En ce 31 janvier 2025


PARTI CONSERVATEUR DU QUÉBEC: Éric Duhaime dans Arthabaska: un pari risqué
lenouvelliste.ca/chroniques/martin-francoeur/2025/01/29/eric-duhaime-dans-arthabaska-un-pari-risque-LEAYFMIDVBDGDEDOCMDCO5GAAM/

PARTI CONSERVATEUR DU QUÉBEC: Éric Duhaime pas encore candidat, mais presque en campagne
lesoleil.com/actualites/politique/2025/01/29/eric-duhaime-pas-encore-candidat-mais-presque-en-campagne-EJ45S3RFIFBOBD6KFKZPACKJIY/

PARTI COINSERVATEUR DU QUÉBEC: «Les conservateurs veulent gagner»
fm1077.ca/audio/675222/les-conservateurs-veulent-gagner

SANTÉ: Des médecins misent sur l’IA pour réduire leur paperasse
ici.radio-canada.ca/rci/fr/nouvelle/2135604/intelligence-artificielle-medecin-paperasse-bureaucratie

AUTOMOBILE: Oui, les phares bleutés des voitures sont plus éblouissants (et c’est un problème)
24heures.ca/2025/01/22/oui-les-phares-bleutes-des-voitures-sont-plus-eblouissants-et-cest-un-probleme

RDC: Des combats violents en plein cœur de Goma, en République démocratique du Congo
youtube.com/watch?v=fesTZPLacFk

Église catholique de Saint-Lin-des-Laurentides

La circonscription de Rousseau


Église Saint-Lin-des-Laurentides
dans la circonscription québécoise de Rousseau
au coeur de la belle région de Lanaudière

La foi des immigrés dérange


Par Benoit Voyer

31 janvier 2025

Je m’en souviens encore, en juin 2024, des personnes de religion musulmane se sont rassemblés au parc des Hirondelles, dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal afin de souligner la fête de l'Aïd al-Adha, la fête la plus importante pour l’islam. Ce jour-là, les familles présentent portent leurs plus beaux vêtements traditionnels, partagent des cadeaux, font la fête et prient ensemble. L’affaire avait fait la manchette des médias, créant un mouvement d’indignation dans la population québécoise.

Pourtant, à cet endroit, la messe catholique de la communauté italienne y est sporadiquement célébrée.

Dans le métro montréalais, il n’est pas rare de voir le Krishna chanter et manifester publiquement leur foi

Il faut se le dire : La pratique religieuse des immigrants irrite les Québécois de souche.
Régis Labeaume disait à Christian Bégin a “La Grand-messe” : “Ce qui dérange émotivement les Québécois de souche, c’est la pratique religieuse des immigrants. Les communautés culturelles sont plus croyantes que nous autres”. [...] “Nous on n’a plus de croyance. Nous autres, on est laïcs et on a raison (de l’être)”. [...] “Mais tu n’peux pas empêcher le monde de croire !” [...] “ [Ce constat] nous heurte pas mal plus qu’on le pense” [...] “La foi des autres nous heurtes...”. 1

A Qub radio, en mai 2024, si je me souviens bien, Mathieu Bock-Côté disait : “Autant la laïcité est évidemment nécessaire pour assurer un espace public délivré du communautarisme ethnoreligieux, autant la laïcité n’a jamais eu pour vocation d’effacer ce qu’on pourrait nommer les rituels fondamentaux au cœur de notre culture et de nos cultures [...]

Je pense que le Québec avait raison en 1960 de rompre avec un catholicisme qui était devenu clérical, hégémonique et dominateur. Le rôle de l’Église dans la société était à remettre en question. [...]

[Maintenant], on constate qu’on a un peu jeté le bébé avec l’eau du bain. J’entends par là qu’une société qui décide de privatiser la spiritualité [...] en la désincarnant, c’est-à-dire en la réduisant en une pure préférence personnelle, c’est une société qui a terme ne va pas simplement se laïciser. Pour reprendre la formule de Chesterton : Lorsque l’homme cesse de croire en Dieu ce n’est pas qu’il ne croit plus en rien, mais il croit ensuite en n’importe quoi [...]

On est arrivé à ce moment de notre histoire ou il faut se réconcilier avec l’héritage [culturel] du catholicisme [...] Je pense que [...] cette hostilité [à l'égard de l’Église catholique] finit par faire de nous un peuple qui cesse de toucher ses dernières racines et je ne connais aucune civilisation à l’échelle de l’histoire a pu faire l’économie d’un noyau religieux”.

La réflexion ne fait que commencer.

Un certain nombre de mes amis ne partagent pas mes opinions

En ce 30 janvier 2025


ÉRIC DUHAIME: Retour au travail après un infarctus: «Je me sens extraordinairement bien», assure Éric Duhaime
journaldemontreal.com/2025/01/27/retour-au-travail-apres-un-infarctus-je-me-sens-extraordinairement-bien-assure-eric-duhaime

CIRCONSCRIPTION DE ROUSSEAU: Fraude téléphonique... au tour de Saint-Jacques d’appeler à la vigilance:
monjoliette.com/fraude-telephonique-au-tour-de-saint-jacques-dappeler-a-la-vigilance/

ÉCONOMIE: La Banque du Canada abaisse son taux d’intérêt directeur d’un quart de point:
monjoliette.com/la-banque-du-canada-abaisse-son-taux-dinteret-directeur-dun-quart-de-point/

SYNDICAT: Soirées arrosées sur le bras des travailleurs: la FTQ devra s’expliquer au ministre | JDM
journaldemontreal.com/2025/01/29/soirees-arrosees-sur-le-bras-des-travailleurs--la-ftq-devra-sexpliquer-au-ministre

DÉMOCRATIE: Les conservateurs d’Éric Duhaime progressent dans Arthabaska
lanouvelle.net/infolettre/les-conservateurs-deric-duhaime-progressent-dans-arthabaska/

FINANCES PERSONNELLES: La SAQ haussera bientôt le prix de plusieurs vins, bières et spiritueux: voici pourquoi
noovo.info/nouvelle/la-saq-hausse-le-prix-de-plusieurs-vins-bieres-et-spiritueux-des-le-16-fevrier-voici-pourquoi.html?lid=trpl4610j3vd

SANTÉ MENTALE: La menace de tarifs douaniers pèse sur la santé mentale
avantages.ca/sante/sante-mentale/la-menace-de-tarifs-douaniers-pese-sur-la-sante-mentale/

SANTÉ MENTALE: Premiers progrès notables dans l’attente en santé mentale
ledevoir.com/societe/sante/836665/premiers-progres-notables-attente-sante-mentale

Église catholique de Saint-Jacques

La circonscription de Rousseau


Église catholique de Saint-Jacques,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
au cœur de la belle région de Lanaudière.

Au creux de la tempête



La crise intérieure


Par Benoit Voyer

30 janvier 2025

Dans la barque de l’existence, lorsque nous traversons la rivière afin de vivre de nouvelles étapes de la vie, il y a parfois de grands vents et des vagues qui nous déstabilisent. Il arrive de se sentir perdu. C’est ce qu’on appelle un moment crise. [1]

Il n’y a pas de recette miracle pour sortir de celle-ci. Il faut du temps, beaucoup de temps, le temps qu’il faut... « On ne peut pas passer par-dessus le temps. Avec le rythme de la vie d’aujourd’hui, cela n’est pas facile. Lorsque nous traversons des étapes difficiles, il faut laisser les choses descendre en soi afin d’en tirer le meilleur part », affirme Rolande Parrot [2], qui a écrit, en 1995, le livre « Faire face à la crise spirituelle », en collaboration avec Bertrand Ouellet et Luc Phaneuf, publié chez Fides.

C’est un peu ce qu’écrivait également Christian Beaulieu [3] : « On veut éviter le vide : pourtant on devrait le traverser. Une épreuve ne se contourne pas, elle se traverse. On ne sort pas d’une souffrance en la neutralisant, mais en la vivant. On ne guérit pas une blessure en l’oubliant, mais en l’ouvrant et en la vidant. »

Il ajoute : « Le voyage intérieur qui ne débouche pas sur un absolu au fond de soi, tourne au vide absolu. Là où il n’y a pas de transcendance, on aboutit à la déchéance. […] Que ne ferait-on pas pour se sortir de ce vide existentiel? » [4]

Pour Rolande Parrot, la crise est une aventure, une occasion d’évoluer, d’avancer : « Des crises, on en traverse toute sa vie. C’est un passage à autre chose. Elle est normale dans le cheminement humain et, parce qu’elle provoque un choc en soi, elle nous fait grandir. Elle nous dit quelque chose de ce que nous sommes réellement et nous demande de trouver notre propre chemin. C’est l’arrivée à un carrefour: Maintenant, qu’est-ce que je fais de ma vie? »

Lorsqu’elle survient, il ne faut pas la raisonner, c’est-à-dire s’interroger inutilement sur les motifs qui la font apparaitre. Il faut la laisser travailler en soi et aller jusqu’où elle voudra bien nous mener. Un accompagnement humain peut aider à mieux la traverser et la laisser nous transformer. Pour reprendre le frère Marie-Victorin : « On soulage ses maux en les racontant »[5]

Il n’y a pas bien des manières de sortir de la crise : il faut être vrai avec soi, dialoguer avec le vent qui nous déstabilise et, peu à peu, trouver sa voie. Il ne faut pas craindre le lieu où la crise nous conduit. La confiance est de mise.

Le texte de Rolande Parrot paru en 1995 reste d’actualité: « La connaissance de soi n’est jamais totalement acquise. Ce qui importe surtout, c'est de pouvoir tabler sur ses richesses, ses qualités, ses capacités, ses compétences; en fait, sur les éléments positifs de sa personnalité. A partir de là, il est plus facile de découvrir son style propre pour évoluer dans la vie.»

Les crises on en traverse tous. Elles sont normales. Elles font parties des étapes de l’existence. Thomas Reese écrit : « Les psychologues, comme Erik Erikson, nous enseignent que les humains passent par des étapes de développement à mesure qu’ils mûrissent. Les grands mystiques catholiques ont enseigné la même chose pendant des siècles lorsqu’ils ont écrit sur les voies purgative, contemplative et unitive. Plus récemment, des auteurs spirituels comme James Fowler ont utilisé la psychologie moderne pour enrichir notre compréhension du développement spirituel. »[6]

___________________________________________

[1] Cf. Mc 4, 35-41.
[2] Benoit Voyer. « Pour sortir de la crise, il faut la laisser agir en soi », Revue Sainte Anne, octobre 2001. Texte republié dans : Benoit Voyer. Les Témoins de l’essentiel, Éditions Logiques, 2005.
[3] Christian Beaulieu, Du vent plein les voiles, Les Éditions Le Renouveau, 1984, p. 26
[4] Christian Beaulieu, Du vent plein les voiles, Les Éditions Le Renouveau, 1984, p. 25
[5] Lettre du frère Marie-Victorin à Marcelle Gauvreau, 20 février 1937. Publiée dans : Frère Marie-Victorin. Lettres biologiques – Recherche sur la sexualité humaine, Boréal, 2018. p.106.
[6] Thomas Reese. « You need to abandon God to find God”, National Catholic Reporter, 10 Septembre 2024 ncronline.org/opinion/guest-voices/you-need-abandon-god-find-god

La créativité est l'enfant de la folie

En ce 29 janvier 2025


PATRIMOINE: Fin des négociations avec Construction Vila au Domaine seigneurial de Mascouche
monjoliette.com/domaine-seigneurial-de-mascouche-fin-des-negociations-avec-construction-vilan/

AU NORD DU NORD: Voici 3 menaces, dont Donald Trump, qui pourraient bientôt forcer le Canada à défendre son territoire
24heures.ca/2025/01/28/voici-3-menaces-qui-pourraient-bientot-forcer-le-canada-a-defendre-son-territoire

TARIFS DOUANIERS: Le Canada ne gagnera jamais une guerre de tarifs contre Trump, dit Philippe Couillard
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135966/canada-couillard-guerre-tarifaire-tarifs-trump

ONTARIO: Donald Trump, le prétexte électoral de Doug Ford
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135288/debut-campagne-electorale-ontario-chefs-ford

SANTÉ: L’Ozempic peut-il être un produit dopant?
ici.radio-canada.ca/sports/2135716/ozempic-dopage-surveillance-perte-poids

PIERRE POILIEVRE: Financement fédéral du transport collectif : Québec et Montréal les mains vides?
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135747/financement-federal-du-transport-collectif-quebec-et-montreal-les-mains-vides

MUSIQUE CLASSIQUE: La Pologne rachète la partition originale d’une oeuvre de Frédéric Chopin « en excellent état »
radioclassique.fr/classique/la-pologne-rachete-la-partition-originale-dune-oeuvre-de-frederic-chopin-en-excellent-etat/#xtor=EPR-3056

ÉCONOMIE: La recette infaillible pour fabriquer une bombe inflationniste
noovo.info/chronique/la-recette-infaillible-pour-fabriquer-une-bombe-inflationniste.html?lid=98bqz5cvfen1

ÉRIC DUHAIME: Le chef du Parti conservateur du Québec est l'invité de Grille Neurones
youtube.com/watch?v=pYo-jjql1Dg

Un mercredi matin dans la poudrerie


Le réveil des automobilistes de ce mercredi 29 janvier a été difficile dans la circonscription québécoise de Rousseau. Partout, la chaussée était glissante. A 9h40, sur la route 341, au centre de la municipalité de Saint-Jacques, les employés municipaux étaient à l'œuvre afin d'enlever le surplus de neige et épandre des abrasifs. Un peu plus tôt, à 8h10, à Saint-Alexis, sur la route 158, construite en plein champs, lieu où la route devient rapidement une vraie patinoire, les automobiles devaient considérablement ralentir afin de ne pas se retrouver dans le décor. (BV)


Je veux être un artisan de vrais changements dans notre société


Par Benoit Voyer

29 janvier 2025

En septembre 2009, en citoyen et observateur de la politique québécoise et canadienne, dans Le Devoir [1], je faisais le constat que dans ce pays on a besoin d’un projet politique qui fera espérer en des jours meilleurs. Cela m’apparaissait, et m’apparait toujours, le seul moyen pour contrer le cynisme actuel envers le système démocratique.

J’écrivais : « Pour intéresser les gens à la politique, il faut surtout créer un rêve collectif. Proposons un grand débat collectif sur le Canada et le Québec que les générations de moins de 45 ans veulent pour l'avenir et nous aurons des surprises. Ils nous parleront probablement de l'élimination des dettes collectives, d'environnement, de la transformation de l'armée en police de nos frontières (surtout celles du Nord), de la diminution du fardeau fiscal et d'une réforme des institutions démocratiques du pays, voire de l'abolition du Sénat et du modèle canadien tel que nous le connaissons actuellement. Aussi, ils nous parleront de la possible accessibilité à la souveraineté de chaque province canadienne regroupée, par la suite, autour d'un Conseil de la fédération avec une présidence par alternance. Les Canadiens rêvent d'un nouveau Canada » et d’un nouveau Québec. C’était ou j’en étais, il y a une quinzaine d’années.

Ma vision des choses a un peu changé au fil des ans, mais pas tant que ça!
Je demeure convaincu que pour qu’il ait de véritables changements dans notre société, il faut un choc des valeurs. C’est un peu ce que me disait le journaliste Paul-André Comeau, en 2001: « Pour traiter notre relativisme, il faut provoquer nos valeurs avec d’autres valeurs »[2]. Mais quelles valeurs?

Il m’apparait que le socialisme, le multiculturalisme, le communisme, le wokisme et les 1001 nouvelles théories philosophiques au gout du jour sont dépassées. Le passé est dorénavant à gauche. L’avenir est à droite. La société doit revenir a des valeurs plus conservatrices. Je ne parle pas ici d’extrémisme, mais d’un retour au réalisme des choses loin des utopies et du dogmatisme, a l’équilibre dans la balance et a l’essentiel. En fait, ce qu’il faut c’est un retour aux valeurs du cœur, voire une sorte de révolution spirituelle.

Pour que les choses changent, il faut être patients et persévérants. Pour reprendre ce que Claude Ryan me disait en 1999: « Je crois […] à la puissance du ruisseau qui, chaque jour, perce le rocher petit à petit. C'est long, je sais. [Mais] cela permet de travailler longtemps sans s'impatienter, sans devenir amer, sans condamner qui que ce soit. »[3]

Je veux être un artisan de vrais changements pour notre société. J’aimerais vous savoir du nombre. Ensemble nous pouvons redonner à notre société et aux enfants de demain un peu d’espoir en des jours meilleurs. Ils n’ont pas à porter le poids des mauvais choix de nos actuels décideurs. Ils méritent mieux.

____________________________________________
[1] Benoit Voyer. « Comment intéresser les gens à la politique? », Le Devoir, 1er septembre 2009 ledevoir.com/opinion/lettres/265342/comment-interesser-les-gens-a-la-politique
[2] Benoit Voyer. « Les Témoins de l’essentiel », Éditions Logiques, 2005, p. 74
[3] Benoit Voyer. « Lettre : Encore vivant... », Le Devoir, 10 février 2004 ledevoir.com/opinion/idees/47210/lettre-encore-vivant

Pape François - Face à la folie insensée de la guerre

En ce 28 janvier 2025


SANTÉ QUÉBEC: Les C. A. des CISSS derrière des portes closes depuis Santé Québec
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135273/conseil-administration-cisss-sante?utm_source=adestra&utm_campaign=reg.inf.na&utm_medium=infolettre&utm_term=region.bsl

FINANCES PERSONNELLES: Avec vous oublié de l'argent? Vous avez peut-être un solde bancaire à réclamer
noovo.info/nouvelle/argent-oublie-avez-vous-un-solde-bancaire-a-reclamer.html?lid=zxv9quxbdvz6

Sainte-Julienne

La circonscription de Rousseau


La rue Turcotte, a Sainte-Julienne,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
au cœur de la belle région de Lanaudière

Des États généraux en santé mentale


Par Benoit Voyer

28 janvier 2025

Le Québec est mur pour des États généraux en santé mentale, une grande consultation comme il n’y en a jamais eue.

Dans le milieu des soins psychiatriques, auquel j’appartiens, on le constate au quotidien : Ça ne marche pas très bien! Les succès que nous rencontrons sont trop peu nombreux.

Autour de moi, tous sont en accord avec l’idée qu’une vaste consultation est rendue nécessaire afin d’établir un plan stratégique, efficace et surtout réaliste, un plan que chaque établissement de santé puisse adapter à sa réalité locale et à sa clientèle. La réalité des malades des régions de Lanaudière et des Laurentides n’est pas identique à celles de Montréal, Québec, du Nunavik, de la Beauce ou du Bas Saint-Laurent.

En matière de soins psychiatriques, les artisans du milieu qui voient évoluer au quotidien les personnes malades, surtout ceux au pied du gigantesque organigramme de Santé Québec, aimeraient s’exprimer librement. Les infirmiers et infirmières, les agents d’interventions, les préposés aux bénéficiaires et tous les autres qui donnent des soins - souvent depuis de nombreuses années - ont développé des expertises dont on se prive.

Ils sont consultés « pour la forme », mais savent bien que les décideurs tiennent peu compte de leurs opinions dans la réalité et que, presque toujours, les orientations sont déjà données avant qu’on s’adresse à eux.

Ils sont souvent découragés de voir arriver de nouveaux idéologues formés dans les universités dicter de nouvelles manières de faire. J’entends souvent de vieux collègues me dire : « Ils ont déjà essayé ça, il y a quinze ans! Pis ça n’a pas marché! Et là, ils remettent ça en place… On le sait que ce sera un échec! »

Les États généraux que je propose ne vise pas que les soins psychiatriques. C’est tout le réseau de la santé mentale québécois qui doit être consulté, à commencer par les personnes malades et, comme je viens de l’écrire, les premiers intervenants.

Ces États généraux doivent notamment comprendre :

1- Une « recherche-action » sur le terrain afin d’écouter les malades et les intervenants, individuellement ou en très petits groupes. Nous pourrions peut-être confier cette étude indépendante aux chercheurs universitaires en sociologie.

2- Confier à des enquêteurs choisis pour leur neutralité, des visites sans avis dans les milieux de soins afin de se mettre en dialogue et, surtout, à l’écoute des travailleurs en santé mentale de jour, de soir et de nuit parce que la réalité des malades n’est pas la même dans un rayon de 24 heures.

3- Une commission d’enquête publique pour ceux qui veulent s’exprimer sur le sujet. Les particuliers et les organismes qui ont des intérêts à défendre seraient entendus en ce lieu.

4- La participation des médias intéressés à réaliser des reportages et analyses sur le terrain. Nous avons besoin de diverses perspectives. Ils ont habituellement le talent de nous proposer des angles qu’on oublie de regarder.

5- Un rapport final et des recommandations réalistes.

Bien entendu, durant la période de ces États généraux, qui pourraient durer jusqu’à trois ans, une analyse budgétaire rigoureuse devra être faite. Les recommandations finales devront démontrer comment on pourra en « avoir pour notre argent » avec les nouvelles propositions. On le sait, ce n’est pas parce qu’on augmente les budgets qu’on arrive à de meilleurs résultats.

De plus, il faudra voir de quelle manière les milieux communautaires et des affaires peuvent contribuer au plan d’action à mettre en place.

La réflexion ne fait que commencer.

Au Québec, des États généraux en santé mentale sont urgents.

Le Canadien français, c'est le père ou le grand-père dont on a un peu honte

En ce 27 janvier 2025


SANTÉ QUÉBEC: Compressions en santé... des préposés « Legault » mis à pied
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135262/compression-sante-preposes-legault-caq-infirmieres?utm_source=adestra&utm_campaign=na&utm_medium=infolettre&utm_term=info.politique

AUTOROUTE 31 SUD: La bretelle d’accès à la route 158 sera fermée du 27 au 31 janvier
monjoliette.com/autoroute-31s-la-bretelle-dacces-a-la-route-158-sera-fermee-du-27-au-31-janvier/

ENVIRONNEMENT: De plus en plus d’écoroutes dans la grande région de Québec
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135014/route-hiver-automobilistes-sels-voirie

LA SHOAH: « Auschwitz a été le soleil noir de ma vie »
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135167/auschwitz-boris-cyrulnik-anniversaire-liberation

Sainte-Marie-Salomé

La circonscription de Rousseau

Hôtel-de-ville de de Sainte-Marie-Salome,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
au cœur de la belle région de Lanaudière

J’ai besoin de vous!


Bien chers amis,

Les membres du Parti conservateur du Québec (PCQ) de la circonscription de Rousseau sont invités à l’assemblée générale de leur association locale, la première depuis la dernière élection générale.

La rencontre aura lieu sur Google Meet, le mardi 4 février, a 19h30.

La circonscription québécoise de Rousseau comprend les municipalités de Saint-Alexis, Saint-Calixte, Saint-Esprit, Saint-Jacques, Saint-Liguori, Saint-Lin-des-Laurentides, Saint-Roch-de-l’Achigan, Saint-Roch-Ouest, Sainte-Julienne et Sainte-Marie-Salomé.

Durant la réunion qui durera de 30 à 45 minutes, les membres procéderont à l’élection de leurs administrateurs et membres de l’exécutif de l’association de Rousseau, c’est-à-dire les personnes qui les représenteront concrètement au sein du parti.

Jouant le rôle de personne ressource pour le PCQ dans Rousseau depuis quelques mois, je me présenterai à la présidence de l’Association. Pour m’appuyer, j’aurais besoin de quelques membres qui accepteraient de s’impliquer une petite heure par mois ou un peu plus selon leurs disponibilités.

Bien entendu, si vous n’êtes pas encore membre, il vous est possible de le devenir.

J’ai vraiment besoin de votre aide!

Selon Québec 125, le PCQ est en troisième position dans Rousseau, pas loin derrière le PQ et la CAQ. Notre situation est en constante progression et est la meilleure dans la région de Lanaudière. Sur la scène québécoise, Québec 125 estime que, s’il y avait eu des élections, il y a quelques jours, le PCQ aurait au moins 11 députés pour les représenter à l’Assemblée nationale. J’aimerais bien que Rousseau puisse offrir un 12e député conservateur. Il est possible d’y parvenir en vous joignant a moi.

Merci à l’avance pour votre soutien et, surtout, pour votre présence a la rencontre du 4 février.

En ce lundi 27 janvier

Benoit Voyer

_____________________________________

Pour vous joindre à la rencontre :
Un lien vers Google Meet sera envoyé par courriel 24 à 48 heures à l’avance aux participants.
Pour vous vous inscrire :
Benoit Voyer 438-508-5115 ou voyerbenoit8@gmail.com
Marc Rondeau marc.rondeau@conservateur.quebec

POUR DEVENIR MEMBRE : www.conservateur.quebec/adherer/

chaque génération a tendance à se construire sur le rejet de la génération précédente

En ce 26 janvier 2025


MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALEXIS: La prochaine assemblée du conseil municipal aura lieu le 27 janvier a 19h30. Il est possible de consulter l'ordre du jour en visitant le site : st-alexis.com/storage/app/media/municipalite/conseil-municipal/Ordre-du-jour/2025/2025-01-27%20Séance%20ordinaire_OJ%20PROJET.pdf

QUÉBEC 125: L'organisme d'analyse des sondages politiques expose que s'il y avait des élections au Québec, Le Parti québécois obtiendrait 55 députés, le Parti libéral du Québec 34, la Coalition avenir Québec 20, le Parti conservateur du Québec 11 et Québec solidaire 5. Pour les Conservateurs, il s'agit de leur meilleur score depuis leur résurrection sur la scène politique.

SANTÉ MENTALE: L’Ontario construit les premiers centres de traitement des blessures de stress post-traumatique pour les premiers intervenants au Canada
news.ontario.ca/fr/release/1005630/lontario-construit-les-premiers-centres-de-traitement-des-blessures-de-stress-post-traumatique-pour-les-premiers-intervenants-au-canada

ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS: La plateforme X est devenue un lieu de débats entre politiciens. Ce 25 janvier, Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP), Éric Duhaime, Pascal Paradis et Adrien Pouliot y ont débattu en direct. On constate rapidement le militantisme du Parti québécois qui lance des propos sans vérifier les faits et la rectitude du Parti conservateur du Québec ou Adrien Pouliot a cultivé l'art de tout chiffrer.

PSPP: Le Parti Québécois mettra fin au bar ouvert des subventions aux entreprises, particulièrement pour les grandes multinationales. Nous allons mettre un terme à cette pratique qui consiste à jouer au monopoly avec l'argent des Québécois. Sous la CAQ, c'est plus de 15 G$ qui ont été attribués sans aucune transparence, sans exigences de rétribution envers l’économie du Québec et avec comme seul critère de référence le «flair» de Pierre Fitzgibbon. Le rôle de l'État est d'abord d'assurer un environnement compétitif et équitable pour les entreprises, surtout nos PME québécoises qui sont l’épine dorsale de notre avenir économique.

DUHAIME: Où était Paul Saint-Pierre Plamondon quand la CAQ distribuait des milliards $ en subventions aux Northvolt, Lion électrique, Taïga et autres folies vertes??? Il applaudissait la CAQ! PSPP est encore plus étatiste que François Legault. Le PQ, sous son leadership, pense que le gouvernement peut et doit contrôler le prix des aliments, du pétrole et même des taux d’intérêt. Seul le Parti conservateur du Québec s’oppose depuis le tout début aux subventions aux entreprises et croit à la liberté économique.

PARADIS: Et vous monsieur Duhaime, où étiez-vous dans la dernière année? Je demande parce que Paul Saint-Pierre Plamondon et moi avons talonné les ministres Fitzgibbon et Fréchette de même que le premier ministre Legault sur les dépenses frivoles du gouvernement de la CAQ dans des dossiers tels que Northvolt et Lion électrique. Nous avons même publié une liste de ces dépenses frivoles, facilement disponible sur ce réseau comme sur toutes les autres plateformes. Lors de la dernière session, nous avons consacré le tiers de nos interventions en Chambre à ces dossiers. Et quand on pose des questions en Chambre, ce n’est généralement pas pour «applaudir la CAQ» comme vous le prétendez faussement. Je vous invite à contribuer à élever le débat sur les politiques publiques. Les Québécois ne demandent que ça.
POULIOT: N’est-ce pas Pauline Marois qui a lancé le Québec sur la voie de l’électrification des transports qui a coûté des dizaines de milliards en subventions frivoles de toutes sortes? Le PQ n’a-t-il pas voté en faveur de la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules électriques subventionnés à coup de milliards? Et ne vous êtes-vous pas réjouis des quelques 450 millions $ d’argent public octroyés à Lion, un « fleuron »? Le Parti conservateur du Québec, lui, a déposé deux mémoires au sujet du règlement forçant l’achat de VE et d’autobus électriques et lancé la campagne « mon char mon choix », dénonçant les subventions à Lion et Northvolt. Notre cadre financier déposé lors de la campagne électorale prévoyait l’élimination graduelle de toutes les subventions aux entreprises. Votre cadre financier prévoyait de dépenser 11 milliards sur quatre ans (2,8 milliards par année en moyenne) pour financer la transition énergétique et les entreprises comme Northvolt et Lion. Je me garderais une petite gêne à votre place.

Petit matin glissant sur nos routes

La circonscription de Rousseau

A 8h15, a Saint-Esprit,  en direction Nord, sur la route 125,
une épandeuse a l'oeuvre afin de rendre la chaussée sécuritaire.

A 8h05, a Saint-Roch-de-l'Achigan,
en direction Nord, sur l'Autoroute 25,
il fallait adapter sa conduite automobile.

Christian Beaulieu, un prêtre catho marginal


Par Benoit Voyer

26 janvier 2025

Fils de Charles Beaulieu et Marie-Reine Morin, Christian Beaulieu naît le 22 mai 1941, à Saint-Hubert, près de Rivière-du-Loup, comme ses parents et ses grands-parents. Il est le cinquième enfant d’une famille qui en comptera treize.

Durant sa septième année, sa famille s’installe sur l'île d’Orléans, à quelques minutes de Québec. C’est là qu’il, passe le reste de sa jeunesse.

En 1999, il me confiait [1] : « J’ai été enraciné dans les choses de la nature, de l’accueil, de la fête, de la célébration qui étaient communiquées naturellement au sein de ma famille. C’était un milieu avec une foi proche de la vie et ou l’esprit de famille était très fort ».

A l’école, il n’a rien d’un élève brillant. Il connait bien des difficultés. D’ailleurs, tout au long de sa jeunesse, le « p’tit Beaulieu » n’aime pas beaucoup le milieu scolaire.

Un jour, lorsqu’il prend conscience à travers sa foi chrétienne que Dieu a besoin de lui, tout change: « J’ai découvert que la foi ce n’est pas simplement croire en Dieu, mais c’est aussi croire qu’il croit en nous! Cela m’a vraiment touché! Ma rencontre avec Jésus-Christ a eu un très grand impact dans ma vie. J’ai comme été obligé de sortir de ma timidité, de ce complexe d’infériorité que j’avais. »

C’est vers l’âge de 20 ans qu’il décide de devenir prêtre catholique. Il n’y avait jamais songé sérieusement avant ce temps, parce que l’image du clerc qu’il avait était celle du professeur et du curé en paroisse. Cela ne l’interpellait vraiment pas.

Il envisage devenir criminologue. Pour payer ses études, il enseigne dans la région de Sherbrooke: « Et c’est là que j’ai commencé à travailler avec les jeunes dans les parcs et les prisons. Et ce sont eux qui m'ont interpellé: Pourquoi es-tu heureux? Pourquoi ne pas donner ta vie aux jeunes? Ils m’ont éveillé l’esprit ».

Cependant, c’est surtout grâce à l’intervention du père Henri Roy, fondateur de la Jeunesse ouvrière catholique canadienne (la J.O.C) et de l’Institut séculier Pie X, qu’il décide de faire le grand saut. En lui, il voit qu’il est possible de devenir un prêtre au service de la jeunesse et que le membre du clergé catholique peut prendre des initiatives pour ouvrir de nouveaux champs d’action. Ainsi donc, le père Roy lui communique l’amour de la centième brebis, celle qui est égarée. Être le pasteur de l’enfant prodigue, voilà une mission qui répond à ses aspirations : « Une rencontre avec cet homme nous marquait pour la vie. C’était un homme de Dieu! Il était capable de voir le travail qu’il réalisait à l’intérieur de nous. Il disait souvent: “Tu as rencontré Jésus! Alors, parle de Jésus et rayonne Jésus!” »

Toute sa vie, il se souviendra de cette prière d’Henri Roy: « Seigneur, que ceux qui me voient te voient et te rencontrent pour toujours ». Il redit souvent ces mêmes paroles dans le secret de son cœur. C’est bien plus qu’une prière toute faite! C’est son plan de vie.

Christian Beaulieu est ordonné prêtre le 9 juin 1968, à Québec, dans l’Institut séculier Pie X.

Il ne chôme pas. Pendant près de 20 ans, il sera des dirigeants du mouvement La Rencontre. C’est dans ce regroupement apostolique qu’il découvre ses talents de conférencier. Au fil des ans, il écrira de nombreux livres dont « Ma blessure est tendresse », « Jeunes, amour et sexualité », « Cœur blessé, espère! » Et « Si on mettait le feu ».

En parallèle, à Montréal, il fondera « Le Pharion » pour venir en aide aux jeunes alcooliques et toxicomanes de 18 à 30 ans et anime des retraites spirituelles, donne des conférences ou on le demande et assume la direction de l’Institut séculier Pie X.

En entrevue pour la Revue Sainte Anne, il m’expliquait que « ce qui fait que les gens souffrent tant, c’est souvent parce que leur souffrance n’a pas de sens. Alors, je veux donner un sens à leur vie et à leur souffrance. Je veux passer comme u aigle dans la vie des gens pour leur donner le gout de se faire des ailes, pour leur donner de croire au large, à l’infini, à œuvrer... »

Il sera pendant plusieurs années un « prêtre superstar ». Il remplira les salles partout où il passera : « A une époque, cela me mettait une pression terrible! Je voulais toujours être à la hauteur de la situation. Et là, je jouais un personnage. Depuis plusieurs années, j’ai accepté que les gens puissent demander, puissent avoir des attentes, mais je ne réponds pas toujours aux attentes. Je suis devant eux comme un enfant, alors j’enlève toutes formes de pression sur moi. »

Pendant ces années, il néglige ses moments de cœur à cœur avec le « bon dieu ». Maintenant, il ne manque plus ces précieux instants d’intimité. « Ma source doit d’abord être prise dans ma relation avec Dieu... et avec moi-même ». Pour lui, Dieu est le seul refuge où se calment ses peurs et ses angoisses. C’est grâce à lui qu’il peut vraiment rayonner Jésus.

Toute sa vie, il sera en contact avec sa vulnérabilité intérieure : « Il n’y a jamais rien d’acquis pour moi à cause de ma timidité. Je suis toujours obligé de me battre pour retrouver confiance. Le p’tit gars qui habite en moi revient vite prendre place avec ses peurs et ses angoisses ».
Christian Beaulieu en 1968

J’étais très étonné d’entendre cette confidence : « Il y a une force dans ma fragilité. Il y a une puissance dans mon impuissance. Étant donné que je vis avec des gens très souffrants, je suis toujours confronté à affronter mon impuissance. Il faut que je sache me réfugier dans le cœur de Dieu ou je vais retrouver la paix, la sérénité, la confiance et ou je vais m’abandonner. L’abandon n’est vraiment pas naturel pour moi. Je vais facilement parler de lâcher-prise dans les conférences, mais si j’en parle autant que ça c’est parce que c’est chaque jour que je dois aller rechercher personnellement ce lâcher-prise et faire un combat intérieur pour arriver à l’abandon »

La souffrance des autres nous ramène toujours à notre propre vulnérabilité. Christian Beaulieu ne cesse de l’expérimenter. C’est un cadeau que les marginaux lui ont fait, car leur fragilité l’aide à apprivoiser la sienne. Pour tant de gens, « le cheminement spirituel est comme un escalier que l’on monte », mais pour Christian Beaulieu, le cheminement spirituel et humain est un escalier que l’on descend, car pour toucher sensiblement la grandeur du cœur de Dieu, il faut être en contact avec sa petitesse et sa faiblesse. Il faut donc descendre profondément en soi.

Les apparences sont parfois trompeuses: devant un public, il semble fort, solide, sûr de lui et d’un positivisme hors du commun. Pourtant, il lui arrive d’être déçu et de traverser des moments de désarroi : « C'est souvent ce qui me plonge dans la prière à corps perdu. Même si je suis un homme d’action, énergique et dynamique, je suis un homme de prière. Je me donne quelques heures par jour, et j’y tiens! C’est là que ma peine passe, c’est là que mes forces se refont, c’est là que je puise l’énergie pour retrouver la joie de vire »

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[1] Benoit Voyer. « Un visage d’enfant aux yeux de Dieu », Revue Sainte Anne, juillet 1999. Article republié dans : Benoit Voyer, Les Témoins de l’essentiel, Éditions Logiques, 2005

L'anxiété

En ce 25 janvier 2025


FINANCES PERSONNELLES: Hausse de prix de Netflix: voici comment faire baisser votre facture de streaming
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ARCHÉOLOGIE: A La Rochelle, des trésors du XVIIe siècle mis au jour lors des fouilles de la caserne Chasseloup-Laubat
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DÉMOCRATIE: Doug Ford déclenchera des élections en Ontario mercredi
ici.radio-canada.ca/nouvelle/2135126/ontario-elections-mercredi-doug-ford

Sainte-Marie-Salomé

La circonscription de Rousseau

Ancienne église catholique de Sainte-Marie-Salomé,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
au cœur de la belle région de Lanaudière

Le Dr Joseph Ayoub, oncologue catholique

Dr Joseph Ayoub, oncologue

Par Benoit Voyer

25 janvier 2025

Joseph Ayoub est né en Égypte, en janvier 1937. Il est le fils d’un père libanais et d’une mère égyptienne. Il obtient son doctorat en médecine en 1961. Après deux ans de travail en résidence, il commence sa carrière de médecin à Alexandrie. En cette même année 1963, il rencontre la femme de sa vie.

En octobre 1966, il quitte son pays pour s’établir au Canada avec sa nouvelle épouse et leur bébé d’un an, Jean-Pierre. Ils deviennent officiellement citoyens canadiens, cinq ans plus tard.

Au début 1999, il me racontait [1] : « Avant de venir ici, j’ai lu de nombreux livres sur l’histoire du Québec. Ce qui m’a attiré, ce sont les origines mystiques de la Nouvelle-France. J’en rêvais. Je me disais que ce serait là que je pourrais vivre ma foi d’une façon pleine et idéale. C’était juste avant la révolution culturelle qu’a vécue le Québec ».

Si le fait d’être un médecin catholique passe bien auprès des malades, cela est moins bien reçu de la part des intellectuels. Il croit cependant que la foi vécue pleinement, simplement et normalement, finit par amener les réfractaires à admettre qu’il y a quelque chose de sérieux dans la manifestation religieuse : « Il y a une certaine réflexion qui s’établit parmi mes collègues et les autres médecins. Ils arrivent à voir que l’on peut faire une alliance entre la foi et la science. C’est une évolution de la pensée. Dans les années 1970, il fallait choisir entre l’une ou l’autre. Tu ne pouvais pas avoir les deux. Comme le disait si bien le cardinal Poupard : « Pour la science, connaître c’est expliquer. Pour la foi, connaître c’est aimer. Expliquer et aimer peuvent aller ensemble ».

Le Dr Joseph Ayoub devient oncologue au Pavillon Notre-Dame du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), directeur d’oncologie médicale et professeur de médecine de l’Université de Montréal, et responsable de l’unité du cancer du poumon pour le Fonds de recherche en santé du Québec (Réseau cancer). En plus, il s’occupera des protocoles de recherche clinique pour le cancer du poumon. Il mène une vie loin du radar médiatique.

En 1996, atteint d’un cancer, il devient l’oncologue du premier ministre québécois Robert Bourassa. Jusqu’à son décès, le mélange science et foi est ce qu’il utilise pour le soigner.

A l’Hôpital Notre-Dame, à Montréal, le 2 octobre 1996, à 5h45, Robert Bourassa s’envole aux pays des anges. Suite a un échange avec Andrée, l’épouse de ce dernier, il est désigné pour annoncer la nouvelle au grand public. Le Québec découvrira par l’intermédiaire des médias un homme hors de l’ordinaire.

En 2004, le Dr Joseph Ayoub publie « Guérir parfois, soulager souvent, réconforter toujours » aux Éditions Pauline et Anne Sigier.

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[1] Benoit Voyer. Les confidences du médecin de Robert Bourassa, Revue Sainte-Anne, février 1999

Qu'est-ce que la droite politique?

En ce 24 janvier 2025


ENVIRONNEMENT: Succès du transport collectif gratuit à Orangeville
ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-avec-celine-galipeau/site/segments/reportage/1962242/autobus-ontario-transport-collectif-gratuit

ÉLECTIONS MUNICIPALES: Le 2 novembre 2025, les électeurs du Québec seront appelés aux urnes.

SANTÉ MENTALE: La Semaine nationale de prévention du suicide aura lieu du 2 au 8 février.
cps-lanaudiere.org

FESTI-FLOCONS: Jusqu'au 14 février a lieu a Saint-Lin-des-Laurentides le Festi-Flocons. La grande festivité hivernale débute par une marche aux flambeaux qui a lieu au Parc récréo-touristique de 18h30 a 20h30. Un kilomètre de sentier sera illuminé.

COLLECTE DE SANG: La collecte de sang du maire de Saint-Lin-des-Laurentides, Mathieu Maisonneuve, aura lieu le 17 février, de 13h a 19h30, à la salle L'Opale. Elle est organisée par Hema-Québec. Pour prendre rendez-vous:
hemaquebec.ca/prendre-rendez-vous

UNE CRISE CIVISILATIONNELLE EN VUE: La nouvelle polarisation occidentale
journaldemontreal.com/2025/01/22/la-nouvelle-polarisation-occidentale

SPIRITUALITÉ: Être, l’obsession de l’animateur à la retraite Alain Crevier
ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-malins/segments/rattrapage/1965684/une-heure-avec-alain-crevier

Saint-Liguori

Saint-Liguori,
dans la circonscription québécoise de Rousseau,
au cœur de la belle région de Lanaudière

Jean-Baptiste Voyer (1766-1838)


Par Benoit Voyer

24 janvier 2025

Le 25 janvier 1838, à Saint-Pascal, dans la région de Kamouraska, décède Jean-Baptiste Voyer, époux de Louise Dumais et fils de Magdeleine Dupont et René Voyer, connu au Nouveau-Monde sous le prénom d’Étienne. Il est inhumé dans le premier cimetière pascalien, lieu aujourd’hui disparu. Sa dépouille aurait été exhumée et enterrée à nouveau dans le cimetière derrière l’actuelle église. Comme c’était le cas à l’époque, il n’y a aucune pierre tombale à son nom.

Jean-Baptiste a vu le jour le 28 juin1766, dans la seigneurie de Sainte-Marie de la Nouvelle-Beauce. Il grandit en régime britannique. L’Angleterre règne sur la Nouvelle-France en roi et maitre depuis 1763.[1]

Le 22 juin 1774, le roi Georges III ratifiera l’Acte de Québec. On permet alors aux Canadiens français de conserver leur langue, leurs droits civils et la religion catholique.[2]

Dans un article paru dans le Journal de Montréal [3], Martin Lavallée met en perspective cette période de l’histoire : « Devant la faible immigration britannique dans la « Province of Quebec », « le mécontentement des Canadiens d’origine française et le contexte tendu dans les Treize colonies américaines obligent Londres à faire preuve de réalisme et à écouter les conseils du gouverneur Guy Carleton. Ce dernier recommandait de renoncer au projet d’assimiler les Canadiens pour entretenir l’harmonie et faciliter la gestion de la colonie. Sa position reçut des appuis à Londres, notamment parmi ceux qui ne voulaient pas répéter les erreurs commises en Irlande. »

Il ajoute : « Les mesures importantes instaurées en 1774 sont le rétablissement des lois civiles françaises et du régime seigneurial, l’élargissement considérable de la « Province of Quebec » et l’abolition du serment du test. Celui-ci, en obligeant les individus à renier l’autorité papale et la transsubstantiation du Christ dans l’Eucharistie, restreignait l’accès des catholiques français aux charges publiques.

Un Conseil législatif, dont les membres sont toutefois nommés par le gouverneur, est aussi instauré par l’Acte de Québec. Des Canadiens français catholiques seront nommés par le gouverneur et vont pouvoir siéger au sein de ce nouveau conseil. […]

Les diverses mesures mises en place par l’Acte de Québec plaisent bien entendu aux élites seigneuriales canadiennes et à l’Église catholique, mais déplaisent en revanche aux marchands britanniques de Montréal et de Québec, qui voient les nouvelles mesures comme une victoire des catholiques français. L’élargissement d’une province « papiste » sur les terres fertiles de l’Ohio crée aussi du mécontentement dans les Treize colonies et contribue à la Révolution américaine. »

Enfin, « si on prend la nation québécoise comme objet d’étude, l’Acte de Québec incarne une forme de renaissance. Évidemment, sur le terrain, l’application de la Proclamation royale était déjà assez souple en réalité. Néanmoins, en 1774, une nation conquise dont le destin était de disparaître se voit tout à coup reconnue par son conquérant, qui renonce officiellement à l’assimiler, lui redonne ses institutions et lui permet de continuer d’exister.

À première vue, cette nation issue de la colonisation française semble ainsi se voir offrir un nouvel horizon des possibles, lui permettant d’espérer et de se projeter dans l’avenir. »

A Sainte-Marie, en 1778, Jean-Baptiste voit se construire une petite chapelle en bois consacrée à sainte Anne. Comme toute la population de Sainte-Marie, il s’y rendra. Ce lieu de dévotion populaire, qui existe encore de nos jours, a toujours eu pour but de satisfaire le culte de la grand-mère de Jésus, « la bonne sainte Anne », et, surtout, de l’implorer de les préserver des dégâts des inondations. Dans ce secteur, la rivière chaudière sort de son nid presque tous les printemps.

En 1781, le curé Jean-Marie Verreau et le seigneur Gabriel-Elzéar Taschereau feront construire une deuxième église. Celle-ci sera en pierre et remplacera la précédente faite en bois.

René-Étienne Voyer, son père, décède le 8 décembre 1785, à Sainte-Marie. Ses funérailles sont célébrées le 10 décembre dans l’église paroissiale [4], située juste à côté de sa propriété. Il est inhumé dans le cimetière de Sainte-Marie ou on enterre les défunts de la seigneurie depuis 1748. Il y rejoint ses quatre enfants nés en bas âges.

Sur le plan politique, le 10 juin 1791, l’Acte constitutionnel reçoit la sanction royale. L’ancienne Nouvelle-France est alors divisée en deux: Le Haut-Canada (10 000 habitants) et le Bas-Canada (160 000 habitants). Il s’agit d’une division rendue nécessaire en raison des immigrés loyalistes qui ne veulent pas des lois françaises.

Quatre ans plus tard, le 5 octobre 1795, dans l’église catholique de Rivière-Ouelle, au Bas Saint-Laurent, Jean-Baptiste épouse Louise Dumais (1772-1866), fille de Pierre Rossignol du May (1716-1803) et Catherine Michaud (1733-1815). Quelques jours plus tôt, le 30 septembre 1795, ils s’étaient rendus signer leur contrat de mariage à la greffe du notaire Louis Cazes.

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[1] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.11
[2] Cf. Philippe Roy-Lysencourt. “Le diocèse de Québec : Éléments historiques », « 350 ans de sens et d’action - Église catholique de Québec – Reflets d’hier a demain », le magazine officiel du 350e anniversaire du diocèse de Québec, décembre 2023, p.11
[3] Martin Lavallée. « Il y a 250 ans, l’Acte de Québec redonnait vie au Canada francais », Journal de Montréal, 22 juin 2024 journaldemontreal.com/2024/06/22/il-y-a-250-ans-lacte-de-quebec-redonnait-vie-au-canada-francais
[4] Cf. ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_31191444?pId=15020084