Saint Josémaria Escriva
Par Benoit Voyer
17 juin 2025
Le 9 janvier 1902, saint Josémaria Escriva de Balaguer nait à Barbastro, dans la province de Huesca, en Espagne. Il est le fils de Dolores et José Escriva de Balaguer. Josémaria aura un frère et quatre et sœurs. Trois d’entre elles décéderont en bas âge. Il lui restera Carmen (1899- 1957) et Santiago (1919-1994). Au sein du clan familial, on leur transmet une profonde éducation chrétienne, dans la tradition catholique.
En 1915, les affaires ne sont pas très bonnes pour Jose Escriva. Son entreprise doit fermer ses portes. Le père de famille se trouvera un emploi à Logroño. La famille y déménagera.
Un jour, après avoir vu des traces de pieds nus dans la neige laissées par un religieux, le jeune Josémaria a la conviction profonde que Dieu attend quelque chose de particulier de lui, mais il ne sait pas quoi exactement. Il pense qu’en devenant prêtre, il pourra mieux le découvrir. A Logroño, il commence à s’y préparer. Il poursuivra sa quête au séminaire de Saragosse.
En plus de ses études en philosophie et en théologie, Josémaria poursuivra des études de droit civil, comme auditeur libre.
En 1924, son père trépasse. Malgré lui, Josémaria devient le chef de la famille.
Le 28 mars 1925, il est ordonné prêtre. Il est nommé titulaire d’une paroisse rurale près de Saragosse.
En 1927, avec la permission de son évêque, il s’installe à Madrid afin de compléter un doctorat en droit.
Le 2 octobre 1928, durant ses exercices spirituels, il commence à percevoir ce que Dieu lui demande. Il fonde une œuvre destinée à la sanctification des laïcs. Dès lors, il commença à travailler à cette fondation, tout en exerçant son ministère sacerdotal, spécialement dans les milieux déshérités, auprès des pauvres et des malades.
Il prolonge ses études à l’Université de Madrid et dispense des cours pour subvenir aux besoins de sa famille.
C’est son accompagnateur spirituel qui, à force de l’entendre parler de son appel intérieur et de sa mission particulière, finira par appeler le projet l’ « Opus Dei », c’est-à-dire « l’œuvre de Dieu ».
Il fondera aussi la Société de la Sainte-Croix pour les prêtres désirant vivre du même esprit.
En 1946, Josémaria Escriva s’établit à Rome, en Italie. Il y obtient un doctorat en théologie, à l’Université du Latran. Tour à tour, il sera nommé consulteur de deux congrégations vaticanes, membre honoraire de l’Académie pontificale de théologie et prélat d’honneur de Sa Sainteté.
A partir du sol romain, il voyage dans les pays d’Europe et, en 1970, au Mexique. A chaque fois, il travaille à établir et consolider l’Opus Dei dans les régions qu’il visite.
En 1974 et en 1975, il fait deux grands voyages en Amérique centrale et du Sud, où il tient de grandes réunions catéchétiques. Partout où il passe, on s’abreuve de ses paroles.
Josémaria Escriva décède à Rome le 26 juin 1975.
Le 17 mai 1992, il est béatifié par le saint pape Jean-Paul II en présence de près de 300 000 personnes, dont 34 cardinaux et 200 évêques. Dix ans plus tard, le 6 octobre 2002, Jean-Paul II le canonise. À cette occasion, il dira à la foule : « On pourrait dire qu’il fut le saint de l’ordinaire. Il était en effet convaincu que, pour celui qui vit dans une optique de foi, tout est occasion de « rencontre avec Dieu », tout devient un encouragement à la prière. Vue ainsi, la vie quotidienne révèle une grandeur insoupçonnée. La sainteté se retrouve vraiment à la portée de tous. »
La commémoration liturgique de saint Josémaria Escriva est le 26 juin de chaque année.
Messe spéciale
En 2025, on commémore le 50e anniversaire du décès de saint Josémaria Escriva. Des messes spéciales seront célébrées un peu partout au Canada. (voir www.opusdei.org/fr-ca/article/fete-de-saint-josemaria-au-canada-2025)
Au Québec, le 19 juin, à 19h30, Mgr Alain Faubert, évêque de Valleyfield, en présidera une à l’église Saint-Ignace, à Côteau du Lac (je serai présent à ce rassemblement); le 20 juin, à 19h30, Mgr Ivan Jurkovic, Nonce Apostolique au Canada, en présidera une autre dans la Basilique-Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal; et, le 25 juin, à 19h30, dans l’église Saint-Michel de Sillery, à Québec, Mgr Juan Carlos Londoño, présidera le troisième rendez-vous.
En 1915, les affaires ne sont pas très bonnes pour Jose Escriva. Son entreprise doit fermer ses portes. Le père de famille se trouvera un emploi à Logroño. La famille y déménagera.
Un jour, après avoir vu des traces de pieds nus dans la neige laissées par un religieux, le jeune Josémaria a la conviction profonde que Dieu attend quelque chose de particulier de lui, mais il ne sait pas quoi exactement. Il pense qu’en devenant prêtre, il pourra mieux le découvrir. A Logroño, il commence à s’y préparer. Il poursuivra sa quête au séminaire de Saragosse.
En plus de ses études en philosophie et en théologie, Josémaria poursuivra des études de droit civil, comme auditeur libre.
En 1924, son père trépasse. Malgré lui, Josémaria devient le chef de la famille.
Le 28 mars 1925, il est ordonné prêtre. Il est nommé titulaire d’une paroisse rurale près de Saragosse.
En 1927, avec la permission de son évêque, il s’installe à Madrid afin de compléter un doctorat en droit.
Le 2 octobre 1928, durant ses exercices spirituels, il commence à percevoir ce que Dieu lui demande. Il fonde une œuvre destinée à la sanctification des laïcs. Dès lors, il commença à travailler à cette fondation, tout en exerçant son ministère sacerdotal, spécialement dans les milieux déshérités, auprès des pauvres et des malades.
Il prolonge ses études à l’Université de Madrid et dispense des cours pour subvenir aux besoins de sa famille.
C’est son accompagnateur spirituel qui, à force de l’entendre parler de son appel intérieur et de sa mission particulière, finira par appeler le projet l’ « Opus Dei », c’est-à-dire « l’œuvre de Dieu ».
Il fondera aussi la Société de la Sainte-Croix pour les prêtres désirant vivre du même esprit.
En 1946, Josémaria Escriva s’établit à Rome, en Italie. Il y obtient un doctorat en théologie, à l’Université du Latran. Tour à tour, il sera nommé consulteur de deux congrégations vaticanes, membre honoraire de l’Académie pontificale de théologie et prélat d’honneur de Sa Sainteté.
A partir du sol romain, il voyage dans les pays d’Europe et, en 1970, au Mexique. A chaque fois, il travaille à établir et consolider l’Opus Dei dans les régions qu’il visite.
En 1974 et en 1975, il fait deux grands voyages en Amérique centrale et du Sud, où il tient de grandes réunions catéchétiques. Partout où il passe, on s’abreuve de ses paroles.
Josémaria Escriva décède à Rome le 26 juin 1975.
Le 17 mai 1992, il est béatifié par le saint pape Jean-Paul II en présence de près de 300 000 personnes, dont 34 cardinaux et 200 évêques. Dix ans plus tard, le 6 octobre 2002, Jean-Paul II le canonise. À cette occasion, il dira à la foule : « On pourrait dire qu’il fut le saint de l’ordinaire. Il était en effet convaincu que, pour celui qui vit dans une optique de foi, tout est occasion de « rencontre avec Dieu », tout devient un encouragement à la prière. Vue ainsi, la vie quotidienne révèle une grandeur insoupçonnée. La sainteté se retrouve vraiment à la portée de tous. »
La commémoration liturgique de saint Josémaria Escriva est le 26 juin de chaque année.
Messe spéciale
En 2025, on commémore le 50e anniversaire du décès de saint Josémaria Escriva. Des messes spéciales seront célébrées un peu partout au Canada. (voir www.opusdei.org/fr-ca/article/fete-de-saint-josemaria-au-canada-2025)
Au Québec, le 19 juin, à 19h30, Mgr Alain Faubert, évêque de Valleyfield, en présidera une à l’église Saint-Ignace, à Côteau du Lac (je serai présent à ce rassemblement); le 20 juin, à 19h30, Mgr Ivan Jurkovic, Nonce Apostolique au Canada, en présidera une autre dans la Basilique-Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal; et, le 25 juin, à 19h30, dans l’église Saint-Michel de Sillery, à Québec, Mgr Juan Carlos Londoño, présidera le troisième rendez-vous.
Intronisation à Ste-Madeleine
Intronisation à Ste-Madeleine
Le père Laval Tremblay, o.m.i. a été intronisé curé de la paroisse Ste-Marie-Madeleine de Cap-de-la-Madeleine, il y a quelques jours. Il succède au père Gaston Morin, o.m.i. qui est actuellement en France pour une session de formation sur la spiritualité et la vie de Mgr Eugène de Mazenod, fondateur de sa congrégation.
(L’Hebdo Journal, 22 septembre 1996, p. 4. Texte non signé mais rédigé par Benoit Voyer)
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