Paix
Par Benoit Voyer
4 avril 2025
Un soir d'octobre 1995, dans l'obscurité de ma chambre, je traverse un grand moment de solitude. C'est un peu normal de se retrouver ainsi après une séparation conjugale: Il faut retrouver l'équilibre et réapprendre à vivre avec sa solitude.
Ces instants furent plus pénibles à traverser que je l'avais envisagé, Dans ces jours sombres, j'ai souvent pleuré en secret.
N'en pouvant plus, exténué, je fis une prière:
« Seigneur, au cœur de ce désert, je veux te remercier pour ta présence.
Malgré le silence que j'ai à ton égard, j'ai la certitude que tu es là. Je ne te vois pas.
Pourtant, je ne m'inquiète pas car je sais que tu me portes sur tes épaules. Pourquoi je le sais? C'est simple. Seigneur! Dans le sable de ma zone désertique, il n'y a qu'une trace de pas. Ces empreintes de pieds ne sont pas les miennes. La pointure est bien trop grande! Il n'y a que toi qui peut porter des souliers de cette grandeur.
Je veux aussi te demander pardon, depuis plusieurs jours, je suis un peu comme Thomas. Ce soir, comme lui, j'ai l'occasion de te toucher.
J’ai juste une p'tite chose à te demander: Donne-moi la paix... Pacifie-moi dans mon tourment... guéris-moi par la force de la tendresse. »
De jour en jour, j'ai senti une grande paix m'habiter. N'est-ce pas lui Jésus qui disait: « Je vous laisse ma paix... J'étais prêt pour un nouveau départ.
Cette humble rencontre spirituelle m'a appris qu'il ne faut pas se laisser aller à la dépression et douter comme Thomas.
Il faut plutôt s'arrêter et prendre le temps d'aller sincèrement au fond de soi et dire à Dieu: « Donne-moi la paix, guéris-moi, transforme-moi... et dans la tendresse renouvelle mon être.
Dieu ne peut que nous exaucer. II est un Dieu de paix. Il n'y a rien de magique là-dedans: Il nous aime d'un amour fou
Benoit Voyer
Ces instants furent plus pénibles à traverser que je l'avais envisagé, Dans ces jours sombres, j'ai souvent pleuré en secret.
N'en pouvant plus, exténué, je fis une prière:
« Seigneur, au cœur de ce désert, je veux te remercier pour ta présence.
Malgré le silence que j'ai à ton égard, j'ai la certitude que tu es là. Je ne te vois pas.
Pourtant, je ne m'inquiète pas car je sais que tu me portes sur tes épaules. Pourquoi je le sais? C'est simple. Seigneur! Dans le sable de ma zone désertique, il n'y a qu'une trace de pas. Ces empreintes de pieds ne sont pas les miennes. La pointure est bien trop grande! Il n'y a que toi qui peut porter des souliers de cette grandeur.
Je veux aussi te demander pardon, depuis plusieurs jours, je suis un peu comme Thomas. Ce soir, comme lui, j'ai l'occasion de te toucher.
J’ai juste une p'tite chose à te demander: Donne-moi la paix... Pacifie-moi dans mon tourment... guéris-moi par la force de la tendresse. »
De jour en jour, j'ai senti une grande paix m'habiter. N'est-ce pas lui Jésus qui disait: « Je vous laisse ma paix... J'étais prêt pour un nouveau départ.
Cette humble rencontre spirituelle m'a appris qu'il ne faut pas se laisser aller à la dépression et douter comme Thomas.
Il faut plutôt s'arrêter et prendre le temps d'aller sincèrement au fond de soi et dire à Dieu: « Donne-moi la paix, guéris-moi, transforme-moi... et dans la tendresse renouvelle mon être.
Dieu ne peut que nous exaucer. II est un Dieu de paix. Il n'y a rien de magique là-dedans: Il nous aime d'un amour fou
Benoit Voyer