GASPILLAGE DES FONDS PUBLICS
Ce matin, Eric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, écrit sur son fil X:
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"La montée de lait de certaines personnes de l’industrie culturelle contre le coproprietaire de Pizza Salvatore, Guillaume Abbatiello, est injustifiée.
En bon entrepreneur, la gars a récemment fait une courte vidéo à sa sortie des studios de Radio-Canada pour dénoncer le gaspillage de fonds publics.
Il venait d’entendre des artistes réclamer plus de subventions, en direct des studios d’une station publique, où il y a au moins 3 à 4 fois plus d’employés que dans n’importe quelle station privée qui fait exactement le même genre de show.
A-t-il le droit de se demander si les contribuables en ont pour leur argent avec cette émission 100% payée par vos taxes et vos impôts?
Le Québec et le Canada empilent présentement les pires déficits de notre histoire. Les gouvernements Legault et Trudeau dépensent comme jamais.
On fonce financièrement dans le mur à la vitesse grand V.
Et, malheureusement, certains gras durs qui profitent des dépenses gouvernementales refusent de réduire leur dépendance aux mamelles de l’Etat.
Avec les déficits records et la récession qui s’en vient, tout le monde devra mettre la main à la pâte pour retourner à l’équilibre budgétaire.
C’est faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu’il y a un concensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture.
Les gens peinent à payer leur epicerie, à renouveler leur hypothèque ou à rembourser leur loyer. Un Québécois sur 10 a même visité une banque alimentaire pour nourrir sa famille dans la dernière année.
Ces gens-là n’ont pas le privilèges d’avoir un micro sous le nez pour faire entendre leurs doléances.
Ce n’est pas vrai que les contribuables québécois ont encore les moyens de payer plus d’une vingtaine d’employés pour une émission de radio diffusée un samedi soir par une société d’état.
Monsieur Abbatiello a mis le doigt sur le bobo. Le concert des subventionnés s’est mis à crier «ne touchez pas à nos acquis», plutôt que d’essayer d’être solidaires des Québécois qui en arrachent.
Hélas, ces hurlements juvéniles découragent tous les adultes sensés qui souhaitent participer au débat sur l’assainissement de nos finances publiques. Ces célébrités veulent nous faire taire.
Mais nous ne nous tairons pas!
Parmi les 5 grands partis politiques québécois, seul le Parti conservateur du Québec est du côté des contribuables et veut couper dans le gras de l’Etat.
Le Parti conservateur du Québec n’est pas contre le financement de la culture. Toutefois, toutes les dépenses publiques doivent être revues, à la lumière de la situation économique actuelle et de la pertinence de chaque programme gouvernemental.
Tous devront faire leur part.
Il n’y a aucune vache sacrée quand nous peinons collectivement à financer les missions essentielles de l’Etat, comme la santé et l’éducation."
SONDAGE
PSPP perd des plumes . De son côté, le chef conservateur, Éric Duhaime, récolte 20 % d'impressions favorables (+3 depuis septembre), contre 60 % d'impressions défavorables (-4), dans ce nouveau coup de sonde. Même si ce score net de -40, soit dans les mêmes eaux que celui du premier ministre Legault, est peu enviable, il s’agit d’une amélioration pour le chef du PCQ. En septembre dernier, le score d’Éric Duhaime se situait à -47.
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