A l’été 2008, en pleine campagne électorale au Canada, j’arrive difficilement à me situer sur le plan politique et, surtout, à être à l’aise avec les programmes politiques proposés. Le 4 septembre, j’écris dans les pages du quotidien Le Devoir: « Il y a des jours où je doute de mon choix des derniers mois ».
Mon ambivalence dure depuis quelques années. Dans ma réflexion j’avoue qu’« il m'est déjà arrivé de voter pour les conservateurs, les libéraux, le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Bloc québécois et le Parti vert (PV) ».
En 2008, je pense que Stéphane Dion ferait le meilleur premier ministre pour le pays, « mais ma fidélité reste fragile. « Il n’est pas très charismatique, mais Dion est pour moi un intellectuel de grande valeur » et son « plan vert » est fort intéressant.
Durant cette saison estivale, comme bien des Canadiens, l’homme qui trouble mon esprit est le charismatique Jack Layton. Son assurance « me plaît davantage que la timidité de Harper », mais « quelques points du programme de gauche de sa formation politique freinent mon intérêt ».
Depuis des années, le Parti vert du Canada demeure mon second choix de vote. « l'arrivée d'un premier député vert à la Chambre des communes me donne le goût de voter pour la formation dirigée par Elizabeth May. Toutefois, rien n'est acquis ». Comme je dis souvent, tant qu’à voter pour n’importe qui vaut mieux encourager le parti écologique.
Qu’est-ce que je pense du Bloc québécois: Depuis un moment déjà, « je pense qu'une formation souverainiste n'a plus sa place à Ottawa ».
Enfin, à propos de la droite politique canadienne, j’insiste dans ma réflexion « Je ne voterai pas pour le Parti conservateur, car son programme est trop à droite, et ses coupes sauvages dans le domaine de la culture, injustifiées. » Dans quelques années, je comprendrai mieux la pensée libertarienne et je sourirai en relisant cette réflexion envoyée au quotidien montréalais. ________________________________