En ce 22 juin 2024



POLITIQUE: Un idéologue est un danger public 
lapresse.ca/dialogue/chroniques/2024-06-20/un-ideologue-est-un-danger-public.php

LANAUDIERE: L’Oktoberfest de Repentigny revient pour une 17e édition.
monjoliette.com/loktoberfest-de-repentigny-revient-pour-une-17e-edition/

MASCULINITÉ: «Je ne savais pas c’était quoi, l’inceste»
noovo.info/chronique/le-silence-de-leopold.html?lid=n8sbb9cpgvii

MASCULINITÉ: Quand ton ado te lance à la tête des propos masculinistes
noovo.info/chronique/quand-ton-ado-te-lance-a-la-tete-des-propos-masculinistes.html?lid=c9qhs8d0pkyn

CATHOLIQUE: La transition minoritaire du catholicisme sous la loupe des chercheurs
presence-info.ca/article/actualite/religion/la-transition-minoritaire-du-catholicisme-sous-la-loupe-des-chercheurs/

FINANCES PERSONNELLES: Plus de 400 000 Québécois sont piégés dans la spirale de la grande vulnérabilité
noovo.info/nouvelle/plus-de-400-000-quebecois-sont-pieges-dans-la-spirale-de-la-grande-vulnerabilite.html

FINANCES PERSONNELLES: Ces produits que l'on paie deux fois
985fm.ca/audio/632075/ces-produits-que-l-on-paie-deux-fois

(Autres articles a venir)

6 pistes pour améliorer l'accessibilité et l'efficacité du système de santé québécois

Hôpital de Granby

Comment améliorer l'accessibilité et l'efficacité du système de santé québécois?

1-Augmenter les effectifs;
2-Instaurer la pratique mixte en autorisant un médecin du réseau public à travailler dans le réseau privé;
3-Transmettre la gestion de certains hôpitaux à des entrepreneurs;
4- «Libéraliser» le réseau privé en permettant aux hôpitaux privés des hospitalisations de plus de 24 heures et ne pas restreindre le nombre maximum de lits d'hospitalisation;
5- Décentraliser (ce qui favorisera la gestion de proximité);
6- Autoriser l'assurance duplicative, c’est-à-dire un système mixte d'assurance privée publique.

Mes humbles prières

                                                                                                                Photo: Benoit Voyer

 

Éric Nicolaï

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (2005)

L’abbé Éric Nicolaï est un prêtre de la Prélature de l’Opus Dei, ordonné prêtre en 1994, à Rome. Il est aumônier du Centre Riverview, une résidence d’étudiants située près du campus de l’Université McGill, à Montréal. Il anime des retraites spirituelles et donne des causeries. En 1995, il obtenait un doctorat à l’Université pontificale de la Sainte-Croix, à Rome, avec une thèse sur les Règles exégétiques chez Hugues de Saint-Victor.


Article paru en octobre et novembre 2003

Voici comment et pourquoi
je suis devenu prêtre de l’Opus Dei

Pourquoi Éric Nicolaï a-t-il décidé de devenir prêtre de l’Opus Dei? Ce n’est assurément pas à cause d’un manque de jugement.

L’homme est d’une intelligence au-dessus de la moyenne et possède une solide formation humaine, spirituelle et universitaire. En 1995, après avoir obtenu une maitrise en histoire de l’art de l’Université Laval à Québec avec une thèse portant sur les portraits d’enfants au 19e siècle, il obtient un doctorat en théologie de l’Université pontificales de la Sainte-Croix, à Rome, avec un mémoire ayant pour thème : « Les règles exégétiques de Hugues de Saint-Victor ». Ordonné prêtre le 15 septembre 1994 pour la Prélature de l’Opus Dei, l’homme aujourd’hui âgé de 41 ans est habité par un feu dévorant d’amour pour le Christ. Son parcours de vie est unique.

BENOIT VOYER – Monsieur l’abbé, qu’est-ce qui vous a amené à devenir prêtre de l’Opus Dei?

ÉRIC NICOLAI – C’est une longue histoire. D’abord, j’étais protestant. Donc, avant d’adhérer à l’Opus Dei, j’ai dû demander à être reçu dans l’Église catholique.

B.V.- Alors, commençons par le début. Vous êtes originaire d’où?

É.N.- Je suis né à Saint-Lambert, sur la Rive-Sud de Montréal. Mes parents, des immigrants allemands, voulaient que je fréquente une école catholique. Mais de religion protestante, il n’y avait pas de place pour moi. Elle acceptait d’abord les enfants catholiques et, après, s’il restait de la place, les protestants. Il n’y a jamais eu de place pour moi! J’ai donc étudié à l’école protestante du quartier ou j’habitais, à Saint-Lambert. Jusqu’à l’âge de 17 ans, je n’ai pas pratiqué de religion, suivant ainsi les traces de mes parents.

B.V.- Qu’est-ce qui s’est passé dans votre vie a 17 ans?

É.N.- Je me posais des questions sur le sens de la vie. Il me semblait qu’il devait y en avoir un qui ne soit pas banal. De plus, je me suis rendu compte que je devais répondre à une interrogation fondamentale : « Est-ce que Dieu existe, oui ou non? » Ce n’était pas une simple question intellectuelle, car la réponse donnée a cette interrogation suppose toujours un engagement vital.

Au Cégep, je fréquentais un ami catholique. Nous nous connaissions depuis l’enfance. Mes autres amis étaient protestants, comme moi, mais j’étais non pratiquant. Les protestants étaient très enclins au prosélytisme. Ils m’encourageaient fortement à vivre plus intensément ma foi protestante et surtout à lire la Bible. Chaque fois que je m’exclamais : « Ah! Mon Dieu! Oh! My God », ils disaient : « Tu ne peux pas dire ça!| Tu ne peux pas dire ça! C’est un sacrilège! » (rires). Ils m’ont fait réaliser à quel point je disais souvent « Oh my God! », sans lui donner vraiment toute sa valeur. Leur attitude m’indisposait énormément.

Mon ami catholique, Dwight, était tout le contraire d’eux. S’il avait une difficulté, parce que j’étais son ami, je l’encourageais, je le soutenais. Je ressentais un devoir de l’aider. Par exemple, je l’accompagnais même a la messe, non pas parce que la messe comme telle m’intéressait, mais parce que je l’appréciais et qu’il était content de me voir l’accompagner. Nous parlions de toutes sortes de choses.

Un jour, en marchant vers l’église, il me dit : « Écoute, c’est le seul moment que j’ai pour réciter mon chapelet. Tu devrais m’aider! Sinon, je vais me distraire et je n’aurai pas le temps. » Je lui ai demandé : « Qu’est-ce que le chapelet? » C’est alors qu’il m’a appris la partie du chapelet que je devais dire « Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pécheurs, maintenant et a l’heure de notre mort. » J’ai donc prié avec lui sans vraiment prier, simplement parce que je voulais lui être utile.

B.V.- Est-ce que Dwight était membre de l’Opus Dei?

É.N.- Non, mais il connaissait un prêtre de la Prélature. Il fréquentait le Centre Riverview, la maison pour les étudiants ou je suis actuellement aumônier. Il s’y rendait occasionnellement pour sa formation spirituelle.

B.V.- D’où lui venait cette ferveur religieuse? C’est rare chez les jeunes!

É.N.- Dwight étant d’une grande sensibilité religieuse, l’Opus Dei l’aidait à mieux comprendre sa foi. Il me parlait de la foi comme on parlait de bien d’autres sujets. Il ne me donnait pas l’impression de vouloir me convaincre comme mes amis protestants. Parfois, je lui exposais mes arguments et on en discutait.

B.V.- Est-ce que vous avez gardé un lien avec Dwight?

É.N.- Nous nous rencontrons assez régulièrement. Après avoir fait des études dans une école culinaire, il est devenu cuisinier. Je continue de lui apporter mon soutien. Il habite Montréal.

B.V.- A quel moment avez-vous décidé de devenir catholique?

É.N.- Un jour, assis dans un autobus, je réfléchissais à mes conversations avec Dwight. Jésus-Christ, l’Évangile, l’histoire de l’Église… « Il serait tout à fait absurde que tout cela soit une pure invention humaine. Qui aurait la folie de dire : On va inventer un paquet d’histoires pour induire les gens dans l’erreur? » C’était clair pour moi que toute cette tradition devait reposer sur une vérité. Ce jour-là, j’ai décidé d’être catholique.

B.V.- Mais vous n’étiez pas baptisé…

É.N.- Mes parents protestants m’avaient fait baptiser dans leur communauté protestante lorsque j’étais enfant, mais je ne savais pas qu’il fallait être reçu dans l’Église, dans la grande Église, pour porter le nom de catholique.

B.V.- De quelle manière avez-vous appris cela?

É.N.- Au Cégep, entre jeunes, un jour que nous parlions de religion, chacun disait quelle était la sienne. « Je suis bouddhiste, moi », puis un autre, « moi, je suis protestant… ». « Et toi, Éric, qu’est-ce que tu es? » J’ai répondu « Je suis catholique! » Il y a eu un silence. Une fille m’a regardé et m’a dit : « Tu n’es pas catholique, toi! » J’ai rétorqué : « Oui, je suis catholique! Je crois tout ce que l’Église enseigne… » Elle ajouta : « Tu penses que tu es catholique… mais tu ne l’es pas! » Sa réponse m’a bouleversé parce que je pensais l’être.

J’ai mentionné à Dwight ce qui m’était arrivé. « Il faut que tu sois accueilli dans une communauté de foi », m’a-t-il répondu. Alors j’étais catholique dans mon cœur, mais baptisé protestant, je n’étais pas en plein communion avec l’Église catholique.

J’ai suivi alors quelques catéchèses initiatiques. Mgr Norbert Lacoste m’a bien expliqué les fondements de la foi catholique. Ensuite, le 14 mars 1982, j’ai fait une profession de foi durant une célébration eucharistique a la paroisse Saint-François-d ’Assise, à Saint-Lambert. J’avais 18 ans. Mes parents ont assisté à la cérémonie.

B.V.- Est-ce qu’ils étaient d’accord avec votre choix?

É.N.- Ils pensèrent surement que cela n’était qu’une étape de mon adolescence et que je m’en sortirais. (Il lance cette phrase sur le ton de la plaisanterie avant de poursuivre plus sérieusement) Toutefois, ils ne se sont pas opposés à mon choix parce qu’ils ont toujours eu un grand respect de la liberté.

B.V.- Pourquoi n’y a-t-il pas eu un nouveau baptême?

É.N.- Vous savez sans doute que l’Église catholique reconnaît la validité du baptême reçu dans certaines communautés protestantes et que l’on ne peut être baptisé deux fois. C’est la raison de ma profession de foi.

B.V.- Quand avez-vous fait votre initiation aux sacrements du pardon et de l’eucharistie?

É.N.- Quelques jours auparavant, Mgr Lacoste avait entendu ma première confession et, a l’occasion de ma profession de foi lors de la célébration eucharistique, j’ai pu faire ma première communion au « corps du Christ ». Cela a été un moment très émouvant pour moi. Des ce jour, j’ai commencé à assister chaque jour à la messe. C’est ainsi que le Seigneur a pris peu à peu une grande place dans mon âme.

B.V.- Quelles sont les circonstances qui vous ont amené à connaître l’Opus Dei?

É.N.- C’est mon ami Dwight qui m’a fait connaître l’Opus Dei. Un jour, on s’est donné rendez-vous au métro Guy-Concordia, à Montréal. Sans me dire quoi que ce soit, il m’emmène à la résidence Riverview près de l’Université McGill pour me montrer à quel endroit habite son directeur spirituel.

J’entre. Il me présente. Je m’entretiens environ cinq minutes avec un prêtre qui habite l’endroit. « Comment vas-ti, Éric? Est-ce qu’il t’arrive de prier? » Nous bavardons.

L’homme au col romain doit mettre un terme a la conversation afin de descendre à la chapelle pour le salut au Saint-Sacrement. Je n’ai aucune idée de quoi il s’agit. Il m’invite. L’hostie est exposée dans un merveilleux ostensoir. Bien que je ne sache pas trop ce qui se passe, je suis très impressionné. Je savais que je pouvais communier au « corps du Christ », mais je ne savais pas que nous pouvions l’adorer. Ce fut le début d’un grand amour pour le Seigneur dans l’eucharistie.

B.V.- Vous avez commencé à fréquenter l’Opus Dei dès cette journée?

É.N.- Occasionnellement, j’y retournais pour la méditation du vendredi soir. Au mois d’août 1983, ma famille déménageait à Toronto parce que mon père y était muté par son employeur. J’ai donc cessé de fréquenter la résidence universitaire.

A mon départ, on m’a dit : « Tu pourrais appeler le centre de l’Opus Dei à Toronto… » J’ai répondu positivement à l’invitation, mais je ne pensais pas donner suite à cela.

Un mois plus tard, ne connaissant personne à Toronto, j’ai décidé de téléphoner pour bavarder un peu. Une voix répond : « Comment t’appelles-tu? » Je me présente. « Éric, comment ça va? Viens faire un tour! » L’homme au bout du fil est fort gentil. Nous nous donnons rendez-vous. C’est ace moment que j’ai commencé à fréquenter régulièrement la maison de Toronto pour la méditation et pour la direction spirituelle avec le prêtre.

B.V.- Quelles sont les circonstances qui vous ont amené à adhérer officiellement a l’Opus Dei?

É.N.- Après un certain temps, on m’en a fait la proposition. Un jour, j’ai parlé de l’idée du mariage avec un ami. Par la suite, j’en ai discuté avec mon accompagnateur spirituel. Le prêtre me lance : « Peut-être que dieu te demande PLUS que te marier ». Tout en soulignant que le mariage est un authentique chemin de sainteté, il me dit que l’Église a besoin aussi d’homme qui se consacrent au célibat. Aussitôt que le mot PLUS est tombé de sa bouche, je n’ai pu m’arrêter d’y penser.

B.V.- Pourquoi?

É.N.- Je prenais conscience que ce n’est pas juste moi qui planifie ma vie. Dieu est toujours là pour me demander quelque chose de PLUS. Ce PLUS était pour moi une invitation au célibat apostolique et la possibilité de travailler avec plusieurs personnes, surtout pour faire connaître l’enseignement du Christ et de l’Église. L’idée m’a fait un peu peur, mais, en même temps, elle m’attirait.

Dans une prière, j’ai dit au Seigneur : « Je veux bien te suivre, mais je ne peux pas abandonner ma passion pour la peinture et les arts. » J’ai finalement compris que Dieu ne voulait pas que j’abandonne cet univers et que je pouvais le suivre complètement à l’intérieur de cette profession.

B.V.- Est-ce que vous avez accepté sans trop y penser?

É.N.- C’était le temps de Noel. J’ai donc pris quelques semaines de vacances dans les Cantons-de-l ’Est, au chalet de mes parents. Pendant ces trois semaines, j’ai surtout essayé d’enlever cette idée de mon esprit, mais elle revenait toujours. Le 14 janvier 1984, j’ai écrit une lettre au prélat de l’Opus Dei pour lui signifier mon désir de devenir membre de la prélature a titre de laïc célibataire.

B.V.- A quel moment avez-vous reçu l’invitation à devenir prêtre?

É.N.- En devenant membre de l’Opus Dei, il n’était pas question pour moi de devenir prêtre. On m’a expliqué : « Tu es célibataire. Tu restes laïc. Tu pourrais aussi devenir prêtre si on te le demande, mais tu es libre de dire non. »

J’ai donc terminé une maîtrise à l’Université Laval en histoire de l’art et j’ai commencé à travailler à titre d’assistant à la recherche pour une exposition au Musée des beaux-arts de Montréal. L’histoire de l’art me passionnait. Le temps passait. Or, un jour, je suis invité à réfléchir sérieusement sur la possibilité d’aller étudier la théologie à Rome. Une fondation montréalaise, la Fondation pour la culture et l’éducation, qui finance les études de séminaristes qui fréquentent l’Université pontificale Sainte-Croix à Rome, m’offre une bourse.

L’idée était de me préparer à être encore PLUS au service de l’Opus Dei, d’approfondir son esprit et d’étudier afin d’être davantage disponible pour des tâches de formation. Ces études seraient pour moi un temps de réflexion sur la possibilité de devenir prêtre. J’ai accepté.

B.V.- Comment vos parents ont-ils réagi à votre projet d’aller étudier à Rome?

É.N.- Au début, ils ont été surpris parce qu’ils s’étaient toujours imaginé que j’allais un jour me marier. Finalement, voyant mon enthousiasme devant ce projet et que j’étais heureux à l’intérieur de l’Opus Dei, ils m’ont encouragé.

B.V.- Est-ce que vous avez travaillé durant ces années en Italie?

É.N.- J’ai travaillé occasionnellement au service de traduction au Vatican, étant donné ma connaissance des langues allemande, espagnole, italienne, française, anglaise et latine. Ce travail m’a permis de rencontrer le Saint-Père et de lui parler personnellement.

Au début de 1994, en plein milieu de ma thèse doctorale, après cinq ans d’études à Rome, on m’a demandé si j’acceptais d’être ordonné prêtre. J’ai accepté cet appel comme un PLUS pour servir Dieu a l’intérieur de l’Opus Dei. J’ai été ordonné le 15 septembre 1994 à la basilique Saint-Eugène, à Rome.

B.V.- Qu’est-ce qu’il y avait d’impressionnant ce jour-là?

É.N.- Nous étions 44 membres de l’Opus Dei à recevoir le sacrement de l’ordre en même temps et la basilique était pleine à craquer! Une trentaine de membres de ma famille qui habitent en Allemagne sont venus et d’autres sont venus du Canada. Tous étaient protestants. Ma mère et ma sœur ont pleuré. Après la célébration, mon père m’a dit être très fier de moi.

B.V.- Quand êtes-vous revenu au Canada et quel a été votre parcours depuis ce temps?

É.N.- Je suis revenu à Montréal a l’été 1995. J’ai travaillé à Toronto comme aumônier d’une résidence de l’Opus Dei. J’ai eu aussi l’occasion d’enseigner dans une école secondaire privée. Depuis quelques années, je suis aumônier du centre universitaire Riverview, situé tout près des universités McGill et Concordia, sur l’avenue du Musée, à Montréal.

En plus de m’occuper du bureau d’information de l’Opus Dei au Canada, j’anime des retraites spirituelles et des ateliers d’études dans des centres de formation confiés à l’Opus Dei.

B.V.- Pourquoi avez-vous choisi de devenir prêtre de l’Opus Dei?

É.N.- Comme saint Josémaria Escriva, je veux devenir un saint en sachant que je serai« un pécheur jusqu’à la fin de mes jours. N’allez pas penser que le saint est une personne parfaite et sans défaut. Mais le saint est celui qui, s’il lui arrive de trébucher, se relève aussitôt, en toute humilité, pour continuer sa route au service des autres. Je veux répondre à cet appel personnel que Dieu m’a fait et je désire être son instrument pour amener les âmes au Christ.

Tiré du livre « Les Témoins de l’essentiel », éditions Logiques, une division de Québecor, 2005, pp. 177-185 (BANQ 204.4 V975t 2005). Article paru initialement dans la Revue Sainte Anne.

Mes humbles prières


Comme ca, en passant...

 

Ce matin, je me suis levé
avec l’envie de tout changer !
Alors j’ai commencé par changer d’avis
et je me suis rendormi.