Benoit Voyer en liberté: 10/03/24

Voici ce qui retient mon attention dans les médias (mise a jour de 16h36):

TROIS-RIVIERES: Incendie de l'église Notre-Dame des Sept allégresse, sur le boul. Saint-Maurice, à Trois-Rivières. Le temple est situé a côté du sanctuaire du bienheureux Frédéric Janssone (les Franciscains) tvanouvelles.ca/2024/10/03/en-images--incendie-majeur-dans-une-eglise-a-trois-rivieres

SONDAGE: La chute de François Legault lactualite.com/politique/la-chute-de-francois-legault

PÉNURIE DE LOGEMENTS: L’organisme Cohabitation Saguenay propose un jumelage entre des colocataires
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2109364/crise-logement-loyer-colocation-organisme

MAINE ET LOIRE: La réalisatrice Annabel Loyola, marraine d’un festival de cinéma à La Flèche
presence-info.ca/article/actualite/culture/cinema/la-realisatrice-annabel-loyola-marraine-dun-festival-de-cinema-a-la-fleche

DÉMOCRATIE: La Saskatchewan officiellement en campagne électorale
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2107813/declenchement-election-provinciales-saskatchewan-deputes?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.saskatchewan

LA PAIX: Les papes à l'ONU, «une même voix pour la paix»
vaticannews.va/fr/pape/news/2024-10/les-papes-a-l-onu-une-meme-voix-pour-la-paix.html

LA PAIX: Le Pape invite à prier et jeûner pour la paix le 7 octobre
vaticannews.va/fr/pape/news/2024-10/messe-synode-pape-creer-l-harmonie-dans-la-diversite.html

Par Benoit Voyer
3 octobre 2024

Elle s’appelle Jeanne. Elle est le deuxième enfant de Jacques Le Ber, marchand prospère de Montréal, originaire de Pitres, en Normandie, et de Jeanne LeMoyne, originaire de Dieppe. Elle nait à Ville-Marie, le 4 janvier 1662. Son frère aîné s’appelle Louis. Un jour, son père deviendra le plus riche commerçant de la Nouvelle-France et Jeanne aura trois autres frères: Jacques, Jean-Vincent et Pierre.

Lors de son baptême, Paul Chomedey de Maisonneuve, cofondateur et gouverneur de Montréal, et Jeanne Mance, fondatrice et administratrice de l’Hôtel-Dieu, sont ses parrain et marraine.

Ses frères seront des hommes bien en vue dans la colonie. Louise fera du commerce comme son père. Jacques sera soldat. Jean-Vincent sera choisi très jeunes pour être commandant dans la milice de Montréal. Il mourra a l’âge de 25 ans. Enfin, Pierre deviendra religieux. Ce dernier cofondera l’institut religieux des Frères Charon destinés au soin des malades.

Seule fille de la famille, Jeanne sera choyée par ses parents et ses frères.
Son oncle est Charles Lemoyne, le fondateur de la ville de Longueuil.
De 1674 à 1677, elle étudie chez les Ursulines, à Québec. Avec les religieuses, elle s'initie à la broderie, un art dans lequel elle excelle. Fille pieuse, les Ursulines souhaitent en faire l’une d’elles, mais elle ne sent pas l’appel. Ses études terminées, Jeanne rentre à Montréal.

Et puis, pas question de se marier. A partir de 1677, elle refuse les plus beaux partis de Ville-Marie...

Jeanne a un grand attrait pour le silence, la solitude et la prière. La vie contemplative, c’est son seul intérêt.

À 18 ans, son père et sa mère, avec l’accord de François Séguenot et des Messieurs de Saint-Sulpice, responsables de la paroisse,

lui accordent le souhait de vivre en recluse dans la maison familiale. Ainsi, retirée du monde, elle ne parle presque jamais. Ses seules sorties sont pour aller à la messe, à 5h du matin, dans l’église paroissiale.

Le 5 août 1695, elle déménage dans la maison de la Congrégation de Notre-Dame où Marguerite Bourgeoys et ses compagnes l’accueillent. Elle y poursuit sa réclusion dans une minuscule pièce qui comprend une petite fenêtre ouverte sur le sanctuaire de la chapelle.

Sans cesser de prier, elle coud et brode linges et ornements liturgiques et confectionne des vêtements pour les pauvres.

Le 3 octobre 1714, à 9h, elle décède à l’âge de 52 ans.
De nos jours, Jeanne Leber repose dans la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, à Montréal.

Depuis le 28 octobre 2015, sa cause en vue d’une future béatification et canonisation est à l’étude au Vatican.

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Un livre à lire : « Jeanne LeBer, la priante et la brodeuse » de Denise Lamarche (Éditions Carte Blanche, 2004) En vente a la boutique de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, a Montréal

BENOIT VOYER

Originaire de Granby, en Estrie, Benoit Voyer travaille en santé mentale dans un hôpital lanaudois. Il habite la ville de Sainte-Julienne, dans Lanaudière. Jadis, il a œuvré dans la monde des communications, notamment a titre de journaliste spécialisé dans le domaines culturel et en sciences des religions. Bien qu'il ne soit pas toujours en accord avec les idées véhiculées par la droite, il s'intéresse au conservatisme politique, social et religieux. Il mène notamment une recherche sur Jean-Paul Regimbal (1931-1988), prêtre catholique de l'Ordre de la très sainte Trinité. En ce moment, il est en processus de relecture de vie. Il revisite ses archives personnelles. Il fait aussi une recherche sur le faux saulnier René Étienne Voyer (1715-1785), premier membre de sa lignée en Amérique et pionniers de Sainte-Marie de la Nouvelle Beauce. Le terrain qu'il a défriché et ensemencé correspond de nos jour a l'avenue Marguerite Bourgeoys et ce qui pourrait être son prolongement dans la colline jusqu'a l'autoroute 73. L'église et le premier cimetière de municipalité sont sur une parcelle du terrain qu'il a légué. Benoit Voyer offre une vision différente de la société, des nouvelles qui retiennent son attention et du contenu qu'on ne retrouve pas ailleurs sur la toile.

Benoit Voyer en liberté

En ce 3 octobre 2024

Jean LeBer, la pieuse brodeuse

Le Parc des chutes Dorwin, a Rawdon, dans la région de Lanaudière