Les voies de Dieu...


René-Étienne Voyer (1715-1785)

La rivière Chaudière, a Sainte-Marie, devant l'ancienne propriété de René-Étienne Voyer


Par Benoit Voyer
7 décembre 2024

René Voyer nait le 11 novembre 1715[1] à Beaufort-en-Vallée[2], en Anjou. Il est le fils de René Voyer, fils de René Voyer et Simonne Thourault, et de Marie Bellanger, fille de Pierre Bellanger et Marie Couet, qui ont uni leurs destinées dans l’église Notre-Dame, à Beaufort-en-Vallée, en Anjou, le 26 juin 1710[3].

Il est le frère ainé de Marie (née le 27 juin 1717) et Adrien (né le 4 octobre 1721). Adrien épousera Françoise Busque, fille de Jean-François Busque et Michelle Renault, le 23 novembre 1751, à Beaufort-en-Vallée[4]. Il passera sa vie dans son patelin natal et deviendra serrurier. Il y décédera le 19 mai 1794, vers 7h du matin[5].

Dans certaines régions de France, le prix du sel qu’on utilise pour la conservation des aliments est fort élevé et est l’objet d’une taxe spéciale.[6] René Voyer, comme plusieurs autres, en achète illégalement afin de le revendre dans son milieu[7]. Malheureusement, il se fait prendre la main dans le sac. René est condamné pour trafic de sel par le système judicaire royal[8]. Ainsi donc il est un « faux saulnier » [9].

Sa condamnation : La prison à vie ou l’extradition permanente dans la colonie de la Nouvelle-France ou il devra se mettre un certain temps au service de “l’habitant” ou de la “milice” avant de retrouver sa pleine liberté.[10]

C’est ainsi que René, un célibataire de 30 ans, est obligé, bien malgré lui, de quitter sa région natale, l’Anjou. Il ne choisit donc pas de migrer en Amérique.

Avec d’autres prisonniers, il est embarqué à La Rochelle[11]. Il part pour un long voyage en bateau de la compagnie de Fonville[12] de la France jusqu’au port de Québec.

Le 11 juillet 1744, il arrive à Québec. Lui et plusieurs autres prisonniers débarquent du navire malade. Sa mauvaise condition physique nécessite des soins. De plus, on le sait, l’hygiène et la nourriture sur les bateaux laissent souvent à désirer. Cela ne doit pas avoir aidé à le garder une bonne santé.

Sans tarder, il est hospitalisé à l’Hôtel-Dieu du Précieux-Sang. Il en ressortira le 5 aout. Durant ses semaines de soins, il donne quelques renseignements à son sujet. Ceux-ci seront notés dans le registre des malades. Dans sa déclaration, on note qu’il s’appelle « Étienne ».

En 1744, l’église catholique est dirigée par Mgr de Pontbriand, arrivé à Québec en aout 1741.

Depuis plusieurs années, la population de la Nouvelle-France est en forte croissance. Les dirigeants décident donc d’ouvrir de nouveaux territoires à la colonisation. C’est ainsi que le 23 septembre 1736, le marquis de Beauharnois, gouverneur de la Nouvelle-France, concède à Thomas-Louis Taschereau, une seigneurie qui couvre une étendue de trois lieus des deux côtés de la rivière Chaudière.[13] Celle-ci est baptisée du nom de Sainte-Marie de la Nouvelle-Beauce et deviendra une mission catholique en 1738 et une paroisse en 1744.

Étienne Voyer et plusieurs habitants de l’île d’Orléans flairent la bonne affaire. Ils s’y établiront.[14]

Le 28 février 1746, le seigneur Tashereau donne un terrain à la fabrique pour la construction d’une petite église catholique. Le voisin de ce terrain est « Voyer ». Ce dernier cultive une propriété de trois arpents de front sur une profondeur de 40 arpents.[15]

Durant ses premiers mois à Sainte-Marie, le travail d’Étienne est principalement de « faire de la terre », c’est-à-dire de défricher la forêt ancestrale. Il fallait jusqu’à trois ans de travail pour rendre une terre cultivable.

En 1748, dans la nouvelle seigneurie de Sainte-Marie, en Nouvelle-Beauce, on ouvre un nouveau cimetière. Il est voisin de la terre d’Étienne. [16]

Le 7 février 1750, Étienne Voyer épouse dans la petite église catholique de Sainte-Marie Magdeleine Dupont.[17] Leur convention de mariage sera signée le 20 juin 1750 à la greffe du notaire Claude Barolet[18].

En 1751, 1752 et 1754, Étienne et Magdeleine donnent naissance à Thérèse, Étienne et Louis.

En 1754, à Sainte-Marie, on construit une première église en bois. Le temple devient voisin de la terre d’Étienne et Magdeleine.

En 1755, le conflit entre les colonies anglaises et françaises est bien amorcé en Nouvelle-France. Durant cet été, l’Hôtel-Dieu de Québec ou a été soigné Étienne a l’été 1744, est la proie des flammes.

En 1756 et 1758, Étienne et Magdeleine donnent naissance à Louis et Julienne.

En juillet 1759 a lieu le siège de Québec. Après d’importants bombardements sur la petite ville de Québec, le 18 septembre 1759 Québec capitule aux mains des Anglais.

Mgr de Pontbriand, l’évêque de la Nouvelle-France, est conciliant avec l’envahisseur britannique. Il demande la même attitude de la part des catholiques. Il veut à tout prix préserver l’Église canadienne et éviter qu’elle devienne anglicane. Il décédera le 8 juin 1760, quelques mois avant la capitulation de Montréal en septembre 1760.[19] Puisque l’envahisseur est hostile au catholicisme, il n’y aura pas d’évêque à Québec jusqu’en 1766.[20]

En 1760, Étienne et Magdeleine donnent naissance à René. Son nom est fort probablement donné en hommage au grand-père d’Étienne.

Le recensement de 1762 permet d’apprendre qu’Étienne et Madeleine comptent 3 “enfants mâles au-dessous de 15 ans” et 3 enfants femelles”. Ils possèdent trois arpents de terre et 9 en semences, un boeuf, deux vaches, deux “taurailles”, etc.[21]

En 1763, année de la fin du Régime français, débuté en 1674[22], Étienne et Magdeleine donnent naissance à Marie-Madeleine.

En cette année 1763 est signé le Traité de Paris dans lequel la France cède presque l’entièreté de ses possessions territoriales en Amérique du Nord, dont le Canada, aux Britanniques. Londres adopte la Proclamation royale et crée la « Province of Quebec ». C’est la naissance du Régime britannique en Amérique. Les Anglais voudront à partir de ce moment « britanniser » son nouveau territoire par l’immigration et l’assimilation de la population francophone, qui compte environ 60 000 habitants.[23]

Les affaires administratives et religieuses passent ainsi sous la domination de l’Angleterre.

Marie-Claire Fleury de la Gorgendière, devenue seigneuresse à la suite du décès de son mari, procède au règlement de la succession et régularise les titres de propriétés de ses censitaires.[24] Puisqu’Étienne n’avait reçu qu’une concession verbale, on lui concède le lot 52. L’acte est enregistré dans le registre du notaire Pierre Parent le 26 février 1764.[25]

En 1765, Étienne et Magdeleine donnent naissance à des jumeaux : Jean-Baptiste et Jacques-François. Ils décéderont la même année, de même que le petit Étienne.

En 1766 et 1768, Étienne et Magdeleine donnent naissance à Jean-Baptiste et Marguerite.

Le 22 juin 1774, le roi Georges III ratifie l’Acte de Québec. Il sera permis au Canadiens français le droit de conserver leur langue, leur droit civil et la religion catholique.[26]

Devant la faible immigration britannique dans la « Province of Quebec », « le mécontentement des Canadiens d’origine française et le contexte tendu dans les Treize colonies américaines obligent Londres à faire preuve de réalisme et à écouter les conseils du gouverneur Guy Carleton. Ce dernier recommandait de renoncer au projet d’assimiler les Canadiens pour entretenir l’harmonie et faciliter la gestion de la colonie. Sa position reçut des appuis à Londres, notamment parmi ceux qui ne voulaient pas répéter les erreurs commises en Irlande.

Les mesures importantes instaurées en 1774 sont le rétablissement des lois civiles françaises et du régime seigneurial, l’élargissement considérable de la Province of Quebec et l’abolition du serment du test. Celui-ci, en obligeant les individus à renier l’autorité papale et la transsubstantiation du Christ dans l’Eucharistie, restreignait l’accès des catholiques français aux charges publiques.

Un Conseil législatif, dont les membres sont toutefois nommés par le gouverneur, est aussi instauré par l’Acte de Québec. Des Canadiens français catholiques seront nommés par le gouverneur et vont pouvoir siéger au sein de ce nouveau conseil. […]

Les diverses mesures mises en place par l’Acte de Québec plaisent bien entendu aux élites seigneuriales canadiennes et à l’Église catholique, mais déplaisent en revanche aux marchands britanniques de Montréal et de Québec, qui voient les nouvelles mesures comme une victoire des catholiques français. L’élargissement d’une province « papiste » sur les terres fertiles de l’Ohio crée aussi du mécontentement dans les Treize colonies et contribue à la Révolution américaine.

Si on prend la nation québécoise comme objet d’étude, l’Acte de Québec incarne une forme de renaissance. Évidemment, sur le terrain, l’application de la Proclamation royale était déjà assez souple en réalité. Néanmoins, en 1774, une nation conquise dont le destin était de disparaître se voit tout à coup reconnue par son conquérant, qui renonce officiellement à l’assimiler, lui redonne ses institutions et lui permet de continuer d’exister.

À première vue, cette nation issue de la colonisation française semble ainsi se voir offrir un nouvel horizon des possibles, lui permettant d’espérer et de se projeter dans l’avenir. »[27]

A Sainte-Marie, en 1778, on construit une chapelle en bois consacrée à sainte Anne. Ce lieu de piété a pour but de satisfaire la dévotion envers la grand-mère de Jésus des catholiques de la seigneurie et implorer cette dernière de les préserver des dégâts de inondations.

En 1781, le curé Jean-Marie Verreau et le seigneur Gabriel-Elzéar Taschereau font construire une deuxième église. Celle-ci sera en pierre et remplacera la précédente faite de bois.

Le 30 juillet 1785, la justice ordonne[28] à la seigneurie de Sainte-Marie et ses habitants de procéder aux réparations des ponts sur son territoire et l’élargissement du chemin du roy. La terre de la famille d’Étienne Voyer figure sur la liste des propriétés touchées. Le jugement stipule que les travaux devront être terminés au plus tard le 26 juillet 1786.

Étienne Voyer, ne verra pas la fin des travaux puisque qu’il décède le 8 décembre 1785, à Sainte-Marie. Ses funérailles sont célébrées le 10 décembre dans l’église paroissiale[29], située juste à côté de sa propriété et il est inhumé dans le cimetière de Sainte-Marie ou on enterre les défunts de la seigneurie depuis 1748. Il y rejoint ses quatre enfants nés en bas âges.

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[1] Le 5 aout 1744, durant son séjour à l’Hôtel-Dieu de Québec, Étienne déclare qu’il a 30 ans. La note est inscrite au registre. S’il a 30 ans, il serait né vers 1714. Manon Mailhiot et moi avons regardé page par page les registres de la paroisse Notre-Dame de Beaufort en Vallée de 1709 à 1724. Il n’y a aucune trace d’Étienne Voyer. Cependant, puisqu’ il serait né vers 1714, nous avons la conviction qu’en réalité Étienne est René Voyer né en novembre 1715. Trois remarques : La première est que le prénom « Étienne » pourrait être un dérivé de “et renne” (à prononcer : « et René »). Puisque la calligraphie dans les registres laisse parfois à désirer, cette réalité est possible. En second lieu, il serait intéressant de se transporter dans le temps pour écouter notre sujet parler. Roule-t-il ses « R » lorsqu’il parle ? Ainsi, lors de son inscription à l’Hôtel-Dieu, lorsqu’il a dit « Je m’appelle : Erenne Voyer », la personne qui a pris la note aurait pu comprendre « Étienne ». Enfin, est-ce que l’homme aurait volontairement décidé de changer son prénom sur le bateau entre la France et le Port de Québec ? L’historienne Josiane Paul, dans sa thèse universitaire publiée sous le titre : “Exilés au nom du roi – Les fils de famille et les faux-sauniers en Nouvelle-France 1723-1749" (Septentrion, 2008) explique que cela était une pratique régulière. Ainsi donc, la recherche n’est pas terminée. Nous avons le projet de vérifier page par page les registres de plusieurs paroisses de la région. Pour ce récit biographique, j’ai choisi d’utiliser le prénom « René » pour la partie de sa vie en Europe et « Étienne » pour sa vie en Amérique. La page du registre de l’Hôtel-Dieu de Québec: www.ancestry.ca/mediaui-viewer/collection/1030/tree/39755893/person/19875093304/media/0d57c5cc-f055-4a1e-9648-e902c2cbb1ba?galleryindex=26&sort=-created

[2] Beaufort-en-Vallée est le lieu du mariage de René Voyer et Marie Bellanger, ceux que les chercheurs affirment de plus en plus être ses parents. Leur union a été célébrée le 26 juin 1710 en l’église Notre-Dame. Tout porte à croire qu’il s’agit des parents de René-Etienne. En 1744, lors de sa déclaration à l’Hotel-Dieu de Québec, il dit que ses parents portent les noms de Voyer et Bellanger.

[3] Cf. Mariage René Voyer et Marie Bellanger. "Beaufort en Vallée - Notre-Dame - Registre 1710-1719" (page 22) https://recherche-archives.maine-et-loire.fr/v2/ad49/visualiseur/registre.html?id=490005246

[4] Cf.Fiche Mariage Adrien Voyer et Françoise Busque www.filae.com/v4/genealogie/searchresults.mvc/viewerwithoutimage?actId=ec5c8f34-48e6-4a6a-b4a4-7bf57951dedc&personId=1&documentType=2&isFree=True

[5] Cf. acte de décès d’Adrien Voyer https://www.filae.com/v4/genealogie/searchresults.mvc/viewerosd?IdActe=2b61940e-6146-4396-92f8-9abd2a204695&IdPerson=1&FirstName=Adrien&LastName=Voyer&Source=Etat%20civil%20-%20Archives%20du%20Maine-et-Loire&IsFree=False&Category1=209&BaseType=8&IsFromArchives=False

[6] Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Cf. www.erudit.org/en/journals/cd/1999-n56-cd1043958/7895ac.pdf

[7] En images modernes, c’est comme s’il avait acheté 2 ou 3 caisses de cartons de cigarettes dans une réserve amérindienne pour les revendre à l’unité à quelques membres de son entourage. Le roi avait besoin de peupler ses colonies et il avait trouvé ce moyen pour le faire.

[8] Les chercheurs recherchent l’acte de condamnation.

[9] Le 5 aout 1744, à sa sortie de l’Hôtel-Dieu de Québec, Étienne déclare être un « faux saulnier ». La note est inscrite au registre. Les chercheurs espèrent trouver l’acte royal de sa condamnation. Cf. www.ancestry.ca/mediaui-viewer/collection/1030/tree/39755893/person/19875093304/media/0d57c5cc-f055-4a1e-9648-e902c2cbb1ba?galleryindex=26&sort=-created

[10] Le livre “Exilés au nom du roi – Les fils de famille et les faux saulniers en Nouvelle-France" de Josiane Paul (Septentrion) permet de mieux comprendre les condamnations royales.

[11] Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Cf. www.erudit.org/en/journals/cd/1999-n56-cd1043958/7895ac.pdf Les chercheurs recherchent le registre des départs.

[12] Selon sa déclaration lors de son hospitalisation à l’Hôtel-Dieu du Précieux-Sang a l’été 1744. Cf. www.ancestry.ca/mediaui-viewer/collection/1030/tree/39755893/person/19875093304/media/0d57c5cc-f055-4a1e-9648-e902c2cbb1ba?galleryindex=26&sort=-created

[13] Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Les chercheurs recherchent le registre des départs. Cf. www.erudit.org/en/journals/cd/1999-n56-cd1043958/7895ac.pdf

[14] Depuis sa sortie de l’Hôtel-Dieu, vit-il sur l’île d’Orléans ? C’est fort possible. Pour l’instant, il s’agit d’une hypothèse. Autre fait intéressant, en 1744, il y a déjà la famille de Joseph Voyer (1728-1753) a Sainte-Famille, un descendant de Pierre Voyer et Catherine Crampon. Pour l’instant, on n’a pas trouvé de lien de parenté.

[15] Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Les chercheurs espèrent trouver ce document. Cf. www.erudit.org/en/journals/cd/1999-n56-cd1043958/7895ac.pdf

[16] Le premier cimetière de Sainte-Marie, en Beauce, ouvre en 1748 et ferme en 1878. Le site de ce cimetière de Sainte-Marie est l’actuel stationnement situé à côté de l'église de Sainte-Marie, en Beauce. Le cimetière de jadis est sous 3 à 4 mètres de terre et de gravier ajoutés pour l'aménagement du stationnement. À la suite d’un appel communautaire, peu de dépouilles ont été exhumées du lieu. Ainsi donc, les restes d'Étienne Voyer et de plusieurs de ses enfants y sont encore inhumés. Une plaque commémorative rappelle l'existence de ce lieu. Le cimetière était jadis derrière l'église. Le lieu fait actuellement face à l'Avenue Marguerite-Bourgeoys, c'est-à-dire l'ancienne terre d'Étienne. À la suite du décès de son mari, Madeleine Dupont a migré dans la région de Kamouraska. Sa dépouille repose au cimetière Saint-Louis, de Kamouraska.

[17] Cf. www.ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_31191272?pId=15028990

[18] Cf. www.ancestry.ca/imageviewer/collections/61062/images/45894_83024005549_1547-00042?pId=1207571271

[19] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.10

[20] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.11

[21] Cf. www.ancestry.ca/mediaui-viewer/collection/1030/tree/39755893/person/19875093304/media/b6c1570c-7351-4610-b71c-43701183c18c?galleryindex=23&sort=-created

[22] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.10

[23] Cf. Martin Lavallée. « Il y a 250 ans, l’Acte de Québec redonnait vie au Canada francais », Journal de Montréal, 22 juin 2024 www.journaldemontreal.com/2024/06/22/il-y-a-250-ans-lacte-de-quebec-redonnait-vie-au-canada-francais

[24] Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Les chercheurs espèrent trouver ce document. Cf. Sylvie Tremblay. « Les Voyer : d’Étienne à Bernard, explorateur contemporain », Cap aux diamants, no 56, hiver 1999, p.52. Les chercheurs espèrent trouver ce document. Cf. www.erudit.org/en/journals/cd/1999-n56-cd1043958/7895ac.pdf

[25] Selon une recherche qu’a fait Réal Giguerre du Club riverain de généalogie, a la demande de l’auteur de ce récit, le terrain redeviendra la propriété de la famille Tashereau. En effet, en 1809, lors de la liste des censitaires, le lot leur appartenait et portait le numéro 32. Plus tard, en 1857 au cadastre seigneurial, Abraham Mercier avait 1.5 x 39 arpents ; Joachim Lemieux ( 1 x 39 arpents ) et les religieuses de la congrégation Notre-Dame 0.5 x 40 arpents. Au cadastre officiel de 1888, on donna le numéro 507 pour la partie des religieuses et la partie d'Abraham Mercier et Joachim Lemieux appartenait à Clovis Mercier sous le numéro 520.

[26] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.11

[27] Martin Lavallée. « Il y a 250 ans, l’Acte de Québec redonnait vie au Canada francais », Journal de Montréal, 22 juin 2024 www.journaldemontreal.com/2024/06/22/il-y-a-250-ans-lacte-de-quebec-redonnait-vie-au-canada-francais

[28] Procès verbal du 30 juillet 1785 numerique.banq.qc.ca/patrimoine/archives/52327/3426594

[29] Cf. www.ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_31191444?pId=15020084