En ce 16 janvier 2025
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AU FIL DE L’HISTOIRE : Le 16 janvier 1876, Le bienheureux Louis-Zéphirin Moreau est sacré évêque par Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau. Nous sommes de lointains petits-cousins. Gaspar Boucher et Nicole Lemaire (née en 1595), ses 5e arrière-grands-parents sont aussi mes 11e arrière-grands-parents
Saint-Esprit
La circonscription de Rousseau
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La Halte jardinière, a Saint-Esprit, dans la circonscription québécoise de Rousseau, au cœur de la belle région de Lanaudière |
Les souvenirs d’enfance de Dorothée Berryman à Sainte-Anne-de-Beaupré
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Dorothée Berryman dans La Muse d'un artiste |
Par Benoit Voyer
16 janvier 2025
Le plus sensible des souvenirs d’enfance de la comédienne et chanteuse de jazz Dorothée Berryman est sans nul doute celui de la guérison de son frère Édouard, le benjamin de la famille. Le petit de quelques mois souffrait d’un angiome qui déréglait son système lymphatique. Il a été guéri grâce à la prière d’intercession de la mère de sa mère « à la bonne sainte Anne », la grand-mère de Jésus selon la tradition.
En 2002, elle me disait [1] : « Je vous raconte cela avec mes souvenirs de petite… C’était proche du cerveau et il y avait là une sorte d’excroissance énorme qui poussait tout le temps. On a fait une biopsie. Les médecins ont identifié la maladie et ont dit qu’il n’y avait rien à faire parce que c’était trop proche de certains nerfs du cerveau. A l’époque, c’était dangereux d’opérer dans cette région du corps humain! Il y a plus de 40 ans de cela! ».
Cette époque ou son jeune frère était hospitalisé, elle s’en souvient comme si c’était hier : « Les trois autres enfants chez nous, dont moi, pleuraient. On ne pouvait pas imaginer notre petit frère malade pour toujours. Cela voulait dire qu’ils allaient l’opérer, enlever une partie de l’angiome, que ça allait resurgir et qu’il devrait revenir continuellement à l’hôpital. C’était affreux pour nous! »
Ne pouvant accepter une telle situation, sa grand-mère décide de prier la mère de Marie, la grand-mère du Nazaréen, en promettant, a la guérison du bébé, un abonnement à vie à la Revue Sainte Anne.
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Dorothée Berryman dans Les Invasions barbares |
Quelques mois plus tard, de retour à la maison…
« Tout à coup, une nouvelle infection est apparue! Édouard a fait une fièvre monstre! Là on pensait que ça y était, que c’était la fin. En réalité, ça a été la dernière crise! » ajoute-t-elle la voix remplie d’émotions.
Les médecins n’ont jamais pu expliquer ce qui était arrivé. D’après eux, le petit malade a développé des anticorps. Médicalement, ils n’ont guère été capables d’expliquer clairement la soudaine guérison. Pour la famille de Dorothée, ce fut le miracle attendu.
Edouard a été abonné à la Revue Sainte Anne toute sa vie.
La neuvaine à sainte Anne
Lorsqu’elle était fillette, elle allait au Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré en famille à chaque neuvaine. Le 26 juillet, veille de l’anniversaire de sa mère, était une journée familiale sacrée. Elle se souvient surtout des processions aux flambeaux.
Ses souvenirs de gamine restent bien vivants : « Je me rappelle nous, quatre enfant, assis dans la voiture et insistant pour que daddy arrête acheter des patates fruites. Il me semble qu’il attendait toujours le dernier restaurant pour arrêter. Nous désespérions! »
La comédienne
Dorothée Berryman doit sa vocation de comédienne aux religieuses, notamment à sœur Marie-Louise-de-la-Trinité. En 2002, elle me confiait : « Je me trouve privilégiée d’avoir fait mon cours classique chez les Sœurs de la Charité de Saint-Louis et avec la Congrégation Notre-Dame au Collège Bellevue, à Québec, et de certaines rencontres, comme celle de cette religieuse qui a orienté ma vie. J’avais 13 ans à l’époque! Elle a pressenti en moi un talent artistique et m’a guidée vers une école de théâtre ».
Elle n’est pas la seule à avoir inspiré ses rôle de « bonne sœur » au théâtre et a l’écran. Sa tante Gabrielle est membre de la congrégation des Religieuses de Jésus-Marie et sa tante Jacqueline a donné sa vie au service des Hospitalières. Cette dernière habite Chicoutimi. Sœur Agnès, dans la télésérie Rivière-des-Jérémie, c’était un peu elle.
Dorothée Berryman est actrice et interprète de jazz. Elle participe à l’enrichissement du paysage culturel du Canada francophone, depuis plus d’un demi-siècle. Elle a joué des rôles marquants au cinéma, à la télévision, au théâtre et elle a interprété de grands classiques du jazz sur disque ou sur scène.
Au cinéma, on se souvient de son rôle de Louise dans Le Déclin de l’empire américain (1986) et Les Invasions barbares (2002) de Denys Arcand, de Bibiane Guérin dans Je n’aime que toi (2003) de Claude Fournier et de sa participation dans Chocolat, crème glacée et autres consolations (2001) de Julie Hivon.
C’est en 1971 qu’elle commence sa carrière. Le metteur en scène Paul Hébert lui confie le rôle d’Élise Doolittle dans la pièce Pygmalion de Georges Bernard Shaw. Elle incarnera ensuite plusieurs rôles au théâtre.
A la télévision, on la retrouvera notamment dans Des dames de cœur (Radio-Canada), ainsi que dans les miniséries Bombardier, Réseaux, Cauchemar d’amour, Rivière-des-Jérémies, Tribu.com, The Hunger et Urban Angel.
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[1] Les propos de Dorothée Berryman, sont tirés d’un article de Benoit Voyer paru dans la Revue Sainte Anne en mai 2002 et repris dans le livre « Les Témoins de l’essentiel » (Benoit Voyer, Éditions Logiques, 2005)
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