’avons pas assez de liberté intérieure pour bien utiliser celle que Dieu nous donne. Cela a pour résultat que les personnes de notre temps sont esclaves de toutes sortes de choses. Le pire de l’esclavage n’a rien de physique. C’est en soi. Je crois que l’être humain n’est pas ce qu’il est réellement parce que la véritable image de l’humain, c’est Jésus qui la montre.

B.V.- De quelle manière?

T.L.- Nous sommes appelés à être bons, heureux et libres. Il me semble que nous sommes « poignés » dans nos propres « bibittes ».

Le pire ennemi emprisonné, c’est soi-même. L’esclavage physique est quelque chose d’extérieur a soi.

Regardez le monde civilisé : tous sont libres! Cependant, tous semblent être prisonniers de quelque chose. Si tu es libre intérieurement, tu peux faire n’importe quoi a l’extérieur de toi. Tu peux aller n’importe où.

B.V.- Est-ce que votre expérience chrétienne vous amène à vivre cette liberté intérieure?

T.L.- Peu à peu. Ma liberté intérieure est beaucoup plus grande qu’avant.

B.V.-Comment trouver cette liberté intérieure?

T.L.- (Un grand silence. Elle cherche une réponse.) A chaque jour, je demande à Dieu de me rendre libre. Ce n’est qu’en Dieu que je peux la trouver, a travers ma prière et en me donnant du temps pour être avec moi-même. Je suis loin d’être pleinement libre parce que, si je l’étais, je pourrais aimer n’importe qui et accepter la différence de chacun.

B.V.- Quand allez-vous la trouver cette liberté?

T.L.- Je n’en sais rien! Je le serai quand je serai totalement ouverte à Dieu et que mon cœur sera totalement guéri par lui de tout ce qui m’empêche d’être libre. Cela arrivera peut-être juste à ma mort.

Tiré du livre « Les Témoins de l’essentiel », éditions Logiques, une division de Québecor, 2005, pp. 170-175 (BANQ 204.4 V975t 2005). Article paru initialement dans la Revue Sainte Anne.

Mes humbles prières

(Photo: Benoit Voyer)

Impôt sur le gain en capital

A la mi-avril 2024, le gouvernement québécois a annoncé qu’il y aura une augmentation de l’impôt sur le gain en capital.

Il faut être honnête. Il s’agit d’une taxe sur l’épargne investie par un entrepreneur ou un particulier, économie en vue d’acheter une maison ou faire des investissements ou en vue de pépins économiques comme la perte d’un emploi.[1]

Comme le disait Éric Duhaime : « C’est insensé ! On n’éponge pas des déficits en augmentant les impôts. Le gouvernement est en train de faire payer la facture aux contribuables pour sa mauvaise gestion des finances publique. »[2].

Adrien Pouliot, porte-parole en économie du Parti conservateur du Québec, abonde dans le même sens : « Si l’intention était de faire payer les riches, c’est une mesure manquée. En fait, c’est exactement le contraire qui se produira. Les plus nantis vont bénéficier de toutes sortes de stratégies fiscales pour éviter la hausse d’impôt, ce sont les contribuables de la classe moyenne qui vont voir leur bas de laine ratatiné ».[3] Il y a bien d’autres moyen pour rééquilibrer les finances publiques. Donnons une chance aux épargnants.

Benoit Voyer

21 juin 2024


[1] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.
[2] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.
[3] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.