En ce 4 mars 2025


TARIFS DOUANIERS: « Il n’y a plus de marge de manœuvre pour le Canada et le Mexique », dit Trump
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2145083/donald-trump-tarifs-canada-mexique

TARIFS DOUANIERS: Droits de douane de 25 % - « La réalité va s’imposer », dit Jean Charest
www.lapresse.ca/actualites/politique/2025-03-03/droits-de-douane-de-25/la-realite-va-s-imposer-dit-jean-charest.php

ROI CHARLES: Justin Trudeau a rencontré Charles III pour parler de l’« indépendance » du Canada
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2145013/trudeau-charles-roi-51e-etat-canada-souverainete

TRAVERSIER: A Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola, retour du service à deux navires:
monjoliette.com/traverse-sorel-tracy-saint-ignace-de-loyola-retour-du-service-a-deux-navires/

PAPE FRANCOIS: Le point sur la santé du Saint-Père
fr.zenit.org/2025/03/03/le-point-sur-la-sante-du-saint-pere/

TARIFS DOUANIERS: L’industrie canadienne de l’auto survivrait-elle aux tarifs douaniers de Trump?
TARIFS DOUANIERS: L’industrie du bois d’œuvre redoute une crise liée à l’enquête américaine
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2144792/importations-bois-foret-quotas-americain

Sainte-Julienne

 La circonscription de Rousseau


Route 125, a Sainte-Julienne,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
dans la belle région de Lanaudière.

Les nouvelles bleues


STABLEX : DE NOMBREUX EMPLOIS ET DES SOUS-TRAITANTS DE TERREBONNE MIS À RISQUE

Le candidat du Parti conservateur du Québec dans Terrebonne, Ange Claude Bigilimana, rappelle que de nombreux citoyens de Terrebonne travaillent chez Stablex, a Blainville, et que de nombreuses entreprises de Terrebonne y sont des sous-traitants. Pour le candidat conservateur, les démarches effectuées par la ville de Blainville afin de bloquer l’agrandissement du site se feraient au détriment de la ville de Terrebonne.
Par voie de communiqué, Bigilimana a lancé que « nous sommes le parti du contribuable, et le contribuable est quelqu’un qui doit pouvoir avoir un emploi [...] Stablex occupe une place importante dans l’économie régionale. Présente depuis plus de 40 ans, elle traite les matières dangereuses résiduelles. Elle est la seule à pouvoir le faire au Québec. Le Parti conservateur du Québec demande à la candidate du Parti québécois de prendre position dans ce dossier: On n’entend rien du PQ sur les enjeux locaux, à part critiquer le gouvernement en place, rien sur le transport, rien sur l’hôpital, rien sur rien. Le PQ se moque des électeurs de Terrebonne en préférant organiser un mini référendum ».
Contrairement au PQ, le PCQ a pris des engagements en faveur des citoyens dans cette campagne. Il prône une baisse des impôts, une baisse de la taxe sur l’essence, plus de transport collectif, être mieux soignés et plus rapidement, plus de garderies, plus d’écoles et de liberté de choix pour sa voiture.

SAAQCLIC «En parallèle de la commission d'enquête publique et d'indépendante, s'il y a des gens qui ont agi de manière criminelle, ils doivent être sanctionnés et la justice doit suivre son cours», affirme Éric Duhaime au sujet de SAAQClic en entrevue à LCN.
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ÉGALITÉ DES CHANCES
Hier sur le réseau X, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, a déclaré: « J’espère que les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) seront abolies au Québec et au Canada. La personne la plus compétente doit occuper la fonction la plus importante. Ce n’est pas notre orientation sexuelle, la couleur de notre peau ou notre sexe qui devrait déterminer si on obtient un job ou non. La discrimination est moralement condamnable et n’apporte jamais de meilleurs résultats. D’ailleurs, si La Presse est si soucieuse de diversité, pourquoi l’absence de diversité d’opinion parmi ses chroniqueurs? Le discours diversitaire n’est, en réalité, qu’une façade de l’idéologie woke.»

NOUVEAU SONDAGE PALLAS POUR LE QUÉBEC

NOUVEAU SONDAGE PALLAS POUR LA GRANDE RÉGION DE QUÉBEC

La prière


Par Benoit Voyer

4 mars 2025

Un jour, Jésus rappelait l’attitude que nous devons avoir lorsque nous voulons prier : « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Mt 6,6)

La plus belle catéchèse sur la prière que j’ai reçue, c’est le prêtre catholique et auteur Michel Quoist qui me l’a donnée, quelques mois avant son décès [1].

Prier est un verbe qui nous met en action. Michel Quoist m’en donnait une définition simple que j’apprécie. Prier, c’est « parler à Dieu comme à un ami, c’est exprimer son amour par la parole, par des gestes, en chantant, en offrant quelque chose à celui que l’on aime, avec des gestes… Il y a bien des formes possibles et inimaginables de prières. Prier c’est, aussi, s’exprimer par le silence, c’est-à-dire être là à côté de quelqu’un par amour. Prier c’est aimer. Il y a de nombreuses façons d’exprimer son amour».

Les mots sont justes : « Prier c’est aimer ». Et puis, aimer et être aimé, c’est ce qui donne du sens et du souffle à l’âme humaine. C’est un peu ce qu’écrivait Christian Lépine « La prière constitue la respiration de l’âme » [2]. Il expliquait qu’ « on ne voit pas l’air qui nous entoure et pourtant il est indispensable à notre vie […] Comme la respiration nous permet de vivre, l’indispensable prière nous permet de vivre en chrétien en mettant concrètement et radicalement au centre de notre vie Jésus. ».

Ainsi donc, comme nous l’a appris Jésus, la prière, pour reprendre les paroles de Michel Quoist, « sert à répondre à l’amour infini de Dieu. Il est venu au-devant de nous pour nous le déclarer. On peut s’ouvrir à celui-ci ou bien lui dire « Je n’en ai rien à faire de ton amour! » Si on s’ouvre à un amour, on est transformé par lui.»

Il me disait aussi : « A ceux qui me disent « Je ne suis pas capable de prier! », je dis toujours « Est-ce que tu es capable de dire Bonjour? Bonsoir? Je t’aime? J’ai fait ceci? J’ai fait cela? » Ils disent « bien oui ». Alors, je rétorque à ces gens « C’est cela prier ». Il s’agit de le dire à Dieu. C’est simple! Pas besoin d’apprendre à prier… Ça m’agace un peu les histoires d’écoles de prière. On n’apprend pas à dire « je t’aime! » »

La manière d’entrer en contact avec Dieu n’est pas différente de celui qu’établit deux êtres humains. « C’est comme dans l’amour humain : quand une fille se présente à un gars et vice-versa, ils ne se connaissent pas au début et, pourtant, ils dialoguent dès la première rencontre. Ensuite, au fil du temps, la relation s’approfondit», insistait Michel Quoist dans ce qu’il me disait.

La prière se fait donc au cœur du quotidien… «Vous savez, ça me barde d’aller faire des courses. Je demande au Seigneur, « Viens-tu avec moi? » C’est une prière ça! En faisant des courses, je lui dis : « Regarde la dame, elle a une drôle de tête! »

En d’autres mots, les paroles de Michel Quoist étaient aussi, a d’autres époques, celles de deux saintes du Québec.

Un jour, sainte Marie-Léonie Paradis priait ainsi : « Vous savez, Seigneur, que je vous aime… tout pour vous mon Dieu; tout par amour pour vous. Tout ce que je demande, c’est que toutes les palpitations de mon cœur à chaque instant de ma vie soient des actes d’amour ».

Avant elle, sainte Marguerite Bourgeoys écrivait:« Il me semble que l’on ne porte pas assez d’attention à la prière, car si elle ne part pas du cœur qui doit être son centre, elle n’est qu’un songe qui ne produit rien, car la prière doit être dans la pensée, la parole et l’exécution. On est donc obligé de s’exciter, autant que cela se peut, à faire réflexion sur ce qu’on demande ou promet; ce qui ne se fait point si l’on ne fait point d’attention à ses prières.

Dieu nous parle par les prédicateurs, les lectures, par toutes ses créatures et ses maximes, et il veut être écouté spécialement de ceux qu’il a reçus à son service, qui ne lui plaisent pas quand l’on s’entretient avec des pensées frivoles, avec ses inclinations ou ses bonnes amies, spécialement les matinées des jours de communion et la demi-heure du soir pour la préparation. Ce recueillement est très nécessaire après les récréations et je ne vois pas que cela s’observe.» [3]

Je reviens à Michel Quoist. Je lui demandais : Et puis, chaque jour, combien de temps devrait-on prier? Je m’en souviens comme si c’était hier, il n’a pas aimé la question. A la boutade, il m’a lancé : « Je ne sais pas! C’est comme si vous me demandiez « Combien de temps dois-je embrasser ma femme? » Je ne sais pas. Ça dépend de vous! Ça dépend d’elle! Ça dépend si elle a besoin de sentir votre amour! »

Vous savez, Dieu « connait tous ses enfants et il sait qu’ils sont différents. Chaque enfant a une façon différente de dire « papa, je t’aime bien ! » Dieu accueille les différentes façons. Ce n’est pas la façon extérieure qui importe, c’est le contenu. […]. [Et puis] on n’a pas à copier l’autre dans sa prière. C’est quelque chose de personnel. C’est pour cela qu’il est difficile d’en parler d’une façon générale. C’est tellement différent pour chacun comme est différent l’amour vécu par telle ou telle personne.»

Parfois on se décourage et on se questionne : Est-ce que Dieu écoute et est-ce qu’il nous répond vraiment? Michel Quoist me répondait : « C’est lui qui a parlé le premier… par l’Écriture. On y croit ou il n’y croit pas! C’est sûr! Sa Parole c’est une lettre d’amour qu’on a reçue. C’est lui qui a parlé le premier et c’est nous qui ne répondons pas. Il répond par les Écritures, les événements, les personnes que nous rencontrons, etc. Pour le voir et l’entendre, il faut la foi. »

Et vient un temps où, Dieu et moi, on n’a plus grand-chose à se dire… « Il suffit d’être là, l’un à côté de l’autre… Il suffit de se regarder et de se mirer par nos regards. » […] « L’adoration c’est ça! C’est d’être là pour celui qui est là, gratuitement.», me disait Michel Quoist.

« Une des sources de la prière, c’est le quotidien. Le quotidien vécu dans sa monotonie, sa beauté », écrit Christian Beaulieu [4].

Et puis, si on est distrait ce n’est pas si grave : « Les moments involontaires de distraction ou notre imagination se promène n’empêchent pas notre âme de rester tournée vers Dieu et n’empêchent pas Dieu d’être présent en nous et d’agir en nous », écrit Christian Lépine.

Au fil des ans, la manière de prier change. Comme c’est le cas entre deux vieux amoureux, souvent cette présence un a l’autre compte plus que les mots. C’est ce que me disait Michel Quoist sur sa manière de prier à l’apogée de sa vie, lors de son dernier voyage au Québec: « Elle est pleine de silences. C’est plus contemplatif… Au début d’une relation amoureuse, les mots et les gestes sont importants. Au fil des années, il y en a de moins en moins. »

C’est un peu ce qui disait en d’autres mots sainte Marie-Léonie Paradis:« Ma foi venait de la présence de Dieu que je sentais en moi. Il a toujours eu la première place dans ma vie. J’étais convaincue que l’âme qui ne perdait pas la présence de Dieu en elle avait trouvé un trésor que personne ne pouvait lui ravir »

Ou ce qu’écrivait Christian Lépine : «On ne perd jamais son temps quand on aime. Prier, c’est aimer, c’est se ressourcer à la vie de Dieu».

Les techniques de prière
Y a-t-il une position corporelle, une façon de respirer qui favorise davantage le dialogue avec Dieu? Michel Quoist m’expliquait que les techniques qu’on tente d’enseigner « ce sont des préfaces a la prière. Ce n’est pas la rencontre. Les techniques de respiration, je ne suis pas contre, mais je n’aime pas beaucoup cela, parce qu’au fond on mélange la méthode avec la prière. Ces longues préparations engendrent beaucoup d’illusions. Quand on fait de longs exercices de préparation, on se retrouve en face de soi. La prière c’est se trouver en face de Dieu. »

Sa pensée sur la question est un peu celle de l’archevêque catholique de Montréal, Mgr Christian Lépine. Pour lui, « Dieu est l’être personnel, vivant, avec qui nous sommes appelés à entrer en relation de confiance et d’amour. Il n’est pas une force sans nom que l’on manipulerait par des techniques de méditation pour parvenir à nos fins ».

Les textes pour prier
A propos des textes pour prier, qu’ « il faut s’en servir quand on n’a pas les mots à sa disposition… Encore une fois, quand un garçon aime une fille, il n’a pas une liste de formules. L’amour c’est l’expression d’une vie.[…] Quand on est pauvre, quand on ne sait pas quoi dire au Seigneur, il faut les utiliser. Quand on prie en commun, il y a la belle formule du « Notre Père ». Cependant, on n’utilise pas une formule pour exprimer son amour; on parle avec ses mots a soi. Cela dépend du cheminement de chaque personne. Il y en a qui ont besoin de beaucoup de mots pour s’exprimer et d’autres qui n’en ont pas besoin. C’est la présence qui compte. »

Les émotions en panne
Pour le frère Denis Lévesque, la prière et la vie spirituelle ne sont pas « des affaires de feeling ». A son avis, « sentir émotivement » la présence de Dieu est une grâce qu’il ne faut point rechercher. Le maître du temps et de l’histoire la donne à qui il veut et quand il veut…

« Il y a des gens qui disent : « Il y a des années que je prie Dieu pour obtenir telle ou telle faveur et il ne m’exauce pas ! » Pourtant, Jésus dit dans l’évangile : « demandez et vous recevrez! » Jésus n’est pas un menteur ! La question à se poser n’est guère : « Pourquoi il ne m’exauce pas? » mais plutôt « Est-ce que, moi, j’exauce Dieu dans ma vie? » me disait le fondateur des Franciscains de l’Emmanuel, à l’été 1997.[5]

Il m’explique que Dieu fait aussi des prières a l’humain : « Dans la mesure où nous allons exaucer Dieu, de la même manière il va nous prendre au sérieux et va se donner à nous. »

Le fondateur des Franciscains de l’Emmanuel, m’indiquait que la prière est un dialogue et c’est Dieu qui a parlé le premier La bible contient des centaines de ses prières : Les commandements, « Écoute mon peuple… », « Aimez-vous les uns les autres… », « Partagez… », « Pardonnez pour être pardonnés… », « Libérez les esclaves », etc.

Alors, selon lui, il n’y a donc pas à être inquiet de ne pas sentir la présence de Dieu ou d’avoir vécu une expérience sensible, et que, tout à coup, c'est la panne sèche : « C’est normal! Plus la relation à Dieu est stable, moins il y a des hauts et des bas dans la vie intérieure. Le cheminement spirituel est une pente qui se monte tranquillement – sauf pour les débutants ou ça ressemble à des montagnes russes ».

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[1] Benoit Voyer. « LA PRIÈRE : Un dialogue d’amoureux », Revue Notre-Dame du Cap, octobre 1995, pp. 8 et 9. Tous les propos de Michel Quoist cités dans cette réflexion sont tirés de cet article.
[2] Christian Lépine. Créés pour êtres aimés, Médiaspaul, 2012. Tous les propos de Christian Lépine cités dans cette réflexion sont tirés de ce livre.
[3] Marguerite Bourgeoys. « Les écrits de Mère Bourgeoys – Autobiographie et testament spirituel », Montréal, 1964, pp. 243 à 245
[4] Christian Beaulieu. Du vent plein les voiles, Les Éditions Le Renouveau, 1984, p. 29-30
[5] Cf. Benoit Voyer. L’homme prie Dieu, Dieu prie l’homme, bulletin Trinité, septembre 1997, p. 1

Les chrétiens sont trop lâches pour faire connaître et reconnaître leurs droits sur la place publique