Émission de télévision Parole et Vie animée par Roland Leclerc No 9 (1993)


Émission de télévision Parole et Vie animée par Roland Leclerc No 9 (1993)

Au programme: 

1- La chronique biblique de Bertrand Ouellet: David contre Goliath;
2- Georges Henri Lévesque;
3-Marie de Magdala (avec sœur Lorraine Caza);
4- Le courrier de l'évêque: Le Cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal: - L'incroyance;
5-La communauté des Filles de Saint-Paul;
6- Les moines cisterciens de Rougemont chantent le chant des morts;
7- Le père Benoit Lacroix (Joachim Lacroix de son vrai nom) parle des bonnes sœurs;
8- L'abbé Réginald Savard parle de la Roue de fortune dans la paroisse Saint-Charles-Garnier, a Shawinigan;
9- La chronique Pour une foi qu'on se parle animée par Yvon Cousineau. Une table ronde avec 6 jeunes: Est ce que la religion est un casse tête?
10- Chronique Sur les rayons avec Christiane Gagnon: Proposition de quelques livres. 11-Chronique médias avec Pierre Bélanger: La sexualité;
11- Le comédien Jean-Louis Roux lit un extrait de la bible.
 ______________________________________________ 
Tiré de: P049 Parole et Vie Ep 09 (Fonds Benoit Voyer)
Société d'histoire de la Haute-Yamaska, a Granby

En ce 30 juillet 2025


La nuit a l'Hôpital Pierre Le Gardeur, a Terrebonne

La foi des émigrés dérange


Petit arrêt au cimetière de Saint-Alexandre-de-Kamouraska


Le 28 juillet 2025, en fin d'après-midi et en soirée, j'étais de passage au Bas Saint-Laurent. J'en ai profité pour visiter mes arrières grands-parents au Cimetière de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, près de Rivière-du-Loup. Louis Voyer et Dorilda Garneau reposent a l'ombre du clocher  de l'église paroissiale. Il s'agit des parents de mon grand-père Edgar Voyer. Un peu plus loin, se trouve Lumina Bélanger dans le lot de Rémi Chenard (son nom est le même que son père). Il s'agit de la mère de ma grand-mère Alice Chenard. Le nom de "Mina" n'est pas sur la pierre tombale. Rémi Chenard, son époux (et mon arrière grand-père), est a quelque part dans le cimetière. En 1918, au moment de son décès, il n'y avait pas d'obélisques funéraires. Je ne sais donc pas ou il se trouve exactement, mais il est ici quelque part.

Le Berceau de Kamouraska


Le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Les premiers colons s'établissent dans la seigneurie de Kamouraska à partir de 1692. L'année 1709 marque l'arrivée du premier curé résident, l'abbé Philippe Rageot (1678-1711), et la construction de la première église de Kamouraska, en bois, sur la terre de Gabriel Paradis. Un presbytère est érigé six ans plus tard, soit en 1715. Une nouvelle église est édifiée en 1727, à l'ouest de la première, sur la terre d'Augustin Roy dit Desjardins (1701-1790). Cette deuxième église, construite en pierre des champs, est dotée d'un nouveau presbytère en 1749. Érigée sur un sol argileux, la structure de la seconde église est considérablement endommagée par un tremblement de terre en 1791. Par ailleurs, la paroisse de Kamouraska, devenue trop populeuse, est restructurée au cours de la même année. Dès 1793, le site original est définitivement abandonné, au profit d'un nouvel établissement paroissial. Celui-ci est localisé à trois kilomètres à l'ouest du premier, sur l'affleurement rocheux de Pincourt, où se trouve le village actuel. C'est ainsi que le site du Berceau-de-Kamouraska a été pendant un siècle, soit de 1692 à 1791, le centre civil et religieux d'un vaste territoire correspondant aujourd'hui à une grande partie du comté de Kamouraska et de tout le bas du fleuve à l'est de la Rivière-Ouelle.

Le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur archéologique. L'ancien cimetière paroissial contient les ossements des premiers habitants de Kamouraska. De plus, le sol renferme des artefacts ainsi que des vestiges de bâtiments, dont ceux de la deuxième église en pierre et du second presbytère. Le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska possède un important intérêt archéologique qui renforce son intérêt historique.

Le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska présente aussi sur son intérêt patrimonial pour sa valeur identitaire. Il s'agit d'un lieu hautement significatif pour la région puisqu'il correspond au foyer initial de peuplement d'une grande partie de la région du Bas-Saint-Laurent. C'est également le lieu de sépulture de plusieurs familles-souches québécoises. En 1945, le père Alexandre Paradis, originaire de Saint-André-de-Kamouraska, et l'abbé Onésime Lamonde, curé de la paroisse de Saint-Louis-de-Kamouraska, entreprennent de mettre en valeur le site. Des plaques commémoratives sont installées par la Commission des monuments historiques du Québec dès 1947, puis une chapelle souvenir est érigée sur le site en 1958. Un monument commémoratif rappelle l'inhumation de plus de 1 450 pionniers dans l'ancien cimetière. Le grand nombre de patronymes différents, soit plus de 200, démontre bien l'importance de ce lieu de mémoire.

Source : Municipalité de Kamouraska, 2006.