En ce 24 juillet 2025

La Chapelle de la Scala Santa, a Montréal


Les parents de la bienheureuse Dina Bélanger


Octave Bélanger (1871-1952) et Séraphia Matte (1870-1951), les parents de la bienheureuse Dina Bélanger, sont inhumés dans le lot "B 25 St-Joseph" du Cimetière Saint-Charles, a Québec, section du Cimetière Saint-Vallier

Louis Garneau (1634-1712) et Marie Mazoué (1643-1715), mes 7e arrière-grands-parents


Ce 23 juillet 2025, j'étais de passage a l'Ange-Gardien, sur la côte de Beaupré, près de Québec. J'ai fait un arrêt dans le cadre de mes recherches généalogiques. Sur le mur de l'église, du côté du cimetière, on retrouve deux rappels posthumes, dont celui de Louis Garneau (1634-1712) et Marie Mazoué (1643-1715), mes 7e arrière-grands-parents. 

Louis Garneau et Marie Mazoué

Nicolas Quentin dit Lafontaine et Jeanne dite Magdeleine Roulois

Qui sont vraiment sainte Anne et saint Joachim?

Marie et Anne,
Basilique Sainte-Anne, a Varenne

Qui sont vraiment
sainte Anne et saint Joachim?

Par Benoit Voyer

24 juillet 2025

Le 26 juillet de chaque année, il est étonnant de voir au calendrier des fêtes liturgiques de l’Église catholique celle d’Anne et Joachim. Il n’est pourtant pas question d’eux dans les évangiles canoniques, c’est-à-dire ceux de Mathieu, Marc, Luc et Jean, publiés dans le second testament de la bible, communément appelé le nouveau testament. Et puis, sur le plan historique, on ne sait rien d’eux sauf à travers des récits très anciens au contenu douteux quant à la véracité des faits.

Longtemps limitée à quelques sanctuaires, la dévotion à sainte Anne et saint Joachim, qu’on dit être les grands-parents de Jésus, s'est répandue au moyen-âge un peu partout à travers la chrétienté.

En 1854, au sein du catholicisme, les débats théologiques ont donné naissance au dogme de l’Immaculée-Conception. Des lors, on a étroitement associé le culte d’Anne à celui de Marie, la mère de Jésus. Cette vérité à croire, ne fait pas l’unanimité chez les chrétiens.

C’est dans le « Protévangile de Jacques », un livre apocryphe, c’est-à-dire que son authenticité n'est pas établie et qui a été mis à l’index des bouquins que les catholiques ne pouvaient pas lire pendant des siècles, qu’il faut aller pour retrouver les sources d’Anne et Joachim. Son auteur les nomme pour la première fois dans son récit qui porte essentiellement sur la préhistoire de la famille de Jésus.

Le « Protévangile de Jacques » aurait été écrit au deuxième siècle par une personne provenant du monde grec qui ne connaissait pas les coutumes juives et qui n’a jamais mis les pieds en Israël. La rédaction de son livre avait pour but de démontrer l’origine mystérieuse de Jésus. Ce texte a connu un grand succès au moyen âge.[1]

On retrouve aussi des traces d’Anne et de Joachim dans l’évangile du « Pseudo-Matthieu », un autre livre apocryphe ou certains passages se rapprochent du conte merveilleux: "Penche-toi, arbre, et nourris ma mère de tes fruits ! " (chap. 20).

Ces livres font de nombreux parallèles entre la sainte Anne encore vénérée de nos jours et certains passages de la Thorah. L'histoire d'Anne, la supposée mère de Marie, est en effet similaire à celle d’Hannah, dans le livre de Samuel, prophète et dernier sage d’Israël, longtemps restée sans enfant.

Le « Protévangile de Jacques » et le « Pseudo-Matthieu » dépeignent Anne comme étant une femme pieuse restée longtemps stérile.

On y décrit aussi sa rencontre avec son futur mari Joachim a la Porte dorée de Jérusalem, après l'annonce angélique de la future naissance de leur enfant.

Ils racontent que les parents d’Hannah sont tous les deux de la tribu de Lévi : son père serait Akar et sa mère, Émérencie. Akar aurait possédé des terres à Bethléem et à Jérusalem

Lui et sa femme auraient donné naissance à Ismérie, vers 63 avant notre ère. Cette date correspondrait au moment de la conquête romaine de la Palestine.

Anne serait née vers 55 avant notre ère. C'est à cette époque que la famille se serait installée à Hébron où Ismérie se serait mariée et serait devenue la mère d’Élisabeth, la mère de Jean le Baptiste, le cousin de Jésus

Lorsque qu’Anne a eu neuf ans, ses parents seraient déménagés à Jérusalem où Akar aurait exercé des responsabilités au Temple.

De son côté, le « Protévangile de Jacques » raconte la rencontre entre Anne et Joachim. Selon ce récit: Joachim était allé faire sacrifier les bêtes de son troupeau au Temple. Au préalable, il devait laver ses moutons dans la piscine de Bethesda, près de la Porte des Brebis. Anne se tenait à cette porte de la ville. Elle vit Joachim arriver avec ses troupeaux. Ils se seraient mariés à l'âge de 20 ans.

L’analogie qu’on a fait entre Hanna au livre de Samuel et la grand-mère de Jésus demeure sans grand fondement historique. Mais bon, on y croit ou on n’y croit pas. La foi n’est pas une vérité historique ou scientifique.

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[1] Cf. Benoit Voyer. « Les mystérieux évangiles inconnus », Revue Notre-Dame du Cap, janvier 1996, p. 21

La neuvaine a Sainte Anne de Beaupré


Dans la cadre de la 7e journée de la neuvaine a la grand-mère de Jésus, en ce 23 juillet 2025, j'ai participé a la messe de 11h30.






La tombe du vénérable Alfred Pampalon


En ce 23 juillet 2025, de passage au Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, je me suis recueilli a la tombe du vénérable Alfred Pampalon.

Autrefois a Sainte-Anne-de-Beaupré


Sur le site du Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, on retrouve une vieille chapelle, témoin de la vie paroissiale de la communauté humaine locale. Tout près, se trouve l'ancien cimetière. Sur les murs du bâtiment patrimoniale, des plaques commémoratives rappellent les premiers habitants et leurs familles, pour la majorité a la base de la population francophone du Québec, du Canada et de l'Amérique. On les appelle les "familles souches". 



Pierre Boivin et Étiennette Lessard

Claude Poulin, Jeanne Mercier, Jeanne Poulin et Louise Paré

Jean Barrette et Jeanne Bitouset

Louis Gagné, Marie Michel, Pierre Gagné et Marguerite Rosée

Pierre Simard dit Lombrette et Noel Simard

Liste de premiers propriétaires du patelin

René de Lavoye et Anne Godin

Robert Giguère et Aymée Miville

Étienne Lessard

Gabriel-Robert Dufour

Étienne Racine

Catherine Vanier et Georges Pelletier

Au sujet du suicide assisté


Par Benoit Voyer

Télé-Québec (le 18 novembre) et le magazine L'Actualité (dans son édition du 1er décembre) ont diffusé de grands reportages sur le suicide assisté. L'histoire de Manon Brunelle, ex-assistante réalisatrice à Télé-Québec, qui a mis fin à ses jours sous l'oeil de la caméra, a grandement bouleversé les téléspectateurs et les lecteurs.

Manon Brunelle a épuisé ses réserves de foi. En réalité, de quelle foi s'agit-il? De la foi en elle-même, en Dieu ou en l'espérance? Je n'ai pas réussi à répondre à cette question. Son départ médiatisé n'a fait que provoquer en moi une sensation de grand vide. La seule réponse qui est parvenue à mon oreille a été un profond silence.

Tiré de : Benoit Voyer. « Lettres: Au sujet du suicide assisté », Le Devoir, 20 novembre 2004 (page consultée le 2 aout 2024)
ledevoir.com/opinion/idees/69251/lettres-au-sujet-du-suicide-assiste