Par Benoit Voyer
17 octobre 2024
Aujourd’hui, je fais une déclaration d’amour à l’orgue.
En 2024, on ne peut pas dire que les grands orgues soient bien populaires. Pourtant, cette musique fait partie des gênes des québécois et des québécoises.
Je suis devenu un adepte en 1995 et 1996. Cette année-là, j’étais rédacteur en chef intérimaire de la Revue Notre-Dame du Cap, le magazine du Sanctuaire du même nom à Trois-Rivières.
Au fil des célébrations, grâce au talentueux organiste Gilles Rioux, qui était titulaire des orgues du sanctuaire du cap, j’ai découvert le charme de cet instrument. Les mélodies qu’on y jouent peuvent nous faire pleurer, nous émouvoir, nous donner des moments de joie et même devenir une arme agressante. A mes yeux, Rioux était et demeure un génie de l’orgue. Avec ses interprétations musicales, il a sur me transporter au septième ciel.
Plus tard, je découvrirai d’autres virtuoses de talent dont Jacques Boucher, Pierre de Grand’Maison, Vincent Boucher, l’actuel titulaire des orgues de l’Oratoire Saint-Joseph, à Montréal, Dom André Laberge, de l’Abbaye Saint-Benoit-du-Lac, et Pierre Gadbois, le titulaire de l’orgue de la Basilique Sainte-Anne, à Varennes, ou repose sainte Marguerite d’Youville.
J’ai aussi découvert des grands orgues dont les sonorités me plaisent particulièrement. Mon préféré demeure celui de l’église de Saint-André de Kamouraska, au Bas Saint-Laurent, ou sont inhumés sous l’église Rémi Garneau et Désanges Gagné, mes arrière-arrière-grands-parents.
Aujourd’hui, je peux dire « Je sais pourquoi je t’aime » chère musique de grands orgues.