Adélard Godbout repose dans le cimetière de Frelighsburg
Adélard Godbout
Par Benoit Voyer
17 septembre 2025
Joseph Adélard Godbout nait le 24 septembre 1892 à Saint-Éloi.
Le 25 octobre 1939, les élections québécoises portent au pouvoir Adélard Godbout. En ce début de la Seconde guerre mondiale, Godbout semble prêt à accepter la demande de la Défense nationale d’utiliser les terrains du Jardin botanique et des bâtiments pour y implanter une école d’aéronautique. L’affaire fait grand bruit dans les médias. Le frère Marie-Victorin finit par faire échouer le projet. Le 18 janvier 1940, il écrit à sa sœur Mère Marie-des-Anges que « la bataille a été très dure », mais que sa « santé n’a pas trop souffert de tous ces chocs ». Bien entendu, au Jardin botanique, tous sont « sur les dents ». Il confie à sa sœur que « C’est la carrière de chacun qui se jouait en quelques jours. Mais ils ont été tous bien courageux et ils méritaient ce que je pense être une victoire ». (Cf. Lettres de Marcelle au frère Marie Victorin, p. 185)
Joseph Adélard Godbout décède le 18 septembre 1956 à Montréal.
En septembre 1986, Benoit Voyer, les Productions Vidéographes et les Productions Vidéos Granby, propose a la télévision communautaire de Transvision Plus, le bulletin "Actualité Plus".
Même si le projet n'a pas été retenu, le document produit et conservé dans le Fonds Benoit Voyer (P049) de la Société d'histoire de la Haute-Yamaska est une belle pièce documentaire. D'abord, on y retrouve le journaliste Benoit Voyer, 19 ans, qui en est a ses débuts dans l'univers des médias.
Au sommaire de l'émission:
1-Incendie dans le bâtiment de la Terrasse du Parc et un extrait d'un entretien avec Denis Turgeon, le chef des pompiers de Granby;
2-Les initiations étudiantes au Cégep de Granby et en entretien avec Yvan Vaillancourt, directeur général de l'institution;
3-Un accident sur la rue Denison Ouest, a Granby;
4-Opinion au sujet du stationnement du l'aréna de Granby.
L'idée du gouvernement conservateur de Stephen Harper de rouvrir le débat sur la question du mariage entre personne de même sexe, idée qui a été saluée par le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, devant les 4000 pèlerins réunis pour la fête de sainte Anne, le 26 juillet, à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, relance un débat rempli d'émotivité.
Tout porte à croire que la polarisation des opinions se fera encore plus sentir que la dernière fois. D'un côté, il y a les tenants des droits des minorités, favorables aux mariages entre personnes de même sexe. Ils sont très influencés par le lobby gai et lesbien qui a infiltré toutes les at sphères de la société canadienne, dont les Parlements. Il y a ceux qui sont contre, comme le cardinal de Québec, et qui réclament que la tradition soit respectée.
Tant que chaque partie restera sur sa position, il n'y aura rien à gagner. Même un référendum national ne règlera pas la question. Quelques mois après la victoire d'une des deux positions, le dossier réapparaîtra dans l'actualité.
Pourtant, tout en respectant leur option fondamentale, c'est-à-dire en réaffirmant que le mariage est une union entre un homme et une femme, les évêques catholiques seraient prêts à accepter des unions civiles entre personnes de même sexe, sans pour autant appeler cela un mariage.
Le 18 mars 2002, M Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski, écrivait dans le quotidien Le Soleil: « Les évêques du Québec ne se sont pas opposés à l'attribution aux couples de même sexe de certains avantages réservés jusque-là à des personnes mariées. Certains s'en sont étonnés, cette position ne paraissant pas conforme à la morale catholique. Ne pas s'objecter ne signifie pas approuver ou promouvoir. A cet égard, il faut rappeler une position traditionnelle de l'Église: la loi civile n'a pas à s'ajuster en tous points à la loi morale d'une religion ».
Ainsi, la création légale de l'acte d'union civile, qui ne soit pas appelé « mariage », pourrait mettre fin au débat et donnerait la chance aux lesbiennes et aux gais de s'unir légalement et, du même coup, à d'autres formes d'unions d'exister, telles que les unions polygames.
De plus, le gouvernement canadien pourrait ainsi calmer les deux clans en se montrant très respectueux envers la tradition et l'héritage du passé et, en même temps, montrer que le Canada est une société très permissive et respectueuse de chacun de ses citoyens.