En ce 2 mai 2025

Parole et Vie animée par Roland Leclerc No 1 (1993)


Émission de télévision Parole et Vie animée par Roland Leclerc No 1 (1993)

Au programme: 

1- La chronique biblique de Bertrand Ouellet: Quel texte du Nouveau Testament a été écrit en premier? 

2- Portrait de Robert Lebel, prêtre catholique et auteur-compositeur 

3- Chronique Femmes d'évangile avec Lorraine Caza: Marie et Élizabeth 

4- Le courrier de l'évêque avec Mgr Paul-Émile Charbonneau: Catholique et Musulman - Un mariage possible? 

5- La Paroisse Saint-François-de-Sales, a Longueuil 

6- Les moines cisterciens de Rougemont chantent une prière a Marie 

7- Le père Benoit Lacroix (Joachim Lacroix de son vrai nom) parle de l'orgue et de l'organiste de sa paroisse 

8- Entretien avec Fernand Carrier de la Paroisse Saint-Vincent-de-Paul, a Longueuil 

9- La chronique Pour une foi qu'on se parle animée par Yvon Cousineau. Une table ronde avec 6 jeunes: Les médias et la foi 

10- Chronique Sur les rayons avec Charlotte Sassville: Proposition de quelques livres. 

11- Réflexion d'André Beauchamp sur les rites et les symboles 

12- Le comédien Paul Boissonneault lit un extrait de la bible.

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Tiré de: P049 Parole et Vie Ep 01 (Fonds Benoit Voyer) 
Société d'histoire de la Haute-Yamaska, a Granby

Jésus et la souffrance


Jésus et la souffrance

A la lumière des évangiles, nous devons alléguer que Jésus-Christ ne fut guère favorable à la souffrance parce qu’il nous convie à la combattre comme lui-même.

Cernons diverses réalités du Fils de Dieu devant la peine. Pour mieux comprendre, je vous invite à lire les références bibliques qui se retrouvent après chaque affirmation.

Jésus a connu la souffrance (Cf. Jn 11,35; Mc 8,17; Mc 14,50; Mc 15, 16-20), il a eu de la difficulté à l’accepter (Cf. Mc 14,35-36a; Lc 22,43), il a été vulnérable aux individus qui sont dans cette situation que soit physiquement (Cf. Mc 1, 29-31; Mc 5, 25-34; Lc 7, 11-17; Mc 5, 21-24; Mc 5, 35-43; Mc 9, 14-29) et spirituellement (Cf. Mc 1, 21-28; Mc 2, 1-12; Jn 8, 1-11).

Pourtant, le Christ ne l’a pas freinée, lui qui fut le Fils de Dieu. Cela était associé à la réalité de l’incarnation qu’il venait de vivre sur la terre (Cf. Phil 2, 6-8a).

Le messie a vécu son tourment comme étant un moment privilégié de foi au Tout-Puissant (Cf. Lc 22,42; Lc 23,46) et pour aimer les autres (Cf. Mt 26,28; Lc 23,43). De la même façon, il nous invite à réagir.

Selon le rédempteur, voici comment à répondre à nos moments de douleurs : a) en la luttant; b) par la confiance (Cf. Ap 7,17; Ap 21,4); c) en allant plus loin que le mal par une appel à la perfection de l’amour ( Cf. Mt 5, 43-48) et par un appel à accomplir la volonté divine (Cf. 1 Cor 10, 31-33).

En résumé :

*Le créateur ne prescrit pas la souffrance. Elle est de notre univers fini, notre monde en attente de résurrection.

*Le désir du ciel n’est guère que je peine, mais que j’aime Dieu, que j’aie foi en lui et que j’affectionne aussi mon voisin.

*Le sauveur m’invite à combattre la douleur de toutes formes.

*Si je sais assumer mon tourment a la ressemblance du Christ, c’est-à-dire dans la confiance au Père, et la charité pour les autres, mon affliction pourra devenir semeuse de vie, porteuse d’éternité pour les autres et pour moi-même.

Sans aimer la souffrance, je peux l’apprivoiser comme étant un temps de témoignage de la tendresse divine et du prochain. C’est ainsi que mon indisposition sera source pacifiante et sereine, car l’amour qui s’y exprime me met à mon tour sur le sentier de la résurrection.

Conclusion :

Comprenons qu’il y a deux réalités à respecter en ces moments difficiles, c’est, premièrement, d’aimer Dieu et, en second lieu, son prochain. Quand je refuse le plan de Dieu sur moi, c’est alors que surgit la souffrance.

Benoit Voyer
président et directeur général du
Comité foi et culture Granby et région



(Chronique Au-delà du visible, L’Hebdo granbyen, 22 février 1995, p.8)