En vélo a Boisbriand, le 8 juin 2018
La dette du Québec
Par Benoit Voyer
22 mai 2025
L'endettement du Québec me préoccupe depuis longtemps. Je sais que le sujet n'est pas très populaire, mais il m'apparaît fort important.
Le problème est celui des intérêts à payer sur la dette. Nos ancêtres disaient avec intelligence: «Qui paie ses dettes s'enrichit!» Ils avaient raison.
En octobre 2009 [1], je voyais d’un bon œil une série de propositions faite dans un congrès du Parti libéral du Québec : rétablissement du péage sur les autoroutes, imposition de droits de scolarité au collégial, hausse des tarifs d'Hydro-Québec et nouvelle taxe sur l'alcool et l'eau embouteillée.
En 2009, la dette québécoise était d'environ 122 milliards de dollars et le déficit prévu devait atteindre de 5 à 6 milliards de dollars à la fin de l’exercice financier.
Si je fais une herméneutique de cette époque, je pense toujours qu’il s’agissait de bonnes mesures. C’étaient des solutions de l'époque pour ce temps-là.
Avec les années, je suis devenu frileux à l’idée d’imposer de nouvelles taxes et à augmenter celles qui existent. La réalité nous montre que plus le gouvernement québécois récolte de revenus, plus il dépense et s’endette. Faire toujours payer davantage les contribuables, n’est pas la voie à emprunter. Il faut plutôt couper dans les dépenses publiques, vivre collectivement selon notre capacité de payer et assurer des services raisonnables a la population. L’époque de L’État providence est révolue.
Comme me disait mon père : Une dette, c'est une dette de trop.
Le gouvernement de Philippe Couillard avait réussi à remettre un peu d’ordre dans les finances publiques et avait terminé son mandat avec des surplus budgétaires légendaires dont les Québécois et les Québécoises n’ont pu réellement profiter a cause de l’arrivée de l’administration dépensière de François Legault. J’appréciais Philippe Couillard. [2] Sa rigueur me manque. Malheureusement, ses successeurs ont pris une direction plus socialiste. A moins de changements majeurs, je ne voterai pas pour eux.
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[1] Benoit Voyer. « Qui paie ses dettes s’enrichit », La Presse, 14 octobre 2009, p. A28
[2] Cf. Benoit Voyer. «Le budget de l'État québécois», Huffington Post Québec, 7 février 2016 www.huffpost.com/archive/qc/entry/le-budget-de-l-tat-quebecois_b_9152780
Le problème est celui des intérêts à payer sur la dette. Nos ancêtres disaient avec intelligence: «Qui paie ses dettes s'enrichit!» Ils avaient raison.
En octobre 2009 [1], je voyais d’un bon œil une série de propositions faite dans un congrès du Parti libéral du Québec : rétablissement du péage sur les autoroutes, imposition de droits de scolarité au collégial, hausse des tarifs d'Hydro-Québec et nouvelle taxe sur l'alcool et l'eau embouteillée.
En 2009, la dette québécoise était d'environ 122 milliards de dollars et le déficit prévu devait atteindre de 5 à 6 milliards de dollars à la fin de l’exercice financier.
Si je fais une herméneutique de cette époque, je pense toujours qu’il s’agissait de bonnes mesures. C’étaient des solutions de l'époque pour ce temps-là.
Avec les années, je suis devenu frileux à l’idée d’imposer de nouvelles taxes et à augmenter celles qui existent. La réalité nous montre que plus le gouvernement québécois récolte de revenus, plus il dépense et s’endette. Faire toujours payer davantage les contribuables, n’est pas la voie à emprunter. Il faut plutôt couper dans les dépenses publiques, vivre collectivement selon notre capacité de payer et assurer des services raisonnables a la population. L’époque de L’État providence est révolue.
Comme me disait mon père : Une dette, c'est une dette de trop.
Le gouvernement de Philippe Couillard avait réussi à remettre un peu d’ordre dans les finances publiques et avait terminé son mandat avec des surplus budgétaires légendaires dont les Québécois et les Québécoises n’ont pu réellement profiter a cause de l’arrivée de l’administration dépensière de François Legault. J’appréciais Philippe Couillard. [2] Sa rigueur me manque. Malheureusement, ses successeurs ont pris une direction plus socialiste. A moins de changements majeurs, je ne voterai pas pour eux.
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[1] Benoit Voyer. « Qui paie ses dettes s’enrichit », La Presse, 14 octobre 2009, p. A28
[2] Cf. Benoit Voyer. «Le budget de l'État québécois», Huffington Post Québec, 7 février 2016 www.huffpost.com/archive/qc/entry/le-budget-de-l-tat-quebecois_b_9152780
Nouvel enregistrement pour Gilles Rioux
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Benoit Voyer
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Le projet de la maison Phonovox consiste en un coffret de de 7 disques contenant les symphonies pour orgues du Français Charles-Marie Widor, titulaire des orgues de Saint-Sulpice a la fin du IXe siècle.
Cinq organistes seront les vedettes de cette série : Jacques Boucher de Montréal, Jean-Guy Proulx de Rimouski, Benjamin Waterhouse (2 disques), Jacquelin Rochette de Saint-Hyacinthe de Québec et le madelinois (2 disques) qui interprétera les 3e et 7e symphonies et « Les 3 nouvelles pièces ».
« C’est un risque financier de faire des disques avec des musiciens qui ne sont pas très connus. Mais c’est en les faisant connaître qu’on risque de faire de l’argent », explique Gilles Rioux. L’avantage des productions de ce genre musical est qu’elles demeurent longtemps sur le marché avant d’être retirées. Ce n’est pas pour rien que le dicton affirme que la musique classique est éternelle.
L’organiste de Cap-de-la-Madeleine a déjà deux enregistrements à son actif « Ave Maria au Grand orgue » et « Fantachorus » dont des extraits jouent régulièrement sur les ondes du réseau FM de Radio-Canada.
(L’Hebdo Journal, 17 novembre 1996, p. 43)
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