En ce 19 octobre 2024

Ouverture de la cause de canonisation de la bienheureuse Émilie Tavernier - Gamelin


Par Benoit Voyer

19 octobre 2024

Le 20 octobre 2024, à 17h, jour de la canonisation de Marie-Léonie Paradis, dans la cathédrale Marie-Reine-du Monde, à Montréal, Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, présidera une messe à l’occasion de l’ouverture de l’enquête diocésaine en vue de sa canonisation. Un nouveau miracle serait survenu.

C’est le 19 février 1800, à Montréal, que nait Émilie Tavernier, dit Sanspitié, fille d’Antoine Tavernier et Marie-Josephe Maurice. Elle est leur cinquième enfant.

En 1804, décède celle qui lui a donné la vie. C’est une tante, du côté de son père qui veillera sur elle. Son père la suivra dix ans plus tard.

Le 4 juin 1823, Émilie épouse Jean-Baptiste Gamelin. Elle a 23 ans. Lui 50 ans. Son mari qui a jadis été cordonnier, est pomiculteur. Il a la réputation d’homme bon, intègre et généreux. Un jour, en parlant d’eux, Mgr Ignace Bourget dira: « Les coeurs charitables se reconnaissent et s'unissent: on en a la preuve dans le mariage d’Émilie Tavernier à Jean-Baptiste Gamelin. »

Une série de deuils affligera Émilie. En moins de cinq ans, elle perdra son époux et ses enfants. Elle restera seule avec un enfant handicapé mental qu’elle avait adopté avec son homme.

Elle vit des heures difficiles. Pourquoi? « Que veut de moi le Seigneur ? » Le prêtre qui l’accompagne spirituellement depuis quelques années l’écoute et tente de la consoler.

Elle finit par se consacrer entièrement aux plus pauvres qu’elle rencontre.

A 42 ans, elle fait des vœux privés chasteté totale jusqu’à sa mort, de service des pauvres pour toujours, de vigilance sur ses conversations pour qu'en elle la charité soit toujours grandissante et d'enlever tout luxe et toute parure dans les vêtements qu’elle porte.

Au fait des œuvres de charité d'Émilie Tavernier-Gamelin, Mgr Ignace Bourget veut en assurer la permanence en fondant une communauté religieuse. Ainsi, la Congrégation des Soeurs de la Providence est fondée en 1843. Émilie en deviendra la première religieuse.

Le 23 septembre 1851 Émilie quitte ce monde

Émilie Tavernier-Gamelin a été déclarée « bienheureuse » par le Pape Jean-Paul II le 7 octobre 2001, sur la Place Saint-Pierre, à Rome.

Le 24 septembre de chaque année a lieu la mémoire liturgique de la bienheureuse Émilie Tavernier – Gamelin.

En ce 18 octobre 2024


Voici ce qui retient mon attention dans les médias (mise a jour de 15h05):

SANTÉ MENTALE: La construction de l’hôpital de santé mentale de Saint-Jean, Terre-Neuve, est terminée
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113202/centre-soins-sante-mentale-tnl?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.acadie

MÉDECIN DE FAMILLE: « Les Québécois qui ont un médecin de famille vont le garder », assure Christian Dubé
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113116/medecin-famille-maladie-attente-legault?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.quebec

TOURISME: 130 km supplémentaires pour la Route verte dans Charlevoix
lecharlevoisien.com/2024/10/17/130-km-supplementaires-pour-la-route-verte-dans-charlevoix/

SANTÉ MENTALE: « L’antiracisme n’est pas une finalité, mais un processus » exprime Jude Mary Cénat
onfr.tfo.org/sante-mentale-lantiracisme-nest-pas-une-finalite-mais-un-processus-exprime-jude-mary-cenat/

CULTURE: Demain, à 10h, les funérailles de l’artiste Roger Miron seront célébrées à l’église catholique de La Visitation, à Montréal. Il est décédé à l’âge de 95 ans.

Les psychiatres Voyer (mise a jour)

Par Benoit Voyer
18 octobre 2024

La psychiatrie est une profession forte chez les descendants de René Étienne Voyer (1715-1785), originaire de Beaufort-en-Vallée, dans la région française de Maine-et-Loire. Il y a eu, bien entendu, les psychiatres d’Argenson Voyer, Victorin Voyer (un des fondateurs de l'Institut Albert Prévost), Louis Voyer et Richard Voyer, quatre des fils d'Armand Voyer, tous originaires de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, au Bas Saint-Laurent. Plus récemment, il y a eu le Dr Jacques Voyer (1948-2005) dont le parcours est assez touchant. Il a écrit le livre à succès « Que Freud me pardonne » (Libre expression) et a reçu de nombreuses distinctions dont l’Ordre national du Québec. Le 7 octobre, à l’émission radiophonique « Je sais pourquoi je t’aime », sur Radio-Canada Classique, on a sortie des archives sa voix rassurante. On le retrouve celle-ci à travers une heure de belle musique (dans la 22e minute) sur ici.radio-canada.ca/ohdio/musique/emissions/je-sais-pourquoi-je-taime/episodes/974104/rattrapage-lundi-7-octobre-2024.  Il était de retour le 18 octobre (38e minute): ici.radio-canada.ca/ohdio/musique/emissions/je-sais-pourquoi-je-taime/episodes/974109/rattrapage-vendredi-18-octobre-2024

Canonisation de la sherbrookoise Marie-Léonie Paradis le 20 octobre

Tombe de sainte Marie-Léonie Paradis dans la cathédrale Saint-Michel, a Sherbrooke

Par Benoit Voyer

18 octobre 2024

Le 20 octobre, la bienheureuse Marie-Léonie Paradis sera canonisée sur la Place Saint-Pierre, dans la Cité du Vatican, par pape François.

En 1986, à Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, un miracle aurait eu lieu par son intercession. Il s’agit d’un nouveau-né de sexe féminin, à la suite d’une asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie.

Marie-Léonie Paradis a lancé, en 1880, les Petites Sœurs de la Sainte-Famille. La mission de son groupe religieux a toujours été le soutien spirituel et matériel des prêtres. Les femmes célibataires qui marchent à sa suite se consacrent aux tâches domestiques dans un grand nombre de presbytères et d’évêchés, et travaillent aussi au secrétariat, à la comptabilité et à la gestion des archives.

Marie-Léonie Paradis, baptisée du prénom d’Alodie, mais qu’on appellera familièrement Élodie, est née le 12 mai 1840, à l’Acadie, sur la rive sud de Montréal.Ses parents sont Joseph Paradis et Émilie Grégoire.

A neuf ans, elle devient pensionnaire chez les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame, à Laprairie.

En février 1854, elle est postulante chez les Soeurs Marianites, la branche féminine de la Congrégation de Sainte-Croix, à ville Saint-Laurent. Le fondateur, le Père Basile-Antoine Moreau, de passage au Canada, lui permet, le 22 août 1857, de prononcer des voeux de vie religieuse en dépit d'une faible santé. Elle a 17 ans.

Jusqu'en 1862, autour de Montréal, elle se consacre à l'éducation. Cette année-là, on l'envoie travailler à l'Orphelinat Saint-Vincent-de-Paul, à New York.

En 1870, en Indiana, Élodie choisit de passer définitivement à la branche américaine des Soeurs de Sainte-Croix. Aux États-Unis, Léonie enseigne les travaux à l'aiguille et le français à l'Académie Sainte-Marie. Son immersion dans la langue de Shakespeare lui permet d’en venir à maîtriser la langue anglaise.

À l'automne de 1874, on la nomme a Memramcook, au Nouveau-Brunswick, afin de diriger les religieuses qui s’occupent les travaux domestiques au Collège Saint-Joseph dirigé par le Père Camille Lefebvre, de la Congrégation de Sainte-Croix.

En 1880, la direction de la communauté religieuse accepte qu’un groupe de filles, portant le nom de « Petites Soeurs de la Sainte-Famille » s'organise en Institut autonome sous la direction de Léonie. En 1895, la mort du Père Lefebvre laisse l'œuvre sans approbation canonique.

Mgr Paul Larocque, évêque de Sherbrooke, étant à la recherche de religieuses pour son séminaire et son évêché, fait une offre au groupe de femmes. Léonie consulte, réfléchit et décide de transférer la maison-mère et le noviciat des Petites Soeurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke. Ainsi donc, en 1896, elle obtient une approbation diocésaine.

En 1905, le pape Pie X la relève de ses obligations envers sa première communauté et lui donne la permission d’être, elle aussi, une petite soeur de la Sainte-Famille.

Le 3 mai 1912, lors de son décès, plus de 600 femmes célibataires marchaient à sa suite dans les trois Amériques et en Italie.

Le 11 septembre 1984, elle est béatifiée lors d’une messe présidée par le Pape Jean-Paul II au Parc Jarry, à Montréal.

La mémoire liturgique de Marie-Léonie Paradis est le 4 mai de chaque année.

Sainte Marie-Léonie Paradis et moi


Sur le plan généalogique, sainte Marie-Léonie Paradis est ma 3e arrière petite-cousine éloignée au 3e degré.

D’elle a moi :
Marie Léonie Alodie Élodie Paradis (1840-1912);
Joseph Paradis (1816-1871), son père;
Jean Baptiste Paradis ( -1843), son grand-père;
Jean Baptiste Paradis, son arrière-grand-père;
Pierre Paradis (1718- ), son 2e arrière-grand-père;
Joseph Paradis (1679-1749), , son 3e arrière-grand-père;
Pierre Paradis (1647-1700) , son 4e arrière-grand-père;
Pierre Paradis (1604-1675) , son 5e arrière-grand-père;
Guillaume Paradis (1644-1716) , son 6e arrière-grand-père;
Gabriel Paradis (1675-1755), son 7e arrière-grand-père;
Louise Paradis (1728-1810), , son 8e arrière-grand-mère et ma 5e arrière-grand-mère;
Marie Anne Soucy (1769-1809), ma 4e arrière-grand-mère;
Félicité Chamberland (1805-1893), ma 3e arrière-grand-mère;
Jérémie Rémi Chenard (1829-1908), mon 2e arrière-grand-père;
Rémi Chenard (1864-1918), mon arrière-grand-père;
Alice Chenard (1889-1981), ma grand-mère
Roméo Voyer (1930-2021), mon père
Benoit Voyer

« Soyez parfait, comme votre Père céleste est parfait »


Par Benoit Voyer

18 octobre 2024

Le Vatican élève certaines personnes au rang de saint, bienheureux et vénérables afin d’offrir aux Catholiques des modèles inspirants de vie chrétienne. C’est ce que le Pape François fera ce 20 octobre avec Marie-Léonie Paradis. Mais on le sait bien, personne n’est vraiment parfait!

Dans ma formation chrétienne de tradition catholique on m’a toujours enseigné que pour devenir un saint, il faut être parfaitement imparfait afin d’implorer, en toute humilité, le soutien du bon Dieu pour mener à terme sa destinée.

Ainsi donc, la perfection dont a toujours parlé la foi chrétienne relève des vertus dites théologales : foi (surtout en la résurrection), espérance (en Dieu) et amour de Dieu, de son voisin et de sa propre personne.

C’est un peu ce que dit le vieil adage du judaïsme qui a été repris par le christianisme : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute de ton âme, de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même » (mt 5,48).

Voilà, tout est dit. Comme écrivait le bienheureux Frédéric Janssoone dans sa « Neuvaine au Saint-Esprit », publiée en1898 : « Plus on aime Dieu, plus on est saint »

Dans ce petit opus, Frédéric écrivait avec justesse : « Pour devenir saint, il faut avant tout en avoir le désir, et un désir accompagné d’une ferme résolution. Il en est qui désirent toujours, mais qui ne mettent point la main à l’œuvre ».

Quelques années plutôt, le 17 mai 1887, il disait un peu la même chose, mais avec d’autres mots : « Mais pour arriver à cette sainteté qui vous obtiendra sûrement le beau paradis que faut-il faire ? Une seule chose (…) Il faut aimer le bon Dieu, il faut aimer notre Seigneur Jésus-Christ, et il faut l’aimer jusqu’à la folie ».

J’aime ce que le saint pape Jean-Paul II disait : « Les saints ne vieillissent pratiquement jamais. Ils restent continuellement les témoins de la jeunesse de l’Église. Ils ne deviennent jamais des personnages du passé, des hommes et des femmes d’hier. Au contraire, ils sont toujours les hommes et les femmes du lendemain, les témoins de l’avenir évangélique… les témoins du monde futur. »

En longeant la rivière de l'Assomption sur le sentier entre le Cégep et le parc Louis Querbes, a Joliette

Nature












Le Parc Renaud, a Joliette

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En ce 17 octobre 2024


Voici ce qui retient mon attention dans les médias (mise a jour de 13h30):

PROTECTIONNISTE: La gestion de l'offre est un "cartel communiste", selon Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada
radiox.com/podcast/6-milliards-de-litres-de-lait-aux-egouts-lupa-se-defend-ca-arrive-juste-durant-les-tempetes/

LE KAMOURASKA DE MES ANCÊTRES: Un projet éolien de 1000 MW dans le Bas-Saint-Laurent. Le nouveau projet éolien s'étendra sur une superficie de plus de 700 kilomètres carrés. Il sera réparti sur les terres publiques de la MRC de Kamouraska, les territoires non organisés Petit-Lac-Saint-Anne et Picard, dans la municipalité de Mont-Carmel ainsi que dans la MRC du Témiscouata, dans le secteur de la municipalité de Saint-Athanase.
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2112689/eolienne-alliance-energie-megawatt-hydro-quebec-autochtone?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.bsl

PATRIMOINE: La basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, se refait une beauté. D'importantes rénovations étaient nécessaires pour assurer la pérennité de ce joyau religieux québécois.
x.com/PatriceRoyTJ/status/1846704299738333410

FINANCES PERSONNELLES: Quand l’État nous maintient dans la pauvreté
journaldemontreal.com/2024/10/17/quand-letat-nous-maintient-dans-la-pauvrete

MÉDECINE: Les médecins d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier
journaldemontreal.com/2024/10/17/les-medecins-daujourdhui-ne-sont-pas-ceux-dhier

SOCIÉTÉ: Le nombre de catholiques dans le monde en légère augmentation - Vatican News
vaticannews.va/fr/eglise/news/2024-04/1-390-milliards-de-catholiques-dans-le-monde-une-hausse-de-1.html

Messe a la mémoire de sainte Marguerite d'Youville

Ma foi du Bon Dieu!

Le 16 octobre, a l'occasion de la commémoration liturgique de la canadienne sainte Marguerite d'Youville, une messe spéciale a été célébrée près de son tombeau dans la Basilique Sainte-Anne, a Varennes, ou elle repose.

La tombe de sainte Marguerite Dufrost de la Jemmerais, veuve Youville

Ce fut une occasion d'implorer le Père céleste, une dévotion chère a Marguerite

La célébration était présidée par l'abbé Patric François, prêtre collaborateur a l'unité pastorale sainte Marguerite d'Youville

Sentier La Seigneuriale du Parc national du Mont Saint-Bruno

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