En ce 14 janvier 2025


SELON L'ANCIEN PREMIER MINISTRE JEAN CHRÉTIEN: Justin Trudeau « aurait dû démissionner plus vite », estime Jean Chrétien
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2132335/justin-trudeau-demission-jean-chretien

ROUGEOLE: Québec appelle à la vigilance face à la rougeole à la suite du 11e cas déclaré
noovo.info/nouvelle/quebec-appelle-a-la-vigilance-face-a-la-rougeole-a-la-suite-du-11e-cas-declare.html?lid=mukszsrxmzkq

FINANCES PERSONNELLES: Enfiler une p’tite laine en février pour économiser l’énergie
ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-malins/segments/rattrapage/1959679/distinction-entre-simplicite-volontaire-et-etre-radin

FINANCES PERSONNELLES: Selon un sondage Ipsos pour le cabinet d’insolvabilité MNP, en décembre, 53% des Québécois ont déclaré qu’ils étaient à 200 $ ou moins de ne plus être en mesure de payer leurs dettes et factures mensuelles. De plus, 54% de Québécois estiment qu’ils ne seront pas en mesure de couvrir tous leurs frais de subsistance au cours des 12 prochains mois sans s’endetter davantage.

NORTHVOLT: Sur X, le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a affirmé: « La CAQ [est] incapable de faire preuve d’un minimum de transparence pour justifier le gaspillage de centaines de millions $ de votre argent dans Northvolt. Les péquistes ou les libéraux auraient été aussi pires.»

LE CANADA AMÉRICAIN: Retour du Parti 51? Pas à court terme, dit Hans Mercier
enbeauce.com/actualites/politique/629875/retour-du-parti-51-pas-a-court-terme-dit-hans-mercier

Jésus et la maladie


Par Benoit Voyer

14 janvier 2025

Depuis le début de l’année 2003, je suis un ouvrier du milieu de la santé. Au quotidien, je suis confronté à la maladie. Vous ne pouvez pas savoir combien de fois j’ai entendu la question : « Pourquoi ça m’arrive? » « Pourquoi a lui ou à elle? » Toute expérience de la maladie soulève des questions qui demeurent sans réponse.

Il m’arrive aussi d’entendre : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça? ». C’est une autre forme de « Pourquoi? » ça!

Ainsi donc, devant la souffrance on cherche un coupable ou tout simplement un sens à donner à la celle-ci.

Normand Provencher explique que « durant son ministère, Jésus n’a pas cherché à expliquer la maladie, mais il s’est fait proche des malades et des infirmes. Il ne se contente pas de quelques paroles de consolation ou de mots pieux. Il va auprès d’eux et il en guérit plusieurs. »[1]

A un autre moment, Jésus va jusqu’à s’identifier au malade : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25,36).

La question du sens à donner à la maladie et à la souffrance est légitime. Rodhain Kasuba [2] écrit: « Quiconque a la foi est en droit de se demander comment la souffrance est possible alors que Dieu est débordant d’amour. »

A l’image de la vie d’aujourd’hui, il y a dans les textes anciens que nous lisons régulièrement dans la Bible une place importante pour la plainte, le gémissement et la prière des malades et blessés de toutes conditions.

Il y aussi dans les écrits bibliques des mots et des visions du monde qu’il faut remettre en contexte. Hier on ne voyait pas les choses comme aujourd’hui. Le développement des sciences nous oblige à le faire.

En exemple, dans les textes au style littéraire évangélique, on utilise le mot « démon » pour désigner la maladie: « Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. » (Mc 1, 29-39).

En hébreu on parle de « souffle impur ». L’expression est tirée du culte juif et n’a rien à voir avec la morale. A cette époque, « le prêtre est chargé de protéger la société de ce qui pourrait menacer sa santé. Il va donc lui indiquer les réalités dont elle doit se garder : moisissures ou champignons toxiques sur les murs des maisons, malades dont les symptômes sont contagieux, animaux dont il faut éviter de consommer la chair, etc. Tout cela est « impur » au sens de menaçant, nocif, malsain, antisocial. Le grec a choisi de rendre l’expression « souffle impur » par daimôn, un mot désignant une puissance dangereuse pour les humains; de lui vient, évidemment, notre mot « démon ». Pour ma part, j’ai choisi de traduire l’hébreu par « souffle malfaisant ». Les scribes, auteurs des évangiles et des traditions qui s’y trouvent, utilisent l’un ou l’autre terme sans différence de sens. »[3]

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[1] Normand Provencher. Proche des malades, Prions en église, février 2024, p.51
[2] Rodhain Kasuba. Le mystère de la souffrance, Prions en église, février 2024, p.81
[3] André Myre. « Les démons, ancêtres des virus et des microbes », Interbible, 25 mars 2019 interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2019/comprendre_20190325.html#:~:text=Les%20humains%20ont%20toujours%20eu,où%2C%20n%27importe%20comment

L’important dans une crise