Par Benoit Voyer
3 janvier 2025
Un jour, Jean le baptiste, dit à deux hommes qui le suivent, dont un certain André, que celui qui passe près d’eux est Jésus, l’élu. Jean l’appelle « l’agneau de Dieu ».Sans tarder, tous deux se mettent à sa suite.[1]
Se sentant suivi, Jésus leur demande : « Que cherchez-vous? » Ils répondent à la question par une autre question: « Maître, où demeures-tu ? » Jésus leur répond par une boutade : « Venez et vous verrez » bien! Ils verront le lieu où Jésus repose à la 10e heures, c’est-à-dire vers 16h. Ils passeront le reste de la journée avec lui. On s’imagine qu’ils ont bavardé ensemble.
Ayant pris congé de Jésus, André ne tarde pas à aller voir son frère Simon afin de lui dire qu’il a enfin rencontré le messie tant attendu. Et sans tarder, il amène Simon rencontrer Jésus.
En voyant Simon, Jésus pose un regard de tendresse sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas [2]» – ce qui veut dire : Pierre.
Cette petite histoire nous indique qu’il y a plusieurs manières de rencontrer Jésus. Ici, on en voit deux : D’abord, André le suit parce qu’il croie ce que lui affirme Jean le Baptiste à son sujet. Et puis, de son côté, Simon le fait à l’invitation de son frère et, surtout, à cause du tendre regard de Jésus posé sur lui. Sa vie ne sera jamais plus même. Jésus lui donne même un nouveau prénom afin de confirmer sa nouvelle mission de vie.
De nos jours, les chrétiens de tradition catholique se rappellent à chaque célébration eucharistique les paroles de Jean le baptiste : « Voici l’agneau de Dieu ». Ainsi, celui qui préside la messe, indique à chacun des participants que le morceau de pain qu’ils recevront rappelle qu’à travers lui c’est l’élu qui se fait vivant parmi eux et qu’en le mangeant, il le deviendra en eux.
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[1] Jn 1, 35-42
[2] D’autres traducteurs écrivent « Céphas »
[1] Jn 1, 35-42
[2] D’autres traducteurs écrivent « Céphas »