En ce 6 mars 2025


FINANCES PERSONNELLES

Le coût du panier d’épicerie augmente, mais pas le pouvoir d’achat
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2145775/tarif-epicerie-portefeuille-etats-unis?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.gaspesie

COMMERCE INTERPROVINCIAL
Vers la levée des obstacles au commerce intérieur au Canada
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2145943/levee-obstacles-commerce-interieur-canada

TARIFS DOUANIERS
Selon Maxime Bernier, «le Canada ne gagnera jamais la guerre tarifaire»
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MICROBRASSERIE
Le retrait de l’alcool américain de la LCBO est une opportunité pour les microbrasseries de l'Ontario?
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Les nouvelles bleues


GASPILLAGE DES FONDS PUBLICS

Ce matin, Eric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, écrit sur son fil X:
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"La montée de lait de certaines personnes de l’industrie culturelle contre le coproprietaire de Pizza Salvatore, Guillaume Abbatiello, est injustifiée.

En bon entrepreneur, la gars a récemment fait une courte vidéo à sa sortie des studios de Radio-Canada pour dénoncer le gaspillage de fonds publics.

Il venait d’entendre des artistes réclamer plus de subventions, en direct des studios d’une station publique, où il y a au moins 3 à 4 fois plus d’employés que dans n’importe quelle station privée qui fait exactement le même genre de show.

A-t-il le droit de se demander si les contribuables en ont pour leur argent avec cette émission 100% payée par vos taxes et vos impôts?

Le Québec et le Canada empilent présentement les pires déficits de notre histoire. Les gouvernements Legault et Trudeau dépensent comme jamais.

On fonce financièrement dans le mur à la vitesse grand V.

Et, malheureusement, certains gras durs qui profitent des dépenses gouvernementales refusent de réduire leur dépendance aux mamelles de l’Etat.
Avec les déficits records et la récession qui s’en vient, tout le monde devra mettre la main à la pâte pour retourner à l’équilibre budgétaire.

C’est faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu’il y a un concensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture.

Les gens peinent à payer leur epicerie, à renouveler leur hypothèque ou à rembourser leur loyer. Un Québécois sur 10 a même visité une banque alimentaire pour nourrir sa famille dans la dernière année.

Ces gens-là n’ont pas le privilèges d’avoir un micro sous le nez pour faire entendre leurs doléances.

Ce n’est pas vrai que les contribuables québécois ont encore les moyens de payer plus d’une vingtaine d’employés pour une émission de radio diffusée un samedi soir par une société d’état.

Monsieur Abbatiello a mis le doigt sur le bobo. Le concert des subventionnés s’est mis à crier «ne touchez pas à nos acquis», plutôt que d’essayer d’être solidaires des Québécois qui en arrachent.

Hélas, ces hurlements juvéniles découragent tous les adultes sensés qui souhaitent participer au débat sur l’assainissement de nos finances publiques. Ces célébrités veulent nous faire taire.

Mais nous ne nous tairons pas!

Parmi les 5 grands partis politiques québécois, seul le Parti conservateur du Québec est du côté des contribuables et veut couper dans le gras de l’Etat.
Le Parti conservateur du Québec n’est pas contre le financement de la culture. Toutefois, toutes les dépenses publiques doivent être revues, à la lumière de la situation économique actuelle et de la pertinence de chaque programme gouvernemental.

Tous devront faire leur part.

Il n’y a aucune vache sacrée quand nous peinons collectivement à financer les missions essentielles de l’Etat, comme la santé et l’éducation."

SONDAGE
PSPP perd des plumes . De son côté, le chef conservateur, Éric Duhaime, récolte 20 % d'impressions favorables (+3 depuis septembre), contre 60 % d'impressions défavorables (-4), dans ce nouveau coup de sonde. Même si ce score net de -40, soit dans les mêmes eaux que celui du premier ministre Legault, est peu enviable, il s’agit d’une amélioration pour le chef du PCQ. En septembre dernier, le score d’Éric Duhaime se situait à -47.
actualite.com/politique/approbation-pspp-perd-des-plumes/

Entretien avec Ange-Claude Bigilimana (2e partie)


Entretien avec Ange-Claude Bigilimana, candidat du Parti Conservateur du Québec a l'occasion de l'élection partielle dans la circonscription de Terrebonne qui aura lieu le 17 mars 2025 (2e partie)

Il y a des choses que ne savent voir que des yeux qui ont pleuré

Être tenté par le diable


Par Benoit Voyer

6 mars 2025

Dès qu’un groupe de militants brûlent le drapeau du Québec ou du Canada, la colère monte dans l’opinion publique. « Pourtant, ce n’est qu’un bout de guenille. C’est la force symbolique qui fait qu’un objet est important. Il en est de même pour Satan. Il n’est qu’un symbole mythologique » [1], me disait un jour Richard Bergeron, auteur du livre « Damné Satan! », publié chez Fides.

Pour ce Franciscain, Satan n’est qu’une image mythologique. Dans le monde biblique, il a pour but d’éprouver la foi des fidèles. Il n’est pas possible de prouver qu’il est un ange déchu qui veut dominer la terre. De plus, il n’est guère un être cornu et horrible, comme le transmet un certain héritage chrétien : « Il s’agit d’une croyance générale dans l’Église mais ce n’est pas une vérité dogmatique. Cela n’a jamais été défini dans un concile. Ce que nous savons vient de l’enseignement traditionnel. Les catholiques sont donc libres d’y croire ou non ».

De nombreux groupes fondamentalistes – comme ceux de type évangélique ou pentecôtistes et des associations catholiques de la droite – prétendent qu’il existe dans le monde une conspiration satanique. Ils disent, en citant textuellement l’évangile, que Jésus a été tenté au désert par le diable et imputent à Satan tout ce qui va mal dans l’univers. Ils vont même jusqu’à dire que les institutions, les banques et les partis politiques sont corrompus par Satan. : « Il y a toutes sortes de forces du mal antérieures à la liberté humaine. Ce n’est pas en accusant Satan qu’on va trouver une réponse satisfaisante à la réalité du mal. Ce n’est qu’une façon de voir le problème ».

Il faut faire nettement la distinction entre satanisme et force occulte. Cette dernière est une recherche du pouvoir en mettant en œuvre des lois inconnues par une certaine pratique qui va déclencher des effets scientifiquement inexplicables.
Comme le drapeau canadien n’est qu’un bout de guenille, Dans les textes anciens, Satan n’est qu’un symbole mythologique. Lorsqu’on écrit que Jésus a été tenté par le diable au désert [2], on fait plutôt référence aux luttes normales qui existent dans les esprits humains entre ce qui est bien ou mal.

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[1] Cf. Benoit Voyer. « Satan, rien d’autre qu’un symbole mythologique… », Le Plus de La Voix de l’Est, 13 octobre 1996, p. 5
[2] Lc 4, 1-13