En ce 17 out 2025


Père Yoland Ouellet, o.m.i., père Benoit Domergue et Benoit Voyer en septembre 1997, a l'église Saint-Pierre-Apôtre, a Montréal. (Photo conservée dans le Fonds P049 de la Société d'histoire de la Haute-Yamaska)

LE BALADO: Mgr François Lapierre no 1



ARTICLE DU JOUR: Jean-Guy Dubuc

« Je ne pense pas que je serais resté prêtre si je n'avais pas eu l'occasion d'approfondir ma foi »
- Jean-Guy Dubuc

Par Benoit Voyer

17 août 2025

Jean-Guy Dubuc a longtemps été éditorialiste à La Presse et divers journaux du groupe de presse de Power Corporation. Il est avant tout prêtre catholique. Avant d’œuvrer dans l’univers des médias, il a enseigné la théologie dans une université. Pour lui, sa présence dans les médias a été bien plus qu'un travail. Elle a été sa mission de vie, sa mission de prêtre, qui est celle de porter l'Évangile.

En 2001, comme il l'a souvent refait depuis ce temps, il disait: « Il faut mettre le doigt sur le pourquoi de l'absence des intellectuels chrétiens sur la place publique, car cette absence [...] commence à être catastrophique. Est-ce parce qu'ils n'ont rien à dire ou qu'ils n'osent pas le dire? [...] Il faut cesser de penser que c'est la faute des autres, que ce sont les autres qui doivent prendre la parole, qu'on ne peut rien y faire ou autre prétexte semblable.»[1]

Ce qui a toujours animé sa vie, c’est d’être utile. C’est d’ailleurs ce qu’il me disait, il y a déjà quelques années : «Tant que je suis utile, j'ai une raison de vivre. Un prêtre qui n'est pas utile, ne peut pas vivre. Tant qu'il est utile, il a un sens à sa vie...» [...] «Je voudrais mourir 5 minutes après que je ne serai plus utile ».

Né en 1934, à Montréal, il est devenu prêtre, en 1958, parce qu'il voulait être au service des autres. Seule la vie religieuse l'assurait de réaliser pleinement cette aspiration profonde, inscrite au fond de son âme.

Le fils de Juliette Martel et d'Eugène Dubuc, originaires de la banlieue montréalaise, jouit d'une intelligence au-dessus de la moyenne. C'est à l'école Plessis, institution scolaire dirigée par les frères des Écoles chrétiennes que débute sa longue montée. En 1999, dans un grand entretien pour le Revue Sainte Anne, il me racontait: « Mon frère est allé à la même école jusqu'en 9e année. Parce qu'il était premier de classe, il a obtenu une bourse pour étudier au Mont Saint-Louis. J'ai décidé que je ferais la même chose parce que j'étais premier de classe à tous les mois et à toutes les années. A la fin de la 6º année, j'ai dit à mon père: "Je ne veux pas aller au Mont Saint-Louis!" "Pourquoi?", répondit-il. "Parce que je veux devenir prêtre!"». [...] « Il voulait que j'aille étudier chez les Sulpiciens au Collège Mont-Royal parce qu'il avait lui-même étudié là. Je ne voulais pas aller à cet endroit, parce que des gars que je connaissais allaient là. Je n'aimais pas leurs styles. Cela ne convenait pas à mon image(!). Alors, il a trouvé le Collège Grasset, sur le boulevard Crémazie, donc très loin pour moi qui habitais rue Sherbrooke, face au parc Lafontaine».

Jean-Guy Dubuc était vraiment décidé et motivé. Il faisait 45 minutes de tramway matin et soir. Ses cours commençaient à 8h15 et finissaient à 18h, presque 7 jours par semaine. Les élèves de ce collège étaient libres les mardis et jeudis après-midi; le samedi, les cours finissaient à 18 h, et le dimanche, ils besognaient de 8 h 30 à midi. Il garde de très beaux souvenirs de cette époque.

Il vit au sein d'une famille unie où tout concourt au développement intellectuel. Son père était professeur à l'élémentaire et maître de chapelle (il dirigeait une chorale). Chez lui, il fallait chanter tous les soirs. Après le souper, ils allaient tous au salon et son père s'installait au piano.

À 16 ans, en quête d'autonomie, il commence à travailler. II achète ses habits pour le collège, paie ses études et ses sorties.

Prêtre catholique
Il est de la dernière grande vague de prêtres canadiens-français. À cette époque, la vocation presbytérale est synonyme de prestige. Dans sa classe de première année au Grand Séminaire de Montréal, ils sont 25 gars de Montréal et une centaine du Québec et d'ailleurs. La vie de séminariste et prêtre est valorisée. Tous portent la soutane et sont salués dans la rue. Le prêtre fait partie de l'élite de la société. Cela est inscrit dans les mœurs. Mais porter la soutane, ne lui plaisait guère. Dès qu’il a pu s’habiller en civil, il l’a fait.

Une histoire de soutane
Le cardinal Paul-Émile Léger n'aimait pas tellement voir son nouveau venu sans soutane et col romain. Il n'a pas manqué de le lui dire. Cependant, il a su respecter ce choix fondé sur quelques arguments valables.

Néanmoins, puisque le jeune abbé Jean-Guy Dubuc est brillant, président des étudiants de sa classe au Grand Séminaire et un peu marginal, son supérieur et archevêque de Montréal décide de le garder bien à la vue en le nommant vicaire à la cathédrale.

Jean-Guy Dubuc me racontait : «Lorsque je suis allé étudier en France et en Belgique et que je suis allé à Rome pour participer au Concile Vatican II, je ne portais pas de soutane et de col romain! Le Cardinal [Paul-Émile Léger] était mal à l'aise avec cela, mais je lui ai expliqué mon point de vue. Pour moi, le prêtre déguisé, c'est le prêtre de l'Ancien Testament, l'homme retiré du peuple. L'homme du Nouveau Testament, c'est l'homme dans le peuple qui est pêcheur ou comptable et qui vit dans son milieu». Le « prince de l’Église de Montréal » était un homme ouvert.

En Europe
Après avoir été vicaire, aumônier de l'aviation et aumônier diocésain de la Jeunesse étudiante catholique (JEC), il part, à la suggestion de l'ordinaire du diocèse de Montréal, poursuivre sa formation universitaire en Europe. Durant l'année 1961-1962, il étudie à l'Institut Lumen Vitae à Bruxelles, mais cela ne convient pas à ses attentes.

Après trois semaines, il rencontre le chanoine Philippe Delaye dont l'influence est grande en Belgique puisqu'il est prêtre et sénateur au gouvernement. Il est le représentant de l'Église au gouvernement et professeur à Rome et à l'Ille. Il conseille à Jean-Guy Dubuc d'aller étudier à l'Ille.

Il ajoute : «Comme j'étais lié à Lumen Vitae, j'ai décidé de faire les deux en même temps. Tous les matins, je partais à 7 h avec ma voiture pour deux heures de route. Après mes trois heures de cours à l'Ille, je prenais une bouchée, je rentrais et je prenais mes cours à Lumen Vitae. Le soir, j'étudiais. Le lendemain matin, je repartais. J'ai fait cela pendant une année ».

Participation au Concile Vatican II
En 1962, à la suggestion de Paul-Émile Léger, il laisse tomber l'offre de devenir aumônier des étudiants à Paris. Il opte plutôt pour une poursuite de ses études au doctorat à l'Université Grégorienne, à Rome, afin de suivre de près le Concile Vatican II et de se retrouver auprès du Cardinal et de ses deux collaborateurs.

Ce qu'il rencontre au Concile, c'est une Église contestataire, car il y avait de grandes oppositions. Les positions du cardinal Léger et du cardinal Wojtyla, le futur pape Jean-Paul II n'allaient vraiment pas dans le même sens, surtout sur la notion même d' «Église»

Jean-Guy Dubuc commente, le sourire aux lèvres : «Heureusement que le cardinal Léger était un batailleur! J'ai appris au Concile qu'il est important d'affirmer ce que l'on croit et de prendre les moyens pour imposer sa volonté. Le Cardinal s'est vraiment imposé. Il a eu des interventions extrêmement importantes qui ont influencé l'Église d'aujourd'hui ».

Au Concile, l'ouverture de l'Église sur le monde était la préoccupation d'un certain nombre d'évêques et de théologiens, et c'était loin d'être l'opinion de plusieurs autres qui étaient encore liés à une Église extrêmement hiérarchique et extrêmement romaine, liée aux dicastères romains.

La décentralisation est apparue et, surtout, les notions «Église peuple de Dieu» et «sacerdoce au service du peuple de Dieu». L'idée d'un sacerdoce hiérarchique et dominant devenait dépassée. C'est là que Jean-Guy Dubuc s'est formé à l'idée que sa vie trouve un sens dans le service.

Comme dans une relecture de vie, il me lance : «Heureusement que j'ai fait un doctorat. Je ne pense pas que je serais resté prêtre si je n'avais pas eu l'occasion d'approfondir ma foi, parce que la théologie apprise au séminaire me rebellait. Il fallait apprendre des thèses, que nous ne comprenions pas, par cœur. Je comprends pourquoi tant de prêtres intellectuels ont décroché à cette époque: il y avait une opposition entre la foi et la raison».

À Rome, il a appris à raisonner sa foi. Il a vu qu'il est possible de ne pas être en accord et d'avoir le droit de se définir comme catholique et croyant. Il a aussi appris qu'il est possible d'être contestataire et prêtre. Tout cela l'a rassuré.

Retour au Canada
À son retour au Canada, en 1963, il devient professeur à l'Université de Montréal. Ses sujets: la catéchèse et le rapport foi et raison. Son discours devient: l'Évangile doit s'incarner dans la culture contemporaine.

En 1967, le cardinal Paul-Émile Léger lui demande de prendre la direction de l'Office des communications sociales et de la revue L'Église de Montréal, ainsi que de fonder un bureau de presse à l'archevêché. Tâches que Jean-Guy Dubuc accepte, tout en continuant son travail d'enseignant.

Culture de masse
Rapidement, on le sollicite pour l'animation hebdomadaire d'une heure à la télévision de Radio-Canada, trente minutes au réseau TVA et trente minutes à CKAC 730, la radio la plus populaire de l'époque.

Pendant que des confrères religieux s'intéressent à la technique médiatique, il s'intéresse au phénomène de la culture de masse. Il me racontait : «J'étais très préoccupé par cette culture populaire. Je vivais dans un monde qui avait une culture et la transmission de sa culture et, par ailleurs, j'étais dans une Église qui vivait une autre culture et qui était de plus en plus repliée sur elle-même parce qu'elle n'était pas capable de transmettre sa culture à l'intérieur d'une culture de masse qui s'imposait. C'est cela qui a créé la crise que l'Église traverse au Québec. Je trouvais cela dramatique parce que, de toute son histoire, l'Église a toujours trouvé le moyen de transmettre son message: martyrs, l'empire de Constantin, les empereurs de l'époque, les cathédrales du Moyen Age, les arts de la Renaissance...».

Selon lui, depuis 1960, et surtout depuis 1967, l'Église est incapable de transmettre son message par la culture contemporaine. Il trouve cela regrettable.

La Presse
En 1971, à la suggestion du pasteur de son diocèse, il passe au journalisme au quotidien La Presse. En 1973, il devient éditorialiste et, en 1983, éditorialiste en chef. En 1988, éditeur du quotidien La Voix de l'Est et, l'année suivante, éditeur du quotidien La Tribune. En 1993, il tire sa révérence de l'empire de Paul Desmarais.

Durant ces années, il garde toujours la même préoccupation, qui est de propager les valeurs de la vérité, de la justice, et de prendre parti pour les plus faibles et la défense de la vie.

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[1] Benoit Voyer. «Le silence des intellectuels chrétiens sur la place publique», Revue Sainte Anne, septembre 2001, page 349.

PAROLE DE René Lévesque

NATURE


La rivière Richelieu, a Saint-Antoine-sur-Richelieu

PAROLE ET VIE avec Roland Leclerc no 8 (1993) - En rappel


JEAN-PAUL REGIMBAL: Dieu le Père dans ma vie


Dieu le Père dans ma vie

Nous sommes tous en marche vers l’éternelle patrie et notre court passage sur la terre n’a d’autre fin que de nous préparer le plus parfaitement possible à notre occupation céleste : connaitre, aimer et servir Dieu à jamais. Or, nous pouvons déjà commencer cette préparation lointaine au paradis en nous appliquant avec ferveur à découvrir par la prière et la méditation tout ce qui concerne l’objet principal de notre vision béatifique : la sainte et adorable Trinité. Jésus nous en a donné le secret au soir de la dernière cène : “La vie éternelle, c’est de te connaitre, o Père, toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ”.

Père par génération
Jamais nous n’aurions su que Dieu était Père si Jésus lui-même ne nous l’avait d’abord appris : “Nul ne connait le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils l’a révélé”. Or, si le Christ a eu la bonté de nous découvrir ce secret de sa vie intime, c’est qu’il voulait que cette vérité change quelque chose dans notre vie.

Quelle complaisance n’éprouve-t-il pas lorsqu’il nous parle de son Père qui est dans les cieux. “Moi et mon Père, nous sommes un...” Le Fils ne peut rien faire de lui-même qu’il ne le voit faire au Père, car ce que fait celui-ci, le Fils aussi le fait pareillement. Oui, le Père aime le Fils, et il lui montrer tout ce qu’il fait. De même, en effet, que le Père a la vie en soi, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui”. D’autre part, Dieu le Père ne cache pas sa tendre prédilection pour son Fils qu’il a envoyé dans le monde. Il le déclare même sans ambages en deux circonstances solennelles : le baptême de Jésus et la transfiguration.

En ces deux révélations spectaculaires, Dieu fait entendre sa voix dans le roulement du tonnerre : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances. Écoutez-le !” Il manifeste donc clairement à la face du monde sa qualité de Père puisqu’il déclare que Jésus-Christ est son Fils unique, celui qu’il a engendré de toute éternité avant même l’apparition des astres lumineux : “ante luciferum genui te…”

Père par création
S’il est vrai que Dieu possède en propre cette qualité de Père du fait qu’il a engendré son Verbe de vie, on ne peut douter que Dieu exerce une certaine paternité à l’égard de toute la création. Saint Paul nous dit bien que c’est de lui que découle toute paternité au ciel et sur la terre.

Dieu, en effet, est notre Père par création puisque c’est en lui en vérité que nous recevons à tous les instants l’être et la vie. Jésus-Christ a souvent insisté sur cette idée pour nous faire comprendre notre souveraine dépendance de Dieu. Le sermon sur la montagne en est l’exemple le plus lumineux.

“Aimez vos ennemis et ceux qui vous persécutent. Ce faisant, vous deviendrez les fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les bons et les méchants et tomber la pluie sur les justes et sur ceux qui ne le sont pas. Vous donc soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait...” “ Ne vous inquiétez pas du boire et du manger, car votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela...” “Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il ce qui est bon a ceux qui le lui demanderont”.

Ajoutons à cela les merveilleuses paraboles que le Christ a composées pour nous faire saisir plus clairement comment son Père nous aime malgré nos misères et nos péchés : par exemple la parabole de l’enfant prodigue, celles de la vigne et du vignerons homicides sans compter les enseignements explicites du Christ sur ce point.

Ainsi donc, toute créature peut revendiquer Dieu pour Père et c'est déjà une grande consolation de savoir que Dieu n’est pas seulement un juge sévère et un maitre rigoureux, mais qu’il est surtout un Père aimant de qui procède toute vie et tout bien.

Père par adoption
Mais le message le plus bouleversant, le plus révolutionnaire que le Christ ait lancé sur terre, c’est bien que son Père à lui, la première personne de la très sainte Trinité, est aussi notre Père a chacun de nous dans la mesure où nous vivons de sa vie divine : la grâce surnaturelle. En effet, au jour de l’ascension, le christ n’a-t-il pas affirmé devant ses apôtres : “ Voici que je retourne à mon Père qui est aussi votre Père”.

Bien sûr, Jésus n’entendait pas signifier que nous étions, comme lui, fils du Père par voie de génération, mais bien fils du Père par adoption. Saint Paul nous en avertit lorsqu’IL dit dans son épitre aux Romains “Vous avez reçu un esprit de fils adoptifs dans lequel nous nous écrions : Abba ! Père !”

Mais cette paternité adoptive est si efficace que Dieu le Père nous la communique par la grâce, une participation réelle a sa nature divine au point que nous vivons de sa vie trinitaire. Fort de cette conviction, saint Jean n’a pas cessé de répéter : “voyez combien est grand l’amour que le Père nous a témoigné, puisqu’il a voulu non seulement que nous soyons appelés ses enfants, mais que nous le soyons en effet”

Nous ayant appelés à participer de sa propre vie intime, le Père nous a prédestinés à être conformes à l’image de son Fils bien aimé. C’est dire qu’il nous enveloppe tous du même amour dont il aime de toute éternité son Fils unique.

Qu’est-ce qui se dégage de ces sublimes vérités ?

Conclusion
Puisque Dieu est mon Père non seulement par création, mais même par adoption, je dois l’aimer d’un amour filial. Toute ma vie doit s’écouler sous le signe de l’amour et de la confiance à l’égard de mon Père. Si ce Père bien aimé est la source, le principe de ma vie naturelle et surnaturelle, il doit en être la fin, le terme bienheureux. Une résolution s’impose donc à mon cœur d’enfant : « J’irai vers mon Père ». Quelles que soient mes fautes, mes misères, mes faiblesses, je suis sûr de trouver dans le cœur de Dieu un cœur de Père qui pardonne tout à son enfant repentant.

Quelle douceur m’inspire ce nom de Père ! Mes prières en gagnent toute la suavité puisque prier c’est ouvrir son cœur à son Père. Et le ciel, mais c’est tout simplement la maison de mon Père ou je retrouverai enfin celui vers lequel je tends de tout mon être, de toute mon âme d’enfant.

Ah ! Ne comptons pas avec notre Père du ciel ! Entrés dans sa famille par la grâce de l’adoption, nous ne sommes plus des serviteurs qui travaillent pour un salaire. Nous sommes des enfants que l’amour seul doit guider. Les intérêts du bon Dieu, sa gloire, son beau règne dans les âmes, voilà notre ambition.

Jean-Paul Regimbal

Tiré de: Trinitas - revue du tiers-ordre et de l’archiconfrérie de la très sainte Trinité, 4e année, No. 2, 1958, pp.7 à 9. Disponible a la Société d'histoire de la Haute-Yamaska, a Granby (Fonds P049).