19 octobre 2025

LE BALADO: Etre grand-père et grand-mère (2)


La désinformation dans les médias


La désinformation dans les médias

Par Benoit Voyer

19 octobre 2025

Personne ne s'en étonnera : de nombreuses entreprises de communication au service des grandes entreprises, des partis politiques et de groupes de revendications utilisent la désinformation médiatique pour faire passer leurs messages et opinions. C’est ce qu’on appelle « le pouvoir des médias ».

La désinformation est l'arme principale de la guerre idéologique. Pour Vladimir Volkoff, la méthode utilisée est simple. Elle s'exerce sur les foules. Elle ne se met jamais en place à contre-courant, c'est-à-dire que la cible doit être quelque peu complice du mensonge qu'on veut lui faire subir. Il faut donc adapter le discours selon le public ciblé. Elle exige du temps, parfois même des années, et elle agit à travers un ou –de préférence– plusieurs intermédiaires.

Ainsi donc, on peut fort bien crier une chose et faire le contraire. L’important est de crier assez fort et que ce cri soit remarqué. Et si on crie assez fort et de manière soutenue, on finira par faire oublier les raisons du cri. Il n’y a que le cri qui persistera dans les médias. Comme l’expliquait Arnaud de Lassus dans la Revue Sainte Anne [1] : « La préparation une fois faite, on a même plus besoin d'orienter l'information : il suffit de la laisser raisonner. »

Ce qu’il faut faire est de frapper les imaginations en faisant croire ce qu’on veut faire croire. D’ailleurs, au Canada, les politiciens sont devenus les spécialistes de la désinformation. Ils connaissent la technique. Ils savent que leur cri ou demi-vérité transmis véhiculé par les médias peut transformer l’opinion publique.

L’information tendancieuse
La technique de désinformation utilise aussi l'information tendancieuse. Elle est soigneusement choisie et adroitement présentée.

Les douze principes généraux de cette méthode sont : la contrevérité non vérifiable, le mélange vrai-faux (un seul fait vérifiable peut en laisser passer d'autres qui ne le sont pas), la désinformation du vrai (la fausse objectivité), la modification du contexte, l'estompement (parler d'un événement ou d'un détail important comme d'un fait banal), les vérités sélectionnées, le commentaire appuyé, l'illustration (une photographie qui dit le contraire de l'article), la généralisation, l'omission pure et simple, le sondage tendancieux et la présentation trompeuse des statistiques et la désinformation par les titres.

Il faut donc demeurer vigilant en formant son jugement critique. Pour y arriver, il faut se documenter, lire, consulter diverses sources sur le même sujet et se donner une bonne culture générale, surtout en histoire.

__________________

[1] Benoit Voyer. La désinformation dans les médias, Revue Sainte Anne, mai 2000, page 204

PAROLE DE René Lévesque

 


NATURE: Les îles de Berthier


Les îles de Berthier, dans la région de Lanaudière

HISTOIRE: En 1965. le pape Paul VI a l'ONU lance un appel a la paix


TROIS-RIVIERES: La Régie qui prône l’apport volontaire pourrait changer d’idée


La Régie qui prône l’apport volontaire pourrait changer d’idée

18% du sac est récupéré à T-R - Ouest


La Régie intermunicipale de gestion des déchets s'occupe de la collecte sélective des déchets recyclables de 27 municipalités dont Trois-Rivières, St-Etienne-des-grés et St-Louis-de-France. C'est par choix qu'elle a opté pour la cueillette par apport volontaire. Elle préfère miser sur la protection de l'environnement, un dossier jugé prioritaire.
_______________

Benoit Voyer
_______________

"D'un point de vue environnemental on s'est dit qu'il est mieux de mettre nos énergies sur diverses activités de protection que sur une seule comme la cueillette de porte à porte. On a lancé la collecte des déchets domestiques dangereux (ddd) qui nous a permis de ramasser 70 tonnes métriques de détritus en 1994 et 1995 et un projet de compostage domestique en vendant des composteurs à prix modique (environ 30$) à partir de 2 sites de démonstration dont celui du parc Pie XII" dit Normand Lapointe de la régie intermunicipale.

Pour lui, ce qui est le plus dommageable pour l'environnement ce sont les ddd. "Un litre d'huile dans un site d'enfouissement peut contaminer jusqu'à un million de litres d'eau, alors que la bouteille de Pepsi sera presque identique dans 300 000 ans!" explique-t-il.

Les résultats de la collecte sélective par apport volontaire sont comparables à ce qui se fait ailleurs, soit la récupération de 6% du sac vert ou 2500 tonnes métriques de détritus en 1995 pour l'ensemble des 27 municipalités.

La façon de faire la collecte pourrait changer prochainement, car la régie prépare actuellement un nouveau plan triennal qui sera en vigueur en janvier 1997. Toutes les formes possibles de cueillettes sont à l'étude.

(L’Hebdo Journal, 7 juillet 1996, p. 34)

Ville Verte

Trois-Rivières Ouest est sans aucun doute la ville la plus verte de la région. Grâce à sa cueillette à domicile instaurée en 1994 au coût de 15$ la porte, 18% du sac à ordures est récupéré. Ce pourcentage représente 23 000 kilogrammes de détritus par semaine.

Le directeur général de la ville croit que ce chiffre ira en augmentant. "La récupération c'est une histoire de moeurs. Il faut que ça vienne de façon instinctive chez les gens", dit Roland Lottinville.

(L’Hebdo Journal, 7 juillet 1996. Cette partie du texte de Benoit Voyer n’a pas été publiée par manque d’espace)