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Le Cimetière Saint-Vallier, une composante du Cimetière Saint-Charles, a Québec, le 14 mai 2025 |
Conseils aux gestionnaires
Par Benoit Voyer
21 juin 2025
Une entreprise doit être performante pour être rentable et offrir un produit de qualité : « Il faut avoir en tête la satisfaction du client. De plus, on ne m’enlèvera pas de la tête qu’une business qui ne crée pas de richesse puisse survivre. Quand il n’y a pas de profits, il ne peut y avoir de formation, d’investissement, d’expansion et d’entreprise à long terme ». Ces propos sont ceux de Marcel Lafrance, ancien principal actionnaire de la MIL Davie, à Lévis. Je les ai entendus lors d’une conférence qu’il donnait à Granby en avril 1995 [1].
Marcel Lafrance estime qu’en affaire la compétition est féroce et va le devenir de plus en plus. De nos jours, c’est le client qui est le maitre de la situation. Il montre ses exigences. L’entreprise doit donc fournir un produit de qualité.
De plus, « il faut aussi savoir livrer sa marchandise a temps. Dans ma carrière, ma plus grand force ç’a été cela ». Plus un projet est en retard, plus il risque d’être dispendieux à réaliser.
A ses yeux le plus beau projet réalisé au Québec, c’est la construction de Terre des hommes. « C’était un succès magistral de planification! ». En revanche, celle du Stade olympique montréalais est la pire.
Dans une entreprise, un bon leader est essentiel. Lorsque règne la contestation et l’anarchie, cela est souvent l’expression d’un appel au leadership : « Un leader c’est quelqu’un qui a des objectifs qu’il transmet à tous dans son entreprise par un message ayant un contenu et des détails. Il doit surtout être capable d’écouter et questionner. Ce qui énerve les gens, c’est la non-communication ».
Enfin, pour devenir de plus en plus performant, après la réalisation d’un projet, il faut savoir s’arrêter pour prendre conscience comment on y est parvenu ensemble. Cela l’aide l’entrepreneur à faire mieux dans la planification de ses projets futurs.
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[1] Cf. Benoit Voyer. Les trucs de Marcel Lafrance pour être un bon gestionnaire, L’Hebdo Granbyen, 19 avril 1995, p.26
Les Hells Angels, dangereux?
"Les Bells Angels ne sont pas une menace pour les gens de la région", dit avec hésitation Jean Proulx, directeur de la police de Trois-Rivières Ouest.
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Benoit Voyer
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Éclaboussé, dernièrement, par l'animateur de CHLN 550, Jacques Tétreault, il a bien peur, encore une fois, d'être mal compris. Plusieurs minutes d'interview ont été nécessaires pour que sa méfiance s'estompe.
"Je ne veux pas minimiser le fait qu'ils soient implantés dans notre région. Cependant, il faut comprendre qu'il n'y a pas de "criminalité directe" à Trois-Rivières Ouest à cause d'eux. Le pied à terre qu'ils ont ici vise la zone métropolitaine trifluvienne" explique-t-il avec minutie.
Maitres du crime
Les Hells sont uniquement dangereux pour les personnes qui côtoient le milieu du crime. Toute cette activité policière qu'il y a autour d'eux a pour but de les tenir à l'œil et à connaître leurs déplacements.
Au centre-ville, il y a plusieurs bars clandestins où se vend de la drogue. Jean Proulx ne cache pas cela. Mais dans son patelin, ce type d'endroits n'existent guère à sa connaissance.
De plus, il ne se fait pas d'illusions: les Hells Angels sont directement ou indirectement responsables de presque tous les crimes commis dans la région, dont la prostitution.
"On a des jeunes qui volent parce qu'ils veulent se procurer de la drogue. Et la drogue se sont eux les grossistes!", conclut le chef de police qui semble embêté par ce sujet.
Il est clair: La où il y a des activités illégales payantes, les Hells Angels sont là.
(L’Hebdo Journal, 29 septembre 1996, p.27)
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