Le 9 mai 1641, la vénérable Jeanne Mance quitte la France en direction de la Nouvelle-France afin de consacrer le reste de sa vie aux soins des malades. La photo est une oeuvre représentant Jeanne Mance au Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu-de-Montréal.
Il y a 60 ans, Duplessis devenait premier ministre
Il y a 60 ans, Duplessis devenait premier ministre
Benoit Voyer
Duplessis ne tardait pas à retourner à Trois-Rivières, car il n’y avait pas mis les pieds durant la campagne. En chemin, c’était la tournée des paroisses en compagnie de Olier Renaud et d’autres amis. Il se faisait conduire en voiture ouverte précédée de la fanfare du village. Il s’arrêtait dans les municipalités de Berthier jusqu’à Pointe-du-Lac.
A Trois-Rivières, il n’était pas de « Monsieur Duplessis », mais simplement de « Maurice ». Les électeurs du comté étaient fiers de lui. De plus, il y avait si longtemps que la région souffrait de l’aristocratie de la ville de Québec et de la monstruosité commerciale et de l’angoisse montréalaise. Maurice Duplessis était le héros…
Élection
Cette journée du 17 aout 1936 était bien chaude. Le ciel du Québec était bleu. Il n’est pas question ici de jeu de mots, car il n’y avait vraiment pas de nuages à l’horizon.
La photographie de « Maurice » était dans de nombreuses vitrines de la ville et les électeurs venaient en grand nombres aux urnes.
En cette belle journée d’été, le futur premier ministre attendait les résultats chez sa sœur qui habitait près de la Cathédrale de l’Assomption. Rapidement, ils étaient connus : 76 candidats pour l’UN et 14 pour les libéraux. C’était un échec monumental pour Godbout qui n’était même pas réélu dans sa circonscription de l’Islet. L’UN avait 57,5% du vote populaire et les rouge 41%.
Ici, l’UN obtenait 3113 votes de plus que Philippe Bigué. Pourtant, en 1931, Duplessis devenait député avec seulement 41 votes de plus que lui. La joie était sur toutes les lèvres. Le nouveau leader de la province ne tardait pas a exiger qu’on appose un scellé aux documents du Trésor public afin d’empêcher les libéraux de les détruire. Une enquête publique était demandée.
(L’Hebdo journal, 21 juillet 1996, p. 3)
Duplessis ne tardait pas à retourner à Trois-Rivières, car il n’y avait pas mis les pieds durant la campagne. En chemin, c’était la tournée des paroisses en compagnie de Olier Renaud et d’autres amis. Il se faisait conduire en voiture ouverte précédée de la fanfare du village. Il s’arrêtait dans les municipalités de Berthier jusqu’à Pointe-du-Lac.
A Trois-Rivières, il n’était pas de « Monsieur Duplessis », mais simplement de « Maurice ». Les électeurs du comté étaient fiers de lui. De plus, il y avait si longtemps que la région souffrait de l’aristocratie de la ville de Québec et de la monstruosité commerciale et de l’angoisse montréalaise. Maurice Duplessis était le héros…
Élection
Cette journée du 17 aout 1936 était bien chaude. Le ciel du Québec était bleu. Il n’est pas question ici de jeu de mots, car il n’y avait vraiment pas de nuages à l’horizon.
La photographie de « Maurice » était dans de nombreuses vitrines de la ville et les électeurs venaient en grand nombres aux urnes.
En cette belle journée d’été, le futur premier ministre attendait les résultats chez sa sœur qui habitait près de la Cathédrale de l’Assomption. Rapidement, ils étaient connus : 76 candidats pour l’UN et 14 pour les libéraux. C’était un échec monumental pour Godbout qui n’était même pas réélu dans sa circonscription de l’Islet. L’UN avait 57,5% du vote populaire et les rouge 41%.
Ici, l’UN obtenait 3113 votes de plus que Philippe Bigué. Pourtant, en 1931, Duplessis devenait député avec seulement 41 votes de plus que lui. La joie était sur toutes les lèvres. Le nouveau leader de la province ne tardait pas a exiger qu’on appose un scellé aux documents du Trésor public afin d’empêcher les libéraux de les détruire. Une enquête publique était demandée.
(L’Hebdo journal, 21 juillet 1996, p. 3)
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