21 septembre 2025


LE BALADO: La vénérable Marie Josephte Fitzbach


ARTICLE DU JOUR: La dette du Québec


La dette du Québec

Par Benoit Voyer

21 février 2025

L'endettement du Québec me préoccupe depuis longtemps. Je sais que le sujet n'est pas très populaire, mais il m'apparaît fort important.

Le problème est celui des intérêts à payer sur la dette. Nos ancêtres disaient avec intelligence : « Qui paie ses dettes s'enrichit ! » Ils avaient raison.

En octobre 2009 [1], je voyais d’un bon œil une série de propositions faites dans un congrès du Parti libéral du Québec : rétablissement du péage sur les autoroutes, imposition de droits de scolarité au collégial, hausse des tarifs d'Hydro-Québec et nouvelle taxe sur l'alcool et l'eau embouteillée.

En 2009, la dette québécoise était d'environ 122 milliards de dollars et le déficit prévu devait atteindre de 5 à 6 milliards de dollars à la fin de l’exercice financier.

Si je fais une herméneutique de cette époque, je pense toujours qu’il s’agissait de bonnes mesures. C’étaient des solutions de l'époque pour ce temps-là.

Avec les années, je suis devenu frileux à l’idée d’imposer de nouvelles taxes et d'augmenter celles qui existent. La réalité nous montre que plus le gouvernement québécois récolte de revenus, plus il dépense et s’endette. Faire toujours payer davantage les contribuables n’est pas la voie à emprunter. Il faut plutôt couper dans les dépenses publiques, vivre collectivement selon notre capacité de payer et assurer des services raisonnables à la population. L’époque de L’État-providence est révolue.

Comme me disait mon père : « Une dette, c'est une dette de trop.

Le gouvernement de Philippe Couillard avait réussi à remettre un peu d’ordre dans les finances publiques et avait terminé son mandat avec des surplus budgétaires légendaires dont les Québécois et les Québécoises n’ont pu réellement profiter à cause de l’arrivée de l’administration dépensière de François Legault. J’appréciais Philippe Couillard.[2] Sa rigueur me manque. Malheureusement, ses successeurs ont pris une direction plus socialiste. À moins de changements majeurs, je ne voterai pas pour l'équipe de Legault.

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[1] Benoit Voyer. « Qui paie ses dettes s’enrichit », La Presse, 14 octobre 2009, p. A28.
[2] Cf. Benoit Voyer, « Le budget de l'État québécois », Huffington Post Québec, 7 février 2016, www.huffpost.com/archive/qc/entry/le-budget-de-l-tat-quebecois_b_9152780

PAROLE DE Marcelle Gauvreau


NATURE: Les îles de Berthier

 

Les îles de Berthier, dans la région de Lanaudière

PARTI CONSERVATEUR DU QUÉBEC: Lancement de la campagne électorale d'Eric Duhaime dans Arthabaska - En rappel


Lancement de la campagne électorale d'Eric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, dans Arthabaska, le 4 mai 2025. Images captées par Benoit Voyer.

JEAN-PAUL REGIMBAL: Le chrétien c'est qui?


Le chrétien c'est qui?

Les 27, 28 et 29 janvier 78, à l'église Notre-Dame de l'Assomption, s'est déroulée une réunion du Renouveau Chrétien, animée par le Père André-Marie Syrard, o.s.m. et ses collaborateurs, P. Alexandre Landry, s.g., et Mme Rose Catudal. Tous trois font partie de l'Eau Vive de Granby. Plus de cinq cents personnes ont tenu à profiter de ces jours de ressourcement spirituel.

Le P. Syrard, avec un fervent dynamisme apostolique, parla abondamment de « Dieu Amour », Dieu trois fois Amour, parce que Père, Fils et Esprit-Saint; Dieu qui nous a créés par amour, et dont le seul désir est d'être en amour avec chacun de nous.

« Le chrétien », alors « c'est quoi? C'est celui que le Père rejoint dans l'amour. Le chrétien, parce qu'il est aimé gratuitement, est donc bénéficiaire de l'amour. Comme l'amour est essentiellement «don», le chrétien est «envoyé», il est missionnaire», en étant témoin» de Dieu.

Le vrai prêtre, de son côté, n'a plus de temps pour lui. Il vend sa T.V.. Où est-ce qu'on le trouve? A genoux en adoration devant le saint tabernacle. Sinon, il donne un sacrement, il offre l'eucharistie, il enseigne la catéchèse, il guérit les malades. Jésus est le curé de la paroisse le prêtre aime passer du temps avec son curé.

Dans le Christ, nous sommes enfants de Dieu, héritiers et cohéritiers avec Lui. (Rom. 8,17). Ensemble, nous sommes «envoyés» pour construire le Corps du Christ, l'Église. Aimés comme nous le sommes, nous devons être des «boules de feu dans les rues», dans les familles, les écoles, […] et ainsi transformer le monde.

P. Syrard donna lecture de deux paraboles : le ver de terre, la bûche, tirées du livre de Christian Curty. Paraboles à travers l'eau vive et le feu. Si ce petit ver, c'était moi, avec mes désirs terrestres, boueux et l'ami, Dieu qui m'aime gratuitement, dans mes péchés comme dans ma sainteté. Et quand Dieu aime, il agit, il ne parlotte pas comme les humains. Son action : il veut entrer en alliance avec les hommes. Car Dieu est toujours très proche de nous, toujours il nous attend, témoin la belle parabole de Jésus, celle de l'enfant prodigue, plutôt celle du Père qui aime son enfant pécheur

Au cours de son dernier exposé, il présenta une brève synthèse du Document des évêques canadiens, 28 octobre 1977, sur la «catéchèse ». Ce qu'est la catéchèse: une systématique et progressive éducation de la foi, liée au processus continu de l'approfondissement de la foi. Ce n'est pas un cours de sexologie. Elle est manifestation du salut dans le Christ. Elle est Parole de Dieu, et témoignage d'une vie chrétienne.

Il lut ensuite en partie la conférence du P. Jean-Paul Regimbal, sur l'Immaculée Conception de Marie, qu'il donna a la basilique de Québec (On peut se la procurer à l'Eau Vive, 200 boul. Robert, Granby, J2K 807). Après avoir indiqué l'histoire de l'Immaculée Conception au Canada, et parlé de la consécration de la basilique de Québec, le 8 octobre 1645, il présenta les conséquences du mystère de 'Incarnation et de celui de 'Immaculée Conception. Il releva les 4 sources de pollution spirituelle au Québec, au Canada, dans le monde l’avortement libre et gratuit, forme de génocide de notre peuple, la marée montante de l'immoralité de la jeunesse au plaisir, a la liberté inconditionnelle, surtout dans le domaine de la sexualité.

(L’Union, 14 février 1978, p. B17)