Il était une fois dans les médias...
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Par Benoit Voyer (1997)
Il y a quelques jours, le 25 mai, la paroisse Très-Ste-Trinité ouvrait ses festivités du 40eanniversaire d’érection canonique. Cet événement rappelle que la maison des retraites spirituelles a le même âge.
Les premières messes se célèbrent au monastère le 8 décembre 1957. Ce dimanche, à toutes les célébrations à l’église Ste-Famille de Granby et à la chapelle des Trinitaires, l’abbé Louis Philippe Nadeau, curé de Ste-Famille, et le père Pierre Saint-Pierre (en religion, Pierre de la Nativité), supérieur et vice provincial de l’ordre de la Très-Ste-Trinité, lisent aux prônes des 2 lieux de culte, le décret de Mgr Arthur Douville, annonçant la fondation de la paroisse Très-Ste-Trinité.
Le journal La Voix de l’Est du lendemain relate ce moment historique a la une de son édition.
Le 15 décembre 1957, la paroisse est finalement érigée canoniquement. La convention est signée le 23 décembre.
Les plans du bâtiment sont l’œuvre de l’architecte S.N. Parent de Montréal.
La construction fut réalisée par la maison Bernier et Gagné de Granby. Cette dernière a couté 450 000$.
Le choix d’ouvrir une maison de retraites fermées n’est pas étranger à la grande popularité qu’elles connaissaient.
En 1955, il y avait un peu plus de 60 maisons du genre au Canada, dont la Maison Marie-Médiatrice, située au 35 rue Dufferin, à Granby (opérée par les sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception) et les sessions données par les sœur Auxiliatrices des âmes du purgatoire dans leur maison du boul. Leclerc à Granby (près de la rue Dufferin).
Le monastère des Trinitaires, 40 ans au service de la libération et de la paix dans les cœurs.
Tiré de Trinité - Le bulletin d’informations de la Maison de spiritualité des Trinitaires de Granby. Juin 1997, p. 1. Copies conservées chez Bibliothèque et archives nationale du Québec, a Montréal, et a la Société d'histoire de la Haute Yamaska (P049), a Granby.