Un prêtre du Zaïre au Sanctuaire
Un prêtre du Zaïre au Sanctuaire
Parmi les prêtres qui sont venus travailler à l'accueil des pèlerins au Sanctuaire, au long de l'été, il y a eu plusieurs missionnaires et prêtres de l'étranger. Le sympathique Donat Mulumba, curé de la paroisse St-Pie X de Nyikinyiki au Zaire, était parmi ceux-ci. Arrivé ici le 12 juillet, il repartira dans son pays le 12 septembre.
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Benoit Voyer
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« J'aime bien la pastorale du Sanctuaire. Comme je le dis souvent: Lorsque je viens ici, ce n'est pas nécessairement pour travailler et pour gagner quoi que ce soit. C'est avant tout pour me ressourcer. En venant à Cap-de-la-Madeleine, je prends un recul pour mieux sauter par la suite », confie-t-il. Il en est à sa 3e visite dans la région. Il était venu en 1992 et en 1995.
Les pèlerins qu'il rencontre voudraient bien l'aider en donnant un peu d'argent, car ils savent que le Zaïre est un pays extrêmement pauvre. Les conflits au Burundi et au Rwanda ne font qu'amplifier la situation économique. Il refuse ces dons et ne cesse de répéter de donner ces contributions pour le financement du Sanctuaire. « C'est eux qui décideront de m'aider ou non. L'année dernière, ils m'ont donné 1000$ avant de quitter le Canada », ajoute l'Africain.
Il trouve les Canadiens généreux, attentifs et ouverts: « Les Européens, vous les verrez toujours pressés... Ils n'ont pas le temps. Ici, les Canadiens vous diront "bonjour" ou viendront vous offrir de l'aide. Les Zaïrois sont très attentifs à cela. »
Au Zaïre, Donat Mulumba s'occupe d'une paroisse de 50 000 personnes, séparée en 3 « quasi-paroisses » qui regroupent de 5 à 8 villages. Le territoire couvre 25Km² de la province du Kasai-Oriental située au centre du pays à plusieurs heures de route de la capitale Kinshasa.
(Transcription du texte original, en vue d’une publication dans l’édition du 1er septembre 1996 de L’Hebdo Journal)
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Benoit Voyer
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« J'aime bien la pastorale du Sanctuaire. Comme je le dis souvent: Lorsque je viens ici, ce n'est pas nécessairement pour travailler et pour gagner quoi que ce soit. C'est avant tout pour me ressourcer. En venant à Cap-de-la-Madeleine, je prends un recul pour mieux sauter par la suite », confie-t-il. Il en est à sa 3e visite dans la région. Il était venu en 1992 et en 1995.
Les pèlerins qu'il rencontre voudraient bien l'aider en donnant un peu d'argent, car ils savent que le Zaïre est un pays extrêmement pauvre. Les conflits au Burundi et au Rwanda ne font qu'amplifier la situation économique. Il refuse ces dons et ne cesse de répéter de donner ces contributions pour le financement du Sanctuaire. « C'est eux qui décideront de m'aider ou non. L'année dernière, ils m'ont donné 1000$ avant de quitter le Canada », ajoute l'Africain.
Il trouve les Canadiens généreux, attentifs et ouverts: « Les Européens, vous les verrez toujours pressés... Ils n'ont pas le temps. Ici, les Canadiens vous diront "bonjour" ou viendront vous offrir de l'aide. Les Zaïrois sont très attentifs à cela. »
Au Zaïre, Donat Mulumba s'occupe d'une paroisse de 50 000 personnes, séparée en 3 « quasi-paroisses » qui regroupent de 5 à 8 villages. Le territoire couvre 25Km² de la province du Kasai-Oriental située au centre du pays à plusieurs heures de route de la capitale Kinshasa.
(Transcription du texte original, en vue d’une publication dans l’édition du 1er septembre 1996 de L’Hebdo Journal)
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