L'autonomie du Québec

Je ne me cacherai pas, fondamentalement je suis un nationaliste conservateur québécois. En figure poétique, le « Québec est mon pays, le pays de mon cœur ». Mais…


Et je dois être honnête, je suis mal à l’aise avec l’idéologie socialiste des partis politiques de gauche et de centre gauche comme le Parti québécois et Québec solidaire. Je connais trop bien les fondements de ces formations.

Au début de ma vingtaine, j’ai été président de l’aile jeunesse du Parti québécois de la circonscription de Shefford (devenue celle de Granby) et, plus tard, président de l’association de Deux-Montagnes et membre de celle de Groulx pour Québec solidaire.

Pour ce qui est du Parti québécois, en 1988, je m’y joins à la demande du député Roger Paré. Avant de m’engager, je lui dis : « Roger, je peux te donner un coup de pouce parce que me le demandes sincèrement, mais je dois être honnête : je ne suis pas très chaud à l’idée de l’indépendance du Québec… ». Il me répond, le sourire aux lèvres : « On va te convaincre… ». Je lui rétorque pour le berner : « Bonne chance! » Et j’ai travaillé bénévolement à ses côtés quelques années, mais jamais avec une grande conviction.

Pour ce qui est de Québec solidaire : Je me suis laissé simplement endormir par les beaux discours de Françoise David au début de la formation politique. Elle disait que dans QS on peut se parler ouvertement et qu’il y a de la place pour tout le monde. Foutaise! Dès que je me suis retrouvé dans les « instances officielles », mes idées de centre-droit social, économique et politique n’étaient guère appréciées. Rapidement, on m’a fait comprendre que chez les « orange » on est socialistes et communistes. J’ai rapidement déchanté.

Je reviens à mon sujet.

En ce moment, sur la question constitutionnelle du Québec, c’est d’une évidence : la majorité des Québécois ne sont pas chauds à l’idée d’un autre référendum sur l’indépendance du Québec.

Le sondage des 20-21 avril 2024 de Pallas[1] le montre bien. A la traditionnelle question : « Si un référendum avait lieu sur la souveraineté du Québec, voteriez-vous pour ou contre la souveraineté du Québec ? » 50% des répondants affirment être contre la souveraineté du Québec au niveau national, alors que le camp du Oui récolte 39% d’appui.

De plus, depuis février 2023, la maison Léger a publié neuf sondages mesurant les appuis à la souveraineté. Au cours de cette période, la proportion de répondants qui voteraient pour l’indépendance a oscillé entre 34% et 38%.[2]

Et puis, soyons honnêtes, ce rêve de souveraineté québécoise appartient au passé. L’obsession de Paul Saint-Pierre-Plamondon[3] de vouloir à tout prix tenir un référendum sur l’indépendance du Québec dans un premier mandat est la position la plus radicale qu’un chef du Parti québécois a eu depuis 1970.

En revanche, tout comme moi, les Québécois sont nationalistes. Au sein de la confédération canadienne, ils veulent que le Québec soit fort et autonome. Pour eux, le Québec n’est pas une culture parmi tant d’autres. Concrètement, en d’autres mots, les citoyens du Québec sont autonomistes et désirent continuer de cheminer au sein d’un Canada moins centralisateur. De plus, ils accordent beaucoup d’importance à la tradition et aux droits et responsabilités individuels.

Benoit Voyer
17 juin 2024


[1] Cf. Philippe J. Fournier. « Un fossé se creuse entre Québécois et Québécoises sur la question de la souveraineté - Mise à jour de la projection référendaire Qc125 : 58-42 », Québec 125, 28 avril 2024. Un fossé se creuse entre Québécois et Québécoises sur la question de la souveraineté (qc125.ca) 
[2] Philippe J.Fournier. “PSPP sert surtout son parti, moins la cause”, L’Actualité, 16 mai 2024.PSPP sert surtout son parti, moins sa cause (qc125.ca)
[3] Cf. Caroline Plante. « St-Pierre Plamondon a une position radicale, selon Duhaime », La Presse canadienne, 15 avril 2024. (Page consultée le 23 avril 2024). www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-04-15/avenir-du-quebec/st-pierre-plamondon-a-une-position-radicale-selon-duhaime.php

En ce 16 juin 2024

 

LA FAMILLE CONSERVATRICE: Le 20 juin aura lieu le match d’ouverture des Alouettes au Stade Molson, a Montréal. Le chef des conservateurs du Québec, Éric Duhaime, grand amateur de football, sera présent a l'événement sportif. Il vous est possible de vous asseoir dans sa section et a être très proche de lui en vous procurant sans tarder votre billet. https://billetterie.montrealalouettes.com/als/?locale=fr-CA&skin=alouettes&fac=ALS#d44b5c2d-fab0-45d1-917c-c2cfb0c66c55

La démence


Par Benoit Voyer

Autrefois, lorsqu’une personne prenait de l’âge, on disait qu’elle devenait « sénile ». Aujourd’hui, on parle de démence. Ainsi donc la démence ou la « sénilité », est surtout un trouble vécu par les plus de 65 ans.

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la démence “est l’une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées dans le monde”. Et ajoute qu’“elle n’est pas une composante normale du vieillissement”,

Les symptômes de la démence varient d’une personne à l’autre. Une seule constance : le syndrome est habituellement évolutif et affecte la dimension cognitive.

Au début, l’entourage ne percevra probablement pas les premiers signes, mais ils sont là et s’intensifient peu à peu. A terme, la démence provoquera une perte totale de l’autonomie.

Les premiers signes sont des pertes de mémoire, de la désorientation, même dans des endroits familiers, et la perte de la notion de temps.

Et puis apparaitront peu à peu : a) Des pertes de mémoires sévères : difficulté à se souvenir du nom des gens ou d’événements récents; b) De la difficulté à effectuer des tâches de la vie quotidienne comme manger, se laver ou aller aux toilettes; c) Des problèmes dans l’utilisation du langage; d) Une importante désorientation.

Et puis, finalement : a) Une perte totale d’autonomie; b) Un changement de personnalités; c) De l’agressivité; d) Des difficultés à se mouvoir; e) Une perte de la notion de temps et de lieu; f) Et, une impossibilité à se souvenir des proches et événements passés.

Il y a diverses formes de démences.

Habituellement, avec l’âge qui avance, on observe surtout la démence dégénérative.

La démence fronto-temporale se caractérise par une modification de la personnalité, une négligence physique, un comportement inapproprié et un désintérêt pour les proches. Elle peut conduire à l’amnésie, c’est-à-dire a l’impossibilité d’apprendre de nouvelles informations ou de se souvenir du passé.

Et puis, tous connaissent la maladie d’Alzheimer. Elle se caractérise par des pertes de mémoire, une désorientation, un changement de comportement et des difficultés dans l’expression orale et écrite.

Enfin, la moins fréquente est la démence à corps de Lewy. Celle-ci provoque notamment des hallucinations, des troubles moteurs, des troubles de l’humeur et du comportement. Elle est souvent associée à l’alcoolisme.


Source consultée
Camille Moreau.
Démence : reconnaître les premiers signes (page consultée le 15 juin 2024) www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=demence-reconnaitre-premiers-signes

Je veux te ressembler

                                                                                                                   Photo: Benoit Voyer