En ce 31 mars 2025


Ma relecture de vie (3)

Par Benoit Voyer

31 mars 2025

Mon récit de vie est teinté de ma réalité chrétienne. J’aime ce que le pape François disait, le 3 août 2023 : « Vous n'êtes pas ici par hasard. Le Seigneur vous a appelés, non seulement en ces jours, mais dès le début de votre vie. Il nous a tous appelés depuis le début de notre vie. Oui, il vous a appelé par votre nom. […]  Essayez d'imaginer ces trois mots écrits en grosses lettres ; ensuite pensez qu'ils sont écrits en vous, dans vos cœurs, comme pour former le titre de votre vie, le sens de ce que vous êtes. […]  Aucun d'entre nous n'est chrétien par hasard : nous avons tous été appelés par notre nom. Au début de la trame de la vie, avant les talents que nous avons, avant les ombres et les blessures que nous portons en nous, nous avons été appelés. Nous avons été appelés, pourquoi ? Parce que nous sommes aimés. Nous avons été appelés, parce que nous sommes aimés. Que c’est beau ! Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager ; pour faire de chacun un chef-d'œuvre unique et original ; chacun d'entre nous est unique, il est original, et la beauté de tout cela, nous ne pouvons pas l’entrevoir. […]

Si Dieu t'appelle par ton nom, cela signifie que, pour Dieu, aucun d'entre nous n'est un numéro, mais un visage, une figure, un cœur. Je voudrais que chacun d’entre vous remarque une chose : beaucoup aujourd'hui connaissent ton nom, mais ne t'appellent pas par ton nom. Ton nom est connu, il apparaît sur les réseaux sociaux, il est traité par des algorithmes qui lui associent des goûts et des préférences. Mais tout cela n’implique pas ton unicité, seulement ton utilité pour les études de marché. Combien de loups se cachent derrière des sourires de fausse bonté qui disent savoir qui tu es mais ne t’aiment pas, insinuent qu'ils croient en toi et te promettent que tu deviendras quelqu'un, pour ensuite te laisser seul quand tu ne les intéresses plus. Ce sont les illusions du virtuel, et nous devons veiller à ne pas nous laisser tromper car aujourd’hui beaucoup de réalités qui nous attirent et nous promettent le bonheur se révèlent ensuite pour ce qu'elles sont : des choses vaines, des bulles de savon, des choses superflues, des choses inutiles et qui nous laissent vides intérieurement. Je vais vous dire une chose : Jésus n’est pas ainsi, il n’est pas ainsi ! Il a confiance en chacun de vous, en chacun de nous parce que, pour Jésus, chacun de nous est important, chacun de vous est important. C’est cela Jésus. […]

Ne vous lassez jamais de poser des questions ! c'est bien, c'est même souvent mieux que de donner des réponses, parce que celui qui pose des questions reste "inquiet", et l'inquiétude est le meilleur remède contre l'habitude, contre cette normalité plate qui anesthésie l'âme. Chacun de nous porte en lui ses propres inquiétudes. Portons ces inquiétudes et portons-les dans le dialogue »

Ma conviction : Je suis aimé
J’ai une conviction : J’ai été et je suis aimé. D’abord par mes parents, mais j’ai appris à découvrir à quel point Dieu m’aime depuis toujours.

Le 3 août 2023, a l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse, le pape François disait : « Vous n'êtes pas ici par hasard. Le Seigneur vous a appelés, non seulement en ces jours, mais dès le début de votre vie. Il nous a tous appelés depuis le début de notre vie. Oui, il vous a appelé par votre nom […]

Essayez d'imaginer ces trois mots écrits en grosses lettres ; ensuite pensez qu'ils sont écrits en vous, dans vos cœurs, comme pour former le titre de votre vie, le sens de ce que vous êtes […]

Aucun d'entre nous n'est chrétien par hasard : nous avons tous été appelés par notre nom. Au début de la trame de la vie, avant les talents que nous avons, avant les ombres et les blessures que nous portons en nous, nous avons été appelés. Nous avons été appelés, pourquoi ? Parce que nous sommes aimés. Nous avons été appelés, parce que nous sommes aimés. Que c’est beau ! Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager ; pour faire de chacun un chef-d'œuvre unique et original ; chacun d'entre nous est unique, il est original, et la beauté de tout cela, nous ne pouvons pas l’entrevoir. […]

Si Dieu t'appelle par ton nom, cela signifie que, pour Dieu, aucun d'entre nous n'est un numéro, mais un visage, une figure, un cœur. Je voudrais que chacun d’entre vous remarque une chose : beaucoup aujourd'hui connaissent ton nom, mais ne t'appellent pas par ton nom. Ton nom est connu, il apparaît sur les réseaux sociaux, il est traité par des algorithmes qui lui associent des goûts et des préférences. Mais tout cela n’implique pas ton unicité, seulement ton utilité pour les études de marché. Combien de loups se cachent derrière des sourires de fausse bonté qui disent savoir qui tu es mais ne t’aiment pas, insinuent qu'ils croient en toi et te promettent que tu deviendras quelqu'un, pour ensuite te laisser seul quand tu ne les intéresses plus. Ce sont les illusions du virtuel, et nous devons veiller à ne pas nous laisser tromper car aujourd’hui beaucoup de réalités qui nous attirent et nous promettent le bonheur se révèlent ensuite pour ce qu'elles sont : des choses vaines, des bulles de savon, des choses superflues, des choses inutiles et qui nous laissent vides intérieurement. Je vais vous dire une chose : Jésus n’est pas ainsi, il n’est pas ainsi ! Il a confiance en chacun de vous, en chacun de nous parce que, pour Jésus, chacun de nous est important, chacun de vous est important. C’est cela Jésus. »

Ordinaire
J’ai mené une vie bien ordinaire. Dieu (ou la Vie), dans sa grande bonté, a tout disposé pour qu’il en soit ainsi. Et j’apprécie cela…

Un jour, lorsqu’on célébrera mon entrée dans la gloire des bienheureux du ciel, au repos final des vivants, je suggère aux quelques personnes qui ne m’auront pas oublié de relire sans précipitation la belle poésie d’Anita Gagnon. Elle résume en peu de mots l’essentiel de mon bref parcours sur cette terre :

Il était beau, mon arbre,
mais je ne savais pas;
Il était vert, mon arbre,
mais je ne voyais pas;
Il était grand, mon arbre,
mais je ne l’aimais pas.

Il a fallu que l’hiver
parvienne jusqu’à mon seuil,
pour découvrir qu’hier,
sans que j’en porte le deuil’
il me manquait son ombrage.

Les vents ont passé :
une à une se sont envolées
dans la brume ses feuilles mouillées.
Et ses branches frissonnent
en silence l’automne.

Qu’importent les intempéries,
Qu’importent le vent et le gris,
ses racines profondes
ont raison de la nuit
et la sève féconde lui conserve la vie.

Dépouillé de ses feuilles mortes,
transplanté au temps des moissons,
il revit et sa tête monte
et reluit un nouvel horizon.

Dans mon cœur, étonnant de jeunesse.
De fraicheur, débordant de tendresse,
il grandit à chaque saison,
il fleurit pour une autre moisson,
mon arbre.