Par Benoit Voyer
11 février 2025
C’est le cœur humain qui doit changer. Les maux du monde viennent directement de l’intérieur de la femme et de l’homme [1].
En 1981, Jean-Paul Regimbal écrivait [2] : « La raison pour laquelle nous ne trouvons pas de réponses adéquates aux problèmes de la société, c’est que nous ne posons pas les bonnes questions. Pourquoi ne peut-on pas mettre un terme au fléau du chômage? Et à celui de l’inflation? Tout simplement parce qu’on ne veut pas éliminer les causes radicales de ces calamités. On s’obstine à vouloir vivre chacun pour soi, de façon individualiste et égocentriste, en se fichant du bien-être d’autrui. »
Et puis, il tentait une réponse : « On ne veut pas changer son rythme de vie, et l’on s’entête à maintenir des conditions de travail souvent inhumaines. Chacun défend son statut social et refuse le même droit à son voisin. Bref, on croit qu’on règlera le problème de l’heure en changeant les chiffres de colonnes et en affirmant que le chômage doit augmenter pour que baisse l’inflation. C’est au cœur de l’homme, de même que son esprit et sa vision du monde qu’il faut d’abord transformer. »
Le 27 août 2024 [3], Jean-Marc Aveline disait à son tour : « La montagne la plus difficile à gravir se trouve dans le cœur de chacun. C’est la montagne de l'indifférence qui a chaque époque de l’histoire, et aujourd’hui pas moins qu’hier, reste pour notre société et pour chacun de nous la tentation la plus forte et la plus sournoise. […] Il n’est de paroles fiables que celles que nos vies écrivent dans la vérité concrète de nos actes et de nos engagements ».
Comme disait Albert Einstein : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. »
C’est assurément le Petit Prince qui avait raison : « On ne voit bien qu’avec le cœur ».
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[1] Mc 7, 14-23
[2] Jean-Paul Regimbal. La Révolution de l’Amour, Éditions internationales Alain Stanke, 1981.
[3] Le 27 août 2024, à 11h15, le diocèse de Marseille, en France, a commémoré, dans le cadre d’une messe célébrée à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, la Libération de la cité phocéenne survenue en août 1944. Le Cardinal Jean-Marc Aveline est l’archevêque de Marseille.
C’est le cœur humain qui doit changer. Les maux du monde viennent directement de l’intérieur de la femme et de l’homme [1].
En 1981, Jean-Paul Regimbal écrivait [2] : « La raison pour laquelle nous ne trouvons pas de réponses adéquates aux problèmes de la société, c’est que nous ne posons pas les bonnes questions. Pourquoi ne peut-on pas mettre un terme au fléau du chômage? Et à celui de l’inflation? Tout simplement parce qu’on ne veut pas éliminer les causes radicales de ces calamités. On s’obstine à vouloir vivre chacun pour soi, de façon individualiste et égocentriste, en se fichant du bien-être d’autrui. »
Et puis, il tentait une réponse : « On ne veut pas changer son rythme de vie, et l’on s’entête à maintenir des conditions de travail souvent inhumaines. Chacun défend son statut social et refuse le même droit à son voisin. Bref, on croit qu’on règlera le problème de l’heure en changeant les chiffres de colonnes et en affirmant que le chômage doit augmenter pour que baisse l’inflation. C’est au cœur de l’homme, de même que son esprit et sa vision du monde qu’il faut d’abord transformer. »
Le 27 août 2024 [3], Jean-Marc Aveline disait à son tour : « La montagne la plus difficile à gravir se trouve dans le cœur de chacun. C’est la montagne de l'indifférence qui a chaque époque de l’histoire, et aujourd’hui pas moins qu’hier, reste pour notre société et pour chacun de nous la tentation la plus forte et la plus sournoise. […] Il n’est de paroles fiables que celles que nos vies écrivent dans la vérité concrète de nos actes et de nos engagements ».
Comme disait Albert Einstein : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. »
C’est assurément le Petit Prince qui avait raison : « On ne voit bien qu’avec le cœur ».
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[1] Mc 7, 14-23
[2] Jean-Paul Regimbal. La Révolution de l’Amour, Éditions internationales Alain Stanke, 1981.
[3] Le 27 août 2024, à 11h15, le diocèse de Marseille, en France, a commémoré, dans le cadre d’une messe célébrée à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, la Libération de la cité phocéenne survenue en août 1944. Le Cardinal Jean-Marc Aveline est l’archevêque de Marseille.