Benoit Voyer et Jeannine Jean a l'occasion du baptême de Benoit, le 11 décembre 1966
Saint François de Laval (1623-1708)
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Tombe de saint François de Laval dans la Basilique Cathédrale Notre-Dame, a Québec |
Saint François de Laval (1623-1708)
Par Benoit Voyer
6 mai 2025
Le 30 avril 1623, François de Laval naît au sein d’une grande famille de la noblesse française.
A la suite du décès de son père et de ses frères ainés, il devient l’héritier légal, mais il décide de consacrer ses avoirs au service des missions.
À quatorze ans, il devient membre de la Congrégation mariale du Collège de La Flèche où il s'initie aux bases de la vie spirituelle et est sensibilisé aux missions en Nouvelle-France.
Après son ordination sacerdotale, il adhère à la Société des Bons Amis. Dans cette association, il approfondie sa vie spirituelle : prière, ascèse, mise en commun des biens et engagement auprès des plus pauvres.
L'influence spirituelle de Jean de Bernières, un laïc, est déterminante. Il lui inspire de se consacrer à l'œuvre d'évangélisation des Amériques.
Durant ces années, en France, François fréquente de grands réformateurs spirituels comme saint Vincent de Paul et Jean-Jacques Olier.
À la recherche d'un évêque pour les missions du Canada, on pense naturellement à cet homme a la forte personnalité, a la grande piété et entièrement donné à Dieu.
A son arrivée en Nouvelle-France, en 1659, sainte Marie Guyart de l'Incarnation, la supérieure du monastère des Ursulines, écrit à son sujet: « C'est un homme saint, le père des pauvres et du public. C'est un seigneur de la maison de Laval qui s'est donné à Dieu dès sa jeunesse. Le Roi l'aime beaucoup pour son mérite et ses qualités. Sa Majesté voulait le retenir en France, mais l'amour que ce bon prélat porte à cette nouvelle Église a fait qu'il a supplié pour y revenir. »
Dès son arrivée à Québec a titre d’évêque, il entreprend de connaître ses fidèles.
A pied, à travers les forêts, il effectue des visites pastorales de Gaspé à Montréal, à pied, en canot ou en raquettes l'hiver. Ces périples lui font prendre conscience des besoins de la population. Tous, les premiers peuples comme les Français sont l'objet de sa sollicitude.
À l'annonce d'une nouvelle fondation missionnaire, les Jésuites témoignent: « Sitôt que Monseigneur l'Évêque de Pétrée eut appris le dessein que nous avions de commencer cette Mission (au lac de la Nation maritime et au lac Supérieur), on ne peut croire combien il y parut affectionné. »
Soucieux d'établir une Église qui se perpétue à la grandeur de l'Amérique, il prévoit la mise en place les institutions nécessaires. Il commence en soutenant les trois grandes communautés déjà présentes pour l'éducation (les Jésuites et les Ursulines) et pour la santé (les Augustines).
François donne son approbation à des initiatives nouvelles fondées à Montréal, par sainte Marguerite Bourgeoys pour l'éducation et la vénérable Jeanne Mance pour les soins de santé.
Enfin, Mgr de Laval fonde le Séminaire de Québec pour la formation du clergé local qui s'occupera de propager la foi chrétienne dans tous les recoins connus de son vaste diocèse.
Il ajoutera pour les jeunes le Petit Séminaire et l'école d'arts et métiers de Saint-Joachim.
Sa préoccupation d'une foi vivante chez toutes les catégories de fidèles lui inspire d'autoriser la création de différentes associations de formation chrétienne et de piété.
Comme soutien spirituel aux familles, il appuie particulièrement la fondation de la Confrérie de la Sainte Famille. Cette dernière est toujours vivante à la paroisse cathédrale Notre-Dame-de-Québec.
Mgr de Laval est également sensible à la beauté de la liturgie. Malgré les modestes moyens financiers de la colonie, il investit dans de grandes manifestations religieuses au point que les Amérindiens éblouis le surnomment « l'homme de la grande affaire ».
En 1664, il consacre la petite église locale érigée par les colons de Québec avant son arrivée comme la première église paroissiale de son diocèse et en fait sa cathédrale en 1674.
En 1668, dans une lettre qu'il adresse à des missionnaires sulpiciens, il donne les conseils suivants: « Qu'ils tâchent d'éviter deux extrémités qui sont à craindre en ceux qui s'appliquent à la conversion des âmes: de trop espérer ou de trop désespérer. Ceux qui espèrent trop sont souvent les premiers à désespérer de tout à la vue des grandes difficultés qui se trouvent dans l'entreprise de la conversion des infidèles, qui est plutôt l'ouvrage de Dieu que de l'industrie des hommes. Qu'ils se souviennent que la semence de la parole de Dieu porte son fruit dans la patience... »
Cette même année, dans ses Instructions aux missionnaires, il écrit : « Souvent, une parole amère, une impatience, un visage de rejet détruiront en un instant ce qui a été construit en beaucoup de temps » (Instructions aux missionnaires, 1668).
Saint François de Laval décède le 6 mai 1708.
A la suite du décès de son père et de ses frères ainés, il devient l’héritier légal, mais il décide de consacrer ses avoirs au service des missions.
À quatorze ans, il devient membre de la Congrégation mariale du Collège de La Flèche où il s'initie aux bases de la vie spirituelle et est sensibilisé aux missions en Nouvelle-France.
Après son ordination sacerdotale, il adhère à la Société des Bons Amis. Dans cette association, il approfondie sa vie spirituelle : prière, ascèse, mise en commun des biens et engagement auprès des plus pauvres.
L'influence spirituelle de Jean de Bernières, un laïc, est déterminante. Il lui inspire de se consacrer à l'œuvre d'évangélisation des Amériques.
Durant ces années, en France, François fréquente de grands réformateurs spirituels comme saint Vincent de Paul et Jean-Jacques Olier.
À la recherche d'un évêque pour les missions du Canada, on pense naturellement à cet homme a la forte personnalité, a la grande piété et entièrement donné à Dieu.
A son arrivée en Nouvelle-France, en 1659, sainte Marie Guyart de l'Incarnation, la supérieure du monastère des Ursulines, écrit à son sujet: « C'est un homme saint, le père des pauvres et du public. C'est un seigneur de la maison de Laval qui s'est donné à Dieu dès sa jeunesse. Le Roi l'aime beaucoup pour son mérite et ses qualités. Sa Majesté voulait le retenir en France, mais l'amour que ce bon prélat porte à cette nouvelle Église a fait qu'il a supplié pour y revenir. »
Dès son arrivée à Québec a titre d’évêque, il entreprend de connaître ses fidèles.
A pied, à travers les forêts, il effectue des visites pastorales de Gaspé à Montréal, à pied, en canot ou en raquettes l'hiver. Ces périples lui font prendre conscience des besoins de la population. Tous, les premiers peuples comme les Français sont l'objet de sa sollicitude.
À l'annonce d'une nouvelle fondation missionnaire, les Jésuites témoignent: « Sitôt que Monseigneur l'Évêque de Pétrée eut appris le dessein que nous avions de commencer cette Mission (au lac de la Nation maritime et au lac Supérieur), on ne peut croire combien il y parut affectionné. »
Soucieux d'établir une Église qui se perpétue à la grandeur de l'Amérique, il prévoit la mise en place les institutions nécessaires. Il commence en soutenant les trois grandes communautés déjà présentes pour l'éducation (les Jésuites et les Ursulines) et pour la santé (les Augustines).
François donne son approbation à des initiatives nouvelles fondées à Montréal, par sainte Marguerite Bourgeoys pour l'éducation et la vénérable Jeanne Mance pour les soins de santé.
Enfin, Mgr de Laval fonde le Séminaire de Québec pour la formation du clergé local qui s'occupera de propager la foi chrétienne dans tous les recoins connus de son vaste diocèse.
Il ajoutera pour les jeunes le Petit Séminaire et l'école d'arts et métiers de Saint-Joachim.
Sa préoccupation d'une foi vivante chez toutes les catégories de fidèles lui inspire d'autoriser la création de différentes associations de formation chrétienne et de piété.
Comme soutien spirituel aux familles, il appuie particulièrement la fondation de la Confrérie de la Sainte Famille. Cette dernière est toujours vivante à la paroisse cathédrale Notre-Dame-de-Québec.
Mgr de Laval est également sensible à la beauté de la liturgie. Malgré les modestes moyens financiers de la colonie, il investit dans de grandes manifestations religieuses au point que les Amérindiens éblouis le surnomment « l'homme de la grande affaire ».
En 1664, il consacre la petite église locale érigée par les colons de Québec avant son arrivée comme la première église paroissiale de son diocèse et en fait sa cathédrale en 1674.
En 1668, dans une lettre qu'il adresse à des missionnaires sulpiciens, il donne les conseils suivants: « Qu'ils tâchent d'éviter deux extrémités qui sont à craindre en ceux qui s'appliquent à la conversion des âmes: de trop espérer ou de trop désespérer. Ceux qui espèrent trop sont souvent les premiers à désespérer de tout à la vue des grandes difficultés qui se trouvent dans l'entreprise de la conversion des infidèles, qui est plutôt l'ouvrage de Dieu que de l'industrie des hommes. Qu'ils se souviennent que la semence de la parole de Dieu porte son fruit dans la patience... »
Cette même année, dans ses Instructions aux missionnaires, il écrit : « Souvent, une parole amère, une impatience, un visage de rejet détruiront en un instant ce qui a été construit en beaucoup de temps » (Instructions aux missionnaires, 1668).
Saint François de Laval décède le 6 mai 1708.
Les Catholiques de la planète souligne sa mémoire le 6 mai de chaque année.
Vigile publique en l'honneur du Sacré-Cœur
« L’heure est venue de passer de la Parole aux actes »
- S.S. Paul VI
- S.S. Paul VI
Vigile publique en l'honneur du Sacré-Cœur
Arthabaska (PM) — Quelque 2,500 personnes ont participé jeudi dernier à la vigile de la fête du Sacré-Cœur qui avait lieu au Collège d'Arthabaska.
Cette manifestation en l'honneur du Sacré-Cœur a débuté par une marche du pardon. Les fidèles qui partaient de l’école Saint-Christophe ont entonné des chants et des prières au cours de leur marche. Rendus sur les lieux, le père Jean-Paul Regimbal dirigea la plénière en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus.
Au cours de son allocution, le père Regimbal déclarait qu'il était urgent et nécessaire que les laïcs chrétiens engagés affirment solennellement leurs convictions chrétiennes sur la place publique.
« L’heure est venue de passer de la parole aux actes, l'heure est aussi venue de passer de la puissance de l'évangile au cœur même de la cité. »
Poursuivant son discours, le père soulignait que le Saint-Père le Pape Paul VI en date du 20 octobre 1976 rappelait qu’en cette fin de millénaire, le moment est propice de mettre en marche la civilisation de l'amour. « L'ère de la civilisation industrielle et matérialiste s’écroule de toutes parts. » « Voici que commence l’ère de l’Esprit saint, l’ère de la libération individuelle et sociale, l’ère de l’évangélisation. » « La civilisation de l’amour est seule en mesure d’apporter l’authentique justice sociale, la juste promotion de la dignité humaine et introduire la vraie paix dans le monde. »
« La paix mondiale passe par le cœur de chaque individu, de chaque famille, de chaque cité et de chaque nation. » « Au lieu de déclarer la guerre dans une haine fratricide, l'heure est enfin venue de déclencher la révolution sociale de l’amour c’est-à-dire la révolution du cœur qui s’appelle « Conversion ». La révolution de la famille qui s’appelle « Réconciliation », la révolution de la cité qui s’appelle « Rénovation » et la révolution de la nation qui s’appelle « Consécration ».
II est urgent de travailler ferme à l'avènement social du règne de Jésus-Christ et c’est au laïcat chrétien qu'il appartient d'être au cœur du monde des affaires « Sel de la Terre », « Lumière du Monde », « Levain de la pâte » et « Artisans de la paix ».
(L’Union, 6 juin 1978, p. A10. L’article comprend une photo ou figure le père Jean-Paul Regimbal)
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