En ce 1er juillet 2024


SOCIÉTÉ: C'est aujourd'hui la Fête du Canada.

LANAUDIERE: À la découverte des pow-wow du Québec. Celui de Manawan aura lieu du 26 au 28 juillet
ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/2083322/pow-wow2024-route-calendrier

CULTURE: Grande entrevue avec Marie Grégoire, PDG de Bibliotheque et archives nationales du Québec: Prendre soin des livres… et des humains lapresse.ca/dialogue/chroniques/2024-06-28/grande-entrevue-avec-marie-gregoire/prendre-soin-des-livres-et-des-humains.php

SANTÉ: «Un grand pas» vers un traitement:
journaldemontreal.com/2024/06/25/maladie-de-parkinson-un-grand-pas-vers-un-traitement

POLITIQUE: Tramway: «Ils parlent pour qui la CAQ?», se demande Éric Duhaime
youtube.com/watch?v=olhi7OfJ1Vc

POLITIQUE: Ceux qui parlent d’extrême droite ne comprennent rien à rien
journaldemontreal.com/2024/06/26/ceux-qui-parlent-dextreme-droite-ne-comprennent-rien-a-rien

POLITIQUE: Aujourd'hui, Jeff Filion, animateur a Radio Pirate, écrit sur X: "L’extrême gauche a ravagé l’occident depuis 30 ans. L’extrême gauche c’est la médiocrité. L’extrême gauche, c’est le wokisme, le no fun, le contrôle des citoyens, l’endettement. L’extrême gauche, c’est la faillite et la pauvreté. Et vous avez peur de l’extrême droite ?"

NORD CANADIEN: Un projet d'un port et d'une voie en eau profonde dans l'Arctique est relancé
noovo.info/nouvelle/un-projet-dun-port-et-dune-voie-en-eau-profonde-dans-larctique-est-relance.html

FINANCES PERSONNELLES: «la patience est payante», selon un expert. Le prix des fruits et légumes baissera d'ici quelques jours dans les épiceries. journaldemontreal.com/2024/06/30/economies-a-lepicerie-la-patience-est-payante-selon-un-expert

Bonne fête du Canada!

 


Sonnet a un ami poète


Par Jean-Paul Regimbal (1981)

Béni sois-tu, poète, pour le verbe et l’esprit! Lorsque parle ta plume et chante ta console, un baptême de feu embrase ta parole, car le Verbe t’a oint : l’Esprit saint t’a saisi.
La puissance du Verbe, mystère merveilleux, s’incarne dans tes mots en manne vivifiante : viatique d’amour, hostie éblouissante. Le Verbe s’est fait chair sous un voile de feu.
Ton sacerdoce, a roi, prophétique et royal s’exprime en ton prie-aime, prémices de tes œuvres, répandant sur nos plaies un doux baume sacral.
Dans l'introduction du livre « Prie-Aime » d’André Bisaillon, Éditions Prie-Aime, 1981, p.7 . Selon la note de bas de page, Jean-Paul Regimbal a écrit cette prose le 12 août 1981. Livre conservé a la Société d'histoire de la Haute-Yamaska, a Granby (P049) et chez Bibliothèque et archives nationales du Québec, a Montréal (BANQ C841.54 B6211p 1981).

Ces mariages qui n’en sont pas

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (1996)

Alain et Marie-Soleil sont séparés depuis quelques mois. Ils ont été mariés pendant 8 ans et ont donné la vie a 4 magnifiques marmots. En 1986, lors d’une célébration de leur union a l’église Notre-Dame de Thetford Mines, Alain avait la tête ailleurs. Il se disait: “Lorsque je ne serai plus capable de vivre avec elle, je partirai...”

Marie-Soleil venait d’accoucher de leur premier enfant et Alain avait peur, en brisant leur relation, de ne plus revoir son bambin. Les colères de la fiancée exerçaient sur le jeune homme une pression psychologique qui le paralysait. Alain et Marie-Soleil avaient 19 et 21 ans.

8 ans plus tard, après leur séparation légale, Alain prenait un rendez-vous chez l’avocat ecclésiastique de son diocèse. Après la rencontre, il était évident pour le prêtre qu’il n’y avait jamais eu de véritable mariage entre lui et elle. Les jours suivants, il rédigeait une demande qu’il faisait parvenir au tribunal de l’Église. Ainsi débutait une autre enquête qui conduira à reconnaitre une déclaration en nullité de mariage.

Une communauté de vie et d’amour
Depuis 1964, Laval Lavoie s'implique auprès des couples. C’est par conviction pour ceux-ci qu’il a accepté un travail au Tribunal ecclésiastique de Québec. A Sainte-Anne-des-Monts ou il a besogné en paroisse, il a participé à l’animation de nombreuses sessions de préparation au mariage. Dans ces ressourcements, plusieurs fiancés ont décidé de se laisser.

Ces gens qui projetaient de se marier réalisaient qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre et qu’ils étaient mieux d’arrêter leur relation immédiatement que de continuer une aventure vouée à l’échec dans l’avenir.

“Au fur et à mesure que l’amour grandit, les amoureux découvrent des affinités entre eux, explique-t-il. On ne se marie pas pour la guerre civile, pour les chicanes! On le fait pour bâtir ensemble une communauté de vie et d’amour. Si ce n’est pas pour cela on se prive de l’essentiel.”

Bases du mariage
Un mariage entre une femme et un homme exige des éléments importants. Les causes qui conduisent à une déclaration de nullité révèlent plusieurs qualités requises pour s’unir.

“Le mariage est le consentement libre de deux personnes libres. Ce qui vient sérieusement brimer cette liberté peut porter atteinte à la validité de l’union”, dit Laval Lavoie, juge au tribunal ecclésiastique du plus ancien diocèse canadien, rencontré aux services diocésains.

Il ajoute: “Je crois qu’il y a aussi la “grâce” du sacrement du mariage dont il faut tenir compte. La présence du Christ qui est vivante peut aider le couple à cheminer. Trop souvent on le met de côté.”

Choix lucide
Quand on a eu un coup de foudre, ce n’est pas facile de faire un choix lucide, admet sans hésiter l’abbé Lavoie.

Il se souvient d’un cas: “Tous autour d’eux disaient que l’engagement ne fonctionnerait guère. Les deux seuls pour qui ça tenait debout étaient ceux qui voulaient se marier. Ils disaient: “On s’aime!”, mais ils n’étaient pas capables de répondre à la question “C’est quoi aimer?”

Obtenir une déclaration en nullité
Des centaines d’amoureux unissent leurs destinées dans de mauvaises conditions. Le discernement objectif qui tient compte de la liberté n’est pas toujours présent. Les relations difficiles conduisent généralement à un divorce. Pres de 50% des mariages du continent américain finissent dans cette situation. L’Église ne reconnait pas ces ruptures. Pour elle, l’union maritale demeure valide jusqu’à preuve du contraire. Les huit tribunaux ecclésiastiques régionaux du Canada sont là pour discerner les raisons profondes qui poussent deux personnes à se marier.

“La nullité peut être thérapeutique, lance le spécialiste en droit canon Elle permet de tourner la page et de voir l’avenir sous un autre jour après un regard lucide sur le passé. C’est entendu que pour certaines personnes le processus peut être difficile, mais ce n’est pas le cas de la majorité des individus”.

Au moment de la célébration à l’église, est-ce qu’il y a eu un lien qui s’est formé? Est-ce que les points forts de l’union sacramentelle étaient là? C’est ce qui sera analysé lors des rencontres.

Après un premier rendez-vous d’exploration (qui est sans frais administratif) a l’évêché du diocèse, s’il y a de la matière pour aller plus loin, l’avocat prépare un dossier pour le tribunal. Plus de 90% des demandes qui sont acheminées conduisent à une déclaration de nullité.
Lorsque l’étude de la requête débute officiellement, les deux conjoints et leurs témoins sont entendus. Contrairement aux tribunaux civils, il n’y a pas d’affrontements. Les auditions se font individuellement. Elles sont cependant enregistrées et retranscrites. Si un conjoint ne participe pas, la démarche se poursuit.

“On demande qu’il y ait des témoins, explique l’abbé Lavoie. Pas n’importe qui! Habituellement ce sont des gens qui ont connu intimement le couple au moment de leur union et après.”

Après un débat entre spécialistes, le dossier sera confié à un juge qui prononcera le jugement “valide” ou “nul”. S’il y a nullité, le tribunal d’appel du Canada de l’Église canadienne qui est situé à Ottawa, devra donner la même conclusion. Lors de résultats opposés, la cause sera tranchée par le Vatican. Il est rare que les membres de la curie romains interviennent.

Prix
Le demandeur aura défrayé de 1000$ a 300$, selon le tribunal, pour couvrir les frais.

“Ce qui est demandé aux bénéficiaires à Québec (1000$) ne couvre que 30% des frais réels. Ce sont les diocèses qui, selon leur population, paient la différence. Le tribunal d’Ottawa a décidé, il y a quelques mois, de faire payer les véritables couts de la cause”, tient-il à préciser.

Cependant, a l’occasion, il est possible d’alléger les obligations financières selon les possibilités de payer des personnes concernées. Il faut prouver sa situation financière précaire.

Motifs invoqués
“Les tribunaux de l’Église portent une grande attention a tout ce qui pourrait venir supprimer ou troubler gravement le libre consentement des époux: violence, pressions, crainte, tromperies, écrit Michel Legrain dans son livre “Remariage et communautés chrétiennes” publié aux éditions Salvator en 1991. De plus, celui qui déclarerait vouloir se marier devant l’Église catholique ne se marierait pas validement s’il excluait d’une volonté bien résolue un point tenu pour capital, telles : la fidélité conjugale, la fécondité du couple la permanence du mariage ou sa sacramentalité. »

Il continue : « Sont aussi inapte au mariage religieux les personnes qui ne bénéficient ni du discernement ni de la maturité psycho-affective suffisants pour évaluer raisonnablement et sainement ce a quoi elles prétendent s’engager en se mariant devant l’Église. »

Laval Lavoie donne d’autres causes possibles pour obtenir une nullité : ne pas vouloir vivre une communauté de vie et d’amour contribuant à l’épanouissement des époux, l’homosexualité, la nymphomanie, l’alcoolisme au moment de l’engagement, l’impuissance et la non-consommation.

Enfin, certaines formes de maladies mentales graves – même dans les intervalles de lucidité – peuvent conduire au verdict de nullité. Dans ces cas, c’est la liberté mentale qui est en cause.

Depuis le concile Vatican II, le droit canon s’est rapproché des sciences modernes (médecine, psychologie, psychiatrie, etc.) pour établir des éléments essentiels de l’union sacramentelle.

« Le « oui » que j’ai prononcé est-ce qu’il m’engage vraiment? Est-ce qu’il a pris tout mon être? Si je commence à me chicaner dès la première contrariété, que j’ai un caractère impossible et que je n’essaie pas de m’améliorer, je rends la communauté de vie et d’amour impossible. Moins un mariage dure longtemps, plus on a la preuve de sa légèreté », conclut-il.

Tiré de la Revue Notre-Dame du Cap, avril 1996, pp. 18 à 20. Revue conservée dans la Bibliothèque du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Les besoins affectifs des hommes


Par Benoit Voyer
1er juillet 2024

Tous les humains ont des besoins affectifs. En revanche, ceux-ci diffèrent quelque peu selon qu’il ou qu’elle soit un homme ou une femme. Deux verbes pourraient caractériser chacun des genres. “Être” pour la gent féminine et “faire” pour son vis à vis masculin.

Pour se sentir aimée, la femme a notamment besoin de conversations, d’écoute, de temps pris ensemble et de petites attentions. Elle conjugue les temps du verbe “être”.

Puisque l’homme décline le verbe “faire”, sa compétence a besoin d’être reconnue.

Ainsi donc, il a besoin de se sentir admiré, salué au passage, complimenté, admiré pour ce qu’il est et respecté dans ses valeurs profondes. En lui, le respect est associé à un haut niveau de compétence et de reconnaissance de la part de l’autre.

Et puis, en couple, il a besoin de sentir qu’il a sa place au sein de la relation. Il aime être inclus dans tous les aspects de sa vie à deux et être présenté aux autres. Et il déteste se sentir comme étant un filet de sécurité matériel pour sa partenaire.

Sur le plan physique, il a un grand besoin d’être touché. Il sent l’amour à travers l’affection physique. A travers ses relations sexuelles, il comble son besoin d’être en connexion émotive et se sentir désiré. Et s’il satisfait sa partenaire, cela augmentera sont besoin d’être compétent.

Aussi, l’homme apprécie l’honnêteté et se sentir soutenu dans ce qu’il fait et réalise.

Et, bien entendu, comme la femme, il aime beaucoup les moments de qualité en tête à tête.

Pensée du jour


 

Mes humbles prières

(Photo: Benoit Voyer)