Impôt sur le gain en capital

A la mi-avril 2024, le gouvernement québécois a annoncé qu’il y aura une augmentation de l’impôt sur le gain en capital.

Il faut être honnête. Il s’agit d’une taxe sur l’épargne investie par un entrepreneur ou un particulier, économie en vue d’acheter une maison ou faire des investissements ou en vue de pépins économiques comme la perte d’un emploi.[1]

Comme le disait Éric Duhaime : « C’est insensé ! On n’éponge pas des déficits en augmentant les impôts. Le gouvernement est en train de faire payer la facture aux contribuables pour sa mauvaise gestion des finances publique. »[2].

Adrien Pouliot, porte-parole en économie du Parti conservateur du Québec, abonde dans le même sens : « Si l’intention était de faire payer les riches, c’est une mesure manquée. En fait, c’est exactement le contraire qui se produira. Les plus nantis vont bénéficier de toutes sortes de stratégies fiscales pour éviter la hausse d’impôt, ce sont les contribuables de la classe moyenne qui vont voir leur bas de laine ratatiné ».[3] Il y a bien d’autres moyen pour rééquilibrer les finances publiques. Donnons une chance aux épargnants.

Benoit Voyer

21 juin 2024


[1] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.
[2] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.
[3] Cf. Communiqué du Parti conservateur du Québec. « Trudeau et Legault augmentent l’impôt sur le gain en capital : les seuls points à la haute, ce sont les impôts », 19 avril 2024.