"Hier, c'est dans le temple sacré de mon automobile que j'ai prié le Dieu de l'impossible"
18 avril 2025
Hier, c'était le 5e jour de ma montée pascale.
En ces années difficiles au Québec pour le christianisme et, de manière toute particulière pour la tradition catholique, il faut absolument garder accessibles des endroits ou une possible expérience de rencontre spirituelle intense puisse se faire. Une cathédrale est un de ces lieux.
Brièvement de passage a Saint-Jérôme, dans les Laurentides, je me suis rendu a la cathédrale afin de me recueillir a la tombe de la bienheureuse Marie-Anne Blondin dont c'est la mémoire liturgique aujourd'hui et méditer un peu en ce jeudi saint.
Malheureusement, vers midi, je n'ai pas pu entrer dans le lieu de prière. Toutes les portes étaient barrées, le grillage de sécurité bien verrouillé et le secrétariat fermé pour les jours saints.
Malheureusement, vers midi, je n'ai pas pu entrer dans le lieu de prière. Toutes les portes étaient barrées, le grillage de sécurité bien verrouillé et le secrétariat fermé pour les jours saints.
La situation est triste. C'est la semaine sainte et il n'y a aucun moyen de me recueillir dans l'église mère de ce diocèse qui est aussi l'église de son évêque, Mgr Raymond Poisson, sauf durant les heures des célébrations qui ne sont pas adaptées aux horaires des gens qui ne sont pas encore a leur retraite. En exemple, mardi dernier, la messe chrismale dans cette cathédrale était a 14h30, en plein coeur d'un jour de semaine. Il est clair que la clientèle cible avait plus de 65 ans.
En ces années difficiles au Québec pour le christianisme et, de manière toute particulière pour la tradition catholique, il faut absolument garder accessibles des endroits ou une possible expérience de rencontre spirituelle intense puisse se faire. Une cathédrale est un de ces lieux.
Ainsi donc, hier, c'est dans le temple sacré de mon automobile que j'ai prié le "Dieu de l'impossible".