En ce 9 juillet 2024




FINANCES PERSONNELLES: Une majorité de Canadiens craint de ne pas remonter la pente
journaldemontreal.com/2024/07/09/finances-personnelles-une-majorite-de-canadiens-craint-de-ne-pas-remonter-la-pente

HYDRO-QUÉBEC: Grand projet éolien à Mashteuiatsh, des consultations à prévoir, des défis à surmonter
ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/2086613/projets-eoliens-hydro-quebec-mashteuiatsh

SANTÉ: «Préoccupant»: le virus du Nil déjà présent dans un tiers des États américains cette année
journaldemontreal.com/2024/07/09/preoccupant-le-virus-du-nil-deja-present-dans-un-tiers-des-etats-americains-cette-annee

SANTÉ QUÉBEC - Les cas de coqueluche explosent au Québec
noovo.info/nouvelle/les-cas-de-coqueluche-explosent-au-quebec.html

SANTÉ QUÉBEC: L’entrepreneur du chantier de la Maison des aînés de Havre-Saint-Pierre perd son contrat
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2086685/contrat-quebec-sqi-retard-minganie?utm_source=adestra&utm_campaign=na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.cotenord

SANTÉ QUÉBEC: Médecin radiée en Estrie: elle a laissé partir une patiente de l'urgence sans l'examiner et celle-ci a fait un AVC deux jours plus tard
journaldemontreal.com/2024/07/08/une-medecin-de-lestrie-a-laisse-partir-une-patiente-de-lurgence-sans-lexaminer-et-celle-ci-a-fait-un-avc-deux-jours-plus-tard

SANTÉ QUÉBEC: Dubé sur la Côte-Nord «afin d’avoir l’heure juste» au sujet des équipes volantes
journaldemontreal.com/2024/07/08/equipe-volante--dube-sur-la-cote-nord--afin-davoir-lheure-juste

SANTÉ QUÉBEC: Le Dr Hugues De Lachevrotière nommé syndic adjoint au Collège des médecins du Québec. Il a notamment travaillé a l'Hôpital Pierre Le Gardeur
cmq.org/fr/actualites/nomination-hugues-de-lachevrotiere-syndic-adjoint

SANTÉ CANADA: Patients traités d’un cancer aux États-Unis : la C.-B. a dépensé 16 millions $ en un an
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2086741/traitement-cancer-bellingham-cout-washington?utm_source=adestra&utm_campaign=na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.cb

SANTÉ CANADA: En chirurgie générale, l’Association médicale de l’Alberta signale une pénurie de personnel
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2086737/chirurgie-urgence-penurie-personnel-medical?utm_source=adestra&utm_campaign=na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.alberta

On ne peut empêcher un homme


Ton corps si doux de femme me donne envie de toi.
Ton sourire magicien sème en moi un nouveau printemps.
Le temps a beau s'enfuir, mais je n'oublie pas
Ces moments passés tout auprès de toi.

On ne peut empêcher un homme de tomber amoureux
De la mélodie d'un coeur qui le rend si heureux
On ne peut empêcher l'amour d'apparaître au premier jour
Comme un mystère passé tout au fond de lui.

Benoit Voyer
Inédit 1982

Nouvelles religions: A l'écoute des signes des temps

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (1997)

Depuis environ 15 ans, les grandes Église du monde ont multiplié les études pour savoir à quels besoins répondent les milliers de nouvelles religiosités qui existent autour du globe et pourquoi les gens délaissent les grandes religions comme l’Église catholique. Elles cherchent à bien interpréter les « signes des temps ».

En 1991, lors d’une réunion des cardinaux du monde entier – convoquée par le pape Jean-Paul II -, le terme « signe des temps » est revenu souvent dans le discours au sujet des nouveaux groupes spirituels. Cette expression n’était pas nouvelle pour les membres du consistoire et l’ensemble du catholicisme puisque le pape Jean XXIII l’avait déjà utilisée lors de la convocation du concile Vatican II, il y a plus de 30 ans.

« Ces signes sont des interpellations adressées aux grandes Églises et une révélation des besoins profonds qui se manifestent dans cette recherche spirituelle des gens », dit Bertrand Ouellet, directeur général du Centre d’études sur les nouvelles religions.

« Il ne faut pas partir en guerre contre tel ou tel groupe », ajoute-t-il. « Ce serait comme partir en guerre contre une pâtisserie qui a du succès parce que ses gâteaux sont bons. Il faut dire pourquoi ils sont délicieux et pourquoi les gens les achètent. »

Il refuse de passer un jugement de valeurs en parlant de bons ou de mauvais regroupements. Pour lui, ils existent parce qu’il y a une soif de spiritualité dans la société. Les termes religieux sont présentement à la mode, même à la télévision, au cinéma et dans les chansons populaires (« Seigneur », de Kevin Parent en est l’exemple).

Pour diverses raisons, l’Église catholique se trouve discréditée dans cette recherche. Le jugement est sans appel. Les gens cherchent ailleurs », explique M. Ouellet.

Discernement
Le discernement spirituel n’est pas facile et ne peut pas se faire rapidement. L’époque de « hors de l’Église point de salut » est révolue. Bertrand Ouellet explique qu’une autre génération a réglé ce problème. Les grandes religions (dont celle de Rome) sont maintenant plus ouvertes au pluralisme et a l’existence de la vérité chez les autres et au dialogue entre les religions.

« Ce n’est pas simple, mais il y a des moyens pour vivre ça avec sérénité », encourage-t-il.

Quand un membre de la famille se joint à un nouveau groupe religieux, il ne faut pas paniquer, ne pas choisir la confrontation, essayer de construire sur la relation qui existe et parler en « je ». Ces règles sont élémentaires. Ensuite, il faut se documenter sur le groupe en question, continuer à accueillir et écouter l’autre et, enfin, demander de l’aide à une organisation comme le Centre d’informations sur les nouvelles religions qui offre un soutien aux familles et aux individus ou au monastère qui donne des soirées-conférences sur le sujet et qui offre un service d’accompagnement individuel.

« Le rassemblement des cardinaux disait qu’il ne faut jamais avoir une attitude négative envers ces groupes. Il faut que les Catholiques les considèrent comme des personnes pour qui le Christ a également donné sa vie », demande Bertrand Ouellet.

Tiré de Trinité - Le bulletin d’informations de la Maison de spiritualité des Trinitaires de Granby. Janvier 1997, p. 3. Copies conservées chez Bibliothèque et archives nationale du Québec, a Montréal, et a la Société d'histoire de la Haute Yamaska (fonds P049), a Granby.

"J'ai senti la présence de Dieu"


Par Benoit Voyer (1997)

Depuis 1975, Pauline Roy, de Sainte-Cécile-de-Milton, fréquente le groupe de prières qui se réunit à chaque lundi soir au Monastère des Trinitaires. Elle a rarement manqué ce rendez-vous hebdomadaire qui l’aide à vivre la routine de son quotidien de mère.
« C’est mieux qu’un remède… ça m’aide à embellir ma vie », lance-t-elle. « C’est ma nourriture. Quand je n’y vais pas, il y a un vide en moi. C’est entendu qu’il y a des fois ou je suis fatigué, mais je dis : Seigneur, j’y vais pour toi. Je reviens toujours reposée. »
Jean-Paul Regimbal Quand elle parle de ces années, Pauline Roy ne peut s’empêcher de se souvenir du défunt père Jean-Paul Regimbal, initiateur de ce mouvement spirituel. Ce religieux occupe une place de choix dans son cœur.
« Ce qui m’a frappé chez lui, c’est sa simplicité. Il avait un véritable cœur d’enfant. Je suis certaine qu’il aide encore les gens au ciel. C’est un saint, j’en suis certaine. Dieu a passé et passe encore par lui », raconte cette femme qui avait 29 ans au moment ou elle a découvert le grand amour que Dieu lui porte.
Pauline Roy n’a pas connu intimement le père Regimbal, mais l’a côtoyé dans le groupe de soutien du centre de ressourcement spirituel et dans les rassemblements qu’il animait.
Rencontre de Dieu « En 1975, on peut dire que j’ai senti la présence de Dieu », insiste la dame qui est maintenant au début de la cinquantaine. « C’était comme le jour d’une noce. Pour reprendre ce que disait le père Jean-Paul : des fois, on voudrait bien se retrouver dans notre petit salon, les deux pieds bien allongés sur le divan et manger du popcorn en écoutant la télévision… Mais quand on fait une rencontre personnelle avec Dieu, on ne peut pas faire la sourde oreille quand il dit : Avance au large… J’ai besoin de toi ».
Mme Roy considère que sa foi était attiédie en ces années. Elle allait à la messe par habitude. Ce premier contact avec le groupe de prières qui se réassemblait a Mont Sacré-Cœur de Granby, sous la direction du frère Jean-Jacques Cusson, lui a fait découvrir la richesse et la tendresse de Dieu.
« Dieu m’a fait goûter à son amour. Un mois après cette rencontre, je me retrouvais dans une retraite ou le Seigneur m’a comblée. L’eucharistie, la prière, la Parole de Dieu n’avaient plus la même saveur pour moi. J’ai compris que ce n’était pas Dieu qui m’avait laissé tomber, mais que c’était moi qui s’était éloigné de lui. Son amour, je ne peux plus m’en passer », avoue-t-elle.
Sensiblerie? Pauline Roy s’en défend bien. Pour elle, Dieu a un plan d’amour pour chaque personne. Mais il faut lui laisser une place pour se manifester.
Tiré de Trinité - Le bulletin d’informations de la Maison de spiritualité des Trinitaires de Granby. Janvier 1997, p. 3. Copie conservée chez Bibliothèque et archives nationale du Québec, a Montréal.

Expérience de guérison du coeur

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (1997)

L’Agapethérapie n’est pas une nouvelle thérapie ou une médecine alternative. Il s’agit d’un complément à la psychologie et à la science de la santé. Il prend sa racine dans la spiritualité catholique.

« Agapè est un mot grec qui veut dire amour », explique le père Michel Vigneau. « L’Agapethérapie, je crois que c’est bien dit, mais ne rend pas vraiment ce qu’est cette expérience ».

Pour lui, il s’agit d’un moment de rencontre avec le Christ ressuscité, libérateur et rédempteur. « Au fond, c’est Jésus qui vient dire que dans ce que tu vis, ce que tu es, tes souffrances, tes échecs… qu’il est avec toi », ajoute le religieux.

L’Agapethérapie c’est avant tout une expérimentation ou la personne donne l’opportunité au Fils de Dieu de lui dire qu’il est toujours avec lui. Dans ses sessions, M. Vigneau met beaucoup plus l’accent sur l’Agape que la thérapie. Il ne se fait pas d’illusions : Dans 4 1/2 jours une personne ne règle pas toute sa vie.

Les ressourcements ne sont pas donnés et accompagnés par des thérapeutes. Ils sont proposés par des religieux et de « sages laïcs ».
« Ce qu’on offre, c’est vraiment une session ou je regarde ma vie, poursuit l’homme de prières. Pendant la semaine, je reprends les étapes de celle-ci. Pas seulement les blessures… Les beaux moments aussi! »

Il poursuit : « Au fond, je revois mon existence sous le regard d’amour de Jésus-Christ. Je me laisse regarder par Jésus qui vient me libérer, c’est-à-dire qu’il vient d’abord me dire qu’il m’aime dans ce que je suis et qu’il vient m’enlever beaucoup de culpabilité. »

La deuxième dimension de cette rencontre est centrée sur le pardon.
Le père Vigneau croit que pardonner, c’est aimer et délier l’autre du poids de la culpabilité.

« Par la grâce de l’Esprit, je peux me déculpabiliser de ce poids que je porte et qui est souvent plus lourd que ce que je devrais porter. Nous prenons souvent plus de responsabilités que nous devrions en prendre, car il y a des fardeaux que nous portons, dont nous ne sommes point responsables », dit-il.

L’Agapethérapie c’est le temps qu’une personne se donne pour se laisser dire par ses accompagnateurs – car le Christ passe par les autres – que dans ce qu’il a vécu, ce qu’il est, qu’il est un enfant de Dieu qui a le privilège d’avoir part à l’amour.

Michel Vigneau insiste au long de l’Agapethérapie sur la conception qu’un individu peut avoir de Dieu parce que les Québécois ont souvent été éduqués avec la notion que Dieu juge, qu’ils ont des comptes à lui rendre, qu’il est un Père préfet de discipline, etc. Son désir est de montrer une autre image de Dieu et de l’être humain.

L’Agapethérapie c’est un peu de la psycho-spiritualité. « Je veux être clair : Nous ne sommes pas des psychologues, des thérapeutes, et nous ne voulons absolument pas prendre cette place… D’ailleurs, les gens qui participent et qui ont des thérapies avec des spécialistes, je veux qu’ils continuent leur accompagnement », conclut le Trinitaire.

Tiré de Trinité - Le bulletin d’informations de la Maison de spiritualité des Trinitaires de Granby. Janvier 1997, p. 2. Copies conservées chez Bibliothèque et archives nationale du Québec, a Montréal, et a la Société d'histoire de la Haute Yamaska (fonds P049), a Granby.

Mes humbles prières

(Photo: Benoit Voyer)