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Hôpital Pierre Le Gardeur, a Terrebonne, le 26 mai 2025 |
Mon périple sur les traces des saints, bienheureux et vénérables du Canada (suite)
Par Benoit Voyer
10 juin 2025
Au fil des ans, le Canada a été une terre fertile a l’éclosion d’âmes saintes. L’Église catholique en a élevé plusieurs au rang de saints et bienheureux et d’autres sont en route vers ces hautes distinctions. Ces derniers portent le titre de vénérables ou de serviteurs de Dieu.
Depuis l’an dernier, je tente de marcher sur leurs pas afin de mieux les connaître. Je suis allé me recueillir aux lieux de sépulture d’un grand nombre et visiter des endroits ou ils ont vécu. Le dernier bilan de mes visites remonte au 1er janvier. Voici donc la suite…
Le 16 avril, à Kanawake, 4e jour de ma montée pascale, j'ai participé à la messe de 10h30, au Sanctuaire Kateri Tekakwitha. Au préalable, à partir de 9h15, je me suis recueilli auprès de la tombe de Tekakwitha, baptisée dans la tradition catholique du prénom chrétien de Catherine, en anglais Kateri. Durant le temps où j’ai été présent à son lieu de sépulture, il y a toujours eu des visiteurs, notamment une famille américaine dont l’adolescente semblait émue de se retrouver auprès de sainte Kateri et une autre jeune dans la vingtaine qui, en arrivant devant la dépouille de Tekakwitha, a enlevé ses chaussures et ses bas afin de fouler le plancher de la chapelle les pieds nus. Le geste n’était pas sans rappeler ce que faisait Tekakwitha. Il arrivait à la jeune amérindienne d’enlever ses mocassins afin de marcher pieds nus dans la neige. Et puis, la jeune femme à la peau basanée s’est agenouillée au sol devant la tombe et s’est couverte la tête et le corps d’une couverture. Elle est restée dans cette position près de trente minutes. La ferveur de ces jeunes femmes m’a vraiment touché.
Le 29 avril, sur l’heure du dîner, dans la Basilique-Cathédrale Notre-Dame, à Québec, j’ai participé à la messe de midi et je me suis recueilli à la tombe de saint François de Laval. De plus, dans le mausolée Catherine de Saint-Augustin, situé dans le cimetière Saint-Charles, j’ai visité le lieu où repose le père Victor Lelièvre qui porte le titre de serviteur de Dieu.
Le 4 mai, à 17h, dans la Cathédrale Saint-Michel, à Sherbrooke, en Estrie, j’ai participé à une messe spéciale à l’occasion de la commémoration liturgique de sainte Marie-Léonie Paradis et je me suis recueilli devant ta tombe.
Le 8 mai, dans la cathédrale de Saint-Jérôme, dans les Laurentides, j’ai passé de longues minutes à la tombe de la bienheureuse Marie-Anne Blondin. Par la suite, à 7h15, j'ai participé à la messe, une liturgie à la mémoire de la bienheureuse Catherine Longpré de Saint-Augustin.
Le 14 mai, dans le Cimetière Saint-Charles, section du cimetière de Saint-Vallier, à Québec, j’ai passé un long moment à retrouver les lots ou sont enterrés le jeune Gérard Raymond et Louis Emond. En ce moment, je suis en train de lire le journal de Raymond. C’est un petit bijou! Et qui est Louis? Avec le vénérable Victor Lelièvre, il a fondé la Maison Jésus-Ouvrier. Il s’agit de deux laïcs dont plusieurs catholiques de Québec aimeraient voir béatifier et canoniser.
Le 23 mai, à 16h, en la veille de la commémoration liturgique du bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, un "24 heures pour le Seigneur" était lancé dans la Cathédrale catholique de Saint-Hyacinthe, en Montérégie. Pour l'occasion, Mgr Christian Rodembourg, l'évêque du diocèse maskoutain, a présidé la messe d'ouverture. Quelques prêtres de la région prenaient place auprès de lui près de la table eucharistique. Il était possible de reconnaitre Mgr François Lapierre, l'évêque émérite. Bien entendu, j’étais présent. J’ai profité de l’occasion pour me recueillir à la tombe de Louis-Zéphirin.
Enfin, le 29 mai, à Québec, j’ai participé à la messe de 8h à la chapelle de Monastère des Augustines et je me suis rendu à la tombe de la bienheureuse Catherine Longpré de Saint-Augustin et devant le reliquaire contenant le demi-crâne de saint Jean de Brébeuf. Par la suite, j’ai prié devant la tombe de sainte Marie Guyart de l’Incarnation dans la Chapelle des Ursulines afin que le peuple québécois retrouve des valeurs plus conservatrices. Enfin, avant de quitter le secteur du Vieux-Québec, je suis retourné saluer saint François de Laval dans la Basilique-Cathédrale Notre-Dame et voir le monument érigé à sa mémoire sur une rue située à l’arrière de lieu de prière.
Si tout va comme prévu, d’ici à fin août, je visiterai la bienheureuse Elisabeth Turgeon, qui repose à Rimouski, au Bas Saint-Laurent, le vénérable Marie-Clément Staub, qui est dans la chapelle du Montmartre, à Québec, le vénérable Alfred Pampalon, au Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, et Colette Samson, à Lévis.
Dans ma tournée québécoise, il me restera à visiter les vénérables Délia Tétreault, Marcelle Mallet et Marie Josephte Fitzbach et quelques serviteurs de Dieu et prospects. Pour les autres, il me faudra prévoir quelques visites à l’extérieur de la province et du Canada.
Enfin, pour diverses raisons, plusieurs des saints, bienheureux et vénérables canadiens n’ont pas de lieu de sépulture connu. Je pense notamment à la majorité des saints martyrs, aux bienheureux André Grasset et Nykyta Budka et le vénérable Jérôme Le Royer.
Une chance! ...
Une chance ! ...
Benoit Voyer
Oui! Une chance qu'il y a L'INFORMATEUR catholique! Grâce à ce journal, des informations autrefois inaccessibles aux Québécois le sont maintenant. Avant de me joindre à l'équipe, de nombreux évêques et prêtres m'avaient vanté ce média.
Il est vrai que les éditoriaux ne plaisent pas à tous et que certains sujets traités déplaisent a quelques individus. Mais cet état de faits n'est-il pas le tribut de toutes les publications?
De toutes façons, il faut être réalistes: l'Église a plusieurs visages. C'est cette diversité qui en fait la beauté.
Ce journal n'est vraiment pas comme les autres!
Ce journal n'est vraiment pas comme les autres!
(L'Informateur catholique, 8 septembre 1996, p. 8)
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Par Benoit Voyer
Une chance qu'il y a l'Informateur catholique! Grâce à ce journal, des informations autrefois inaccessibles aux Québécois le sont maintenant. Avant de me joindre à l'équipe, de nombreux évêques et prêtres m'ont vanté ce mérite.
C'est vrai que les éditoriaux ne plaisent pas à tous et qu'il y a des sujets traités qui choquent quelques individus. Ne nous cachons pas et restons réalistes: l'Église a plusieurs visages. Des gens sont plus progressistes et d'autres plus conservateurs. Les éléments du "Je crois en Dieu..." ont une signification différente pour les uns et pour les autres. C'est ce qui fait la beauté de l'Église.
L'Informateur catholique reflète les diverses tendances du catholicisme. Toute l'équipe sait respecter les nombreuses opinions de la grande famille chrétienne. Ce journal n'est vraiment pas comme les autres!
Voici le texte original livré au journal:
Malgré les différences
Par Benoit Voyer
Une chance qu'il y a l'Informateur catholique! Grâce à ce journal, des informations autrefois inaccessibles aux Québécois le sont maintenant. Avant de me joindre à l'équipe, de nombreux évêques et prêtres m'ont vanté ce mérite.
C'est vrai que les éditoriaux ne plaisent pas à tous et qu'il y a des sujets traités qui choquent quelques individus. Ne nous cachons pas et restons réalistes: l'Église a plusieurs visages. Des gens sont plus progressistes et d'autres plus conservateurs. Les éléments du "Je crois en Dieu..." ont une signification différente pour les uns et pour les autres. C'est ce qui fait la beauté de l'Église.
L'Informateur catholique reflète les diverses tendances du catholicisme. Toute l'équipe sait respecter les nombreuses opinions de la grande famille chrétienne. Ce journal n'est vraiment pas comme les autres!
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