11 octobre 2025


Le 11 octobre est la fête de saint Jean XXIII

LE BALADO: Louis Émond


ARTICLE DU JOUR: L’avenue Voyer, a Rimouski

Ambroise Voyer

Toponymie


L’avenue Voyer

Par Benoit Voyer

11 octobre 2025

C'est en l'honneur d'Ambroise Voyer (1833-1917), un pionnier de l'ancienne municipalité de Sainte-Cécile-du-Bic, qu'est nommée L'« avenue Voyer », à Rimouski. Ce chemin est aussi appelé « côte Voyer ». Jadis on parlait de la « route Voyer ».

Fils d'Éléonore Pelletier (1804-1881) et de Louis Voyer (1804-1886) – et fier descendant de René-Étienne Voyer (1714-1785) et de Magdeleine Dupont (1730-1812) –, Ambroise est né le 11 janvier 1833 à Saint-Pascal, Kamouraska, De tradition catholique, il est baptisé le lendemain dans l'église de l'endroit.
Gracieuse Langis
Le 22 septembre 1856, à l'âge de 23 ans, il épouse Hélène Fournier. À la suite du décès de cette dernière, le 11 février 1861, en l'église Saint-Germain, à Rimouski, il contracte un second mariage avec Gracieuse Langis (1838-1867). Ils donnent la vie à un fils à qui on donne le prénom de son père. Le 25 novembre 1873, à Saint-Alexandre, Kamouraska, en troisièmes noces, il unit sa destinée à Célina Gagné (1851-1940). Ces derniers auront seize enfants. Ils s'établissent pour la plupart dans la région de Rimouski.


Ambroise est un cultivateur prospère. Impliqué dans sa communauté, il fut l’un des cinq syndics élus en 1891 pour mettre à exécution le décret de Mgr Jean Langevin, évêque de Rimouski, permettant la construction d'une nouvelle église et d'une sacristie.



Ambroise Voyer quitte ce monde le 12 octobre 1917. Trois jours plus tard, on lui rend un dernier hommage et on prie pour son repos éternel en l'église Sainte-Cécile du Bic. Après la cérémonie, il est inhumé avec ses parents dans le cimetière de la paroisse.

Ambroise et Gracieuse reposent au cimetière du Bic


PAROLE D'Elvis Gratton

NATURE: Les îles de Berthier


Les îles de Berthier, dans la région de Lanaudière

LES GRANDS ESPACES avec Benoit Voyer (20)


EUTHANASIE


Euthanasie

Les Pays-Bas viennent d'autoriser l'euthanasie sur les enfants âgés de moins de 12 ans. Dans le but de mettre fin à des souffrances intolérables, la décision de ce pays autorise à tuer des personnes humaines sans leur consentement. Un accord vient d'être signé entre les autorités judicaires des Pays-Bas et la clinique universitaire de Groningen. Celui-ci autorise à donner la mort douce à des enfants s'ils sont atteints de maladies incurables et victimes de grandes souffrances.

Aux Pays-Bas, l'euthanasie a été dé pénalisée en 1994. En 2002, une loi qui prévoyait déjà ce type de procédure médicale pour tous les malades incurables à partir de 12 ans, avec l'obligation de l'autorisation des parents jusqu'à 16 ans, a été votée, Selon des études officielles, l'euthanasie sur les adultes est déjà pratiquée dans ce pays même sur des cas curables, comme les patients souffrant de dépression, et dans laquelle elle est réalisée, selon l'avis du médecin, à travers des procédures illégales mais tolérées, même sur des patients non consentants.

Il y a lieu de se questionner sur le type de société que nous voulons pour notre avenir et celui de nos enfants. La décision des Pays-Bas pourrait avoir des répercussions partout sur la planète, notamment au Canada.

Benoit Voyer
Sainte-Anne-de-Beaupré


(Le Soleil, 12 septembre 2004, p. B7)