Benoit Voyer a vélo sur la piste Le Petit train du Nord, à Saint-Faustin-du-Lac-Carré, le 27 septembre 2014
Satan, rien d’autre qu’un symbole mythologique…
Satan, rien d’autre qu’un symbole mythologique…
Par Benoit Voyer
Collaboration spéciale
GRANBY – Dès qu’un groupe de militants brûlent le drapeau du Québec ou du Canada, la colère monte dans l’opinion publique. « Pourtant, ce n’est qu’un bout de guenille. C’est la force symbolique qui fait qu’un objet est important. Il en est de même pour Satan. Il n’est qu’un symbole mythologique », dit Richard Bergeron, auteur du livre « Damné Satan! », publié chez Fides.
Le fondateur du Centre d’informations sur les nouvelles religions abordera justement le thème de la panique satanique. Qui prend, semble-t-il, des proportions plus grandes au sein des nouveaux groupes religieux, lors d’une soirée-conférence ce mercredi 16 octobre. La rencontre aura lieu au monastère des Trinitaires.
Pour ce Franciscain, Satan n’est qu’une image mythologique. Dans le monde biblique, il a pour but d’éprouver la foi des fidèles. Il n’est pas possible de prouver qu’il est un ange déchu qui veut dominer la terre. De plus, il n’est guère un être cornu et horrible, comme le transmet un certain héritage chrétien.
« Il s’agit d’une croyance générale dans l’Église mais ce n’est pas une vérité dogmatique. Cela n’a jamais été défini dans un concile. Ce que nous savons vient de l’enseignement traditionnel. Les catholiques sont donc libres d’y croire ou non », explique le professeur émérite de l’Université de Montréal.
Les fondamentalistes
De nombreux groupes fondamentalistes – comme ceux de type évangélique ou pentecôtistes et des associations catholiques de la droite – prétendent qu’il existe dans le monde une conspiration satanique. Ils imputent à Satan ce qui va mal dans l’univers. Ils vont même jusqu’à dire que les institutions, les banques et les partis politiques sont corrompus par Satan.
« Je crois que dans le monde, il y a toutes sortes de forces du mal antérieures a la liberté humaine, dit le père Bergeron. Ce n’est pas en accusant Satan qu’on va trouver une réponse satisfaisante a la réalité du mal. Ce n’est façon de voir le problème ».
Selon lui, il faut faire nettement la distinction entre satanisme et force occulte. Cette dernière est une recherche du pouvoir en mettant en œuvre des lois inconnues par une certaine pratique qui va déclencher des effets scientifiquement inexplicables.
Comme le drapeau canadien n’est qu’un bout de guenille, Richard Bergeron croit que Satan n’est qu’un symbole mythologique. Il essaiera de le démontrer cette semaine dans sa conférence.
(Le Plus de La Voix de l’Est, 13 octobre 1996, p. 5)
GRANBY – Dès qu’un groupe de militants brûlent le drapeau du Québec ou du Canada, la colère monte dans l’opinion publique. « Pourtant, ce n’est qu’un bout de guenille. C’est la force symbolique qui fait qu’un objet est important. Il en est de même pour Satan. Il n’est qu’un symbole mythologique », dit Richard Bergeron, auteur du livre « Damné Satan! », publié chez Fides.
Le fondateur du Centre d’informations sur les nouvelles religions abordera justement le thème de la panique satanique. Qui prend, semble-t-il, des proportions plus grandes au sein des nouveaux groupes religieux, lors d’une soirée-conférence ce mercredi 16 octobre. La rencontre aura lieu au monastère des Trinitaires.
Pour ce Franciscain, Satan n’est qu’une image mythologique. Dans le monde biblique, il a pour but d’éprouver la foi des fidèles. Il n’est pas possible de prouver qu’il est un ange déchu qui veut dominer la terre. De plus, il n’est guère un être cornu et horrible, comme le transmet un certain héritage chrétien.
« Il s’agit d’une croyance générale dans l’Église mais ce n’est pas une vérité dogmatique. Cela n’a jamais été défini dans un concile. Ce que nous savons vient de l’enseignement traditionnel. Les catholiques sont donc libres d’y croire ou non », explique le professeur émérite de l’Université de Montréal.
Les fondamentalistes
De nombreux groupes fondamentalistes – comme ceux de type évangélique ou pentecôtistes et des associations catholiques de la droite – prétendent qu’il existe dans le monde une conspiration satanique. Ils imputent à Satan ce qui va mal dans l’univers. Ils vont même jusqu’à dire que les institutions, les banques et les partis politiques sont corrompus par Satan.
« Je crois que dans le monde, il y a toutes sortes de forces du mal antérieures a la liberté humaine, dit le père Bergeron. Ce n’est pas en accusant Satan qu’on va trouver une réponse satisfaisante a la réalité du mal. Ce n’est façon de voir le problème ».
Selon lui, il faut faire nettement la distinction entre satanisme et force occulte. Cette dernière est une recherche du pouvoir en mettant en œuvre des lois inconnues par une certaine pratique qui va déclencher des effets scientifiquement inexplicables.
Comme le drapeau canadien n’est qu’un bout de guenille, Richard Bergeron croit que Satan n’est qu’un symbole mythologique. Il essaiera de le démontrer cette semaine dans sa conférence.
(Le Plus de La Voix de l’Est, 13 octobre 1996, p. 5)
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