HISTOIRE: Mon enfance à Granby
Par Benoit Voyer
5 novembre 2025
Je vis mon enfance au rythme de la révolution dite tranquille. À Granby, comme partout au Québec, on s’ajuste au bouleversement des structures, des manières de vivre et des mentalités.
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| La rue Principale, a Granby, au milieu des années 1960 (Photo: SHHY) |
Dans ma ville, c’est la transformation de l’économie industrielle. La loi du marché oblige de nouvelles règles économiques.
Depuis 1964, c’est Paul-O. Trépanier qui est le maire de la municipalité. Il le sera jusqu’en 1985. Sous son règne, la ville prend de l’expansion et se modernise. Elle s’endette aussi.
De société conservatrice, le patelin de Granby devient plus “libéral”. Comme partout au Québec, les valeurs éclatent, les églises et les communautés religieuses perdent du terrain. De plus, les femmes et les jeunes prennent la parole et s’impliquent. Ils imposent leurs valeurs.
VISION CATHOLIQUE - Le vénérable Jérôme Le Royer
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| Jérôme Le Royer |
Le vénérable Jérôme Le Royer de la Dauversière,
visionnaire de Montréal
Par Benoit Voyer
5 novembre 2025
Jérôme Le Royer de la Dauversière nait à La Flèche, dans la région française de Maine-et-Loire, le 18 mars 1597.
Il fonde tout d’abord, avec Marie de la Ferre, les Sœurs hospitalières de Saint-Joseph. La mission des religieuses est de s’occuper des malades du premier hôpital de Montréal, qui n’est pas encore fondé. En plus, elles devront travailler à l’épanouissement de la foi catholique dans la nouvelle colonie.
En 1630, Jérôme Le Royer de la Dauversière conclut le projet de fondation de Ville-Marie, qui prendra plus tard le nom de Montréal. Jusqu’à sa mort, il soutiendra la plus lourde part des responsabilités de l’initiative. Il en sortira ruiné, ayant donné tout son argent à la cause.
En 1641, deux navires quittent le port de La Rochelle. Ils sont dirigés par Paul Chomedey, sieur de Maisonneuve, et Jeanne Mance, qui s’occupera de l’hôpital.
L’équipage passe l’hiver à Québec et atteindra l’île de Montréal le 17 mai 1632.
Décédé le 6 novembre 1659, Jérôme Le Royer de la Dauversière a d’abord été inhumé dans l’Hôtel-Dieu de La Flèche. Depuis le 16 mai 1838, le vénérable repose dans la chapelle de l'ancien hôpital de La Flèche.
Dans un courriel reçu le 5 novembre 2024, Christophe Maillet, président de l’association La Flèche-Canada, m’explique : « En ce qui concerne son corps charnel, l'hypothèse qui revient le plus souvent est que ses restes pourraient être dans un mur, ou peut-être dans le sol, de la chapelle de l'hôpital, rue Henri Dunant, à La Flèche. Aucune recherche digne de ce nom n'a été entreprise pour avoir une certitude. Ce lieu est
désormais interdit au public, d'une part pour des raisons de sécurité, et d'autre part, parce que l'ancien hôpital va être réhabilité en appartements après de lourds travaux… Si un jour, il arrivait qu'ils soient retrouvés, Jérôme Le Royer devrait normalement être placé dans la chambre reliquaire déjà installée dans la chapelle de Notre-Dame-du-Chef-du-Pont dans l'église Saint-Thomas. Ceux de la vénérable Marie de la Ferre y sont déjà, dans un emplacement dédié, juste à côté.
Son cœur, qui a longtemps été conservé par les Hospitalières de Saint-Joseph, dans leur communauté fléchoise, repose de nos jours dans la chambre reliquaire de l’église paroissiale Saint-Thomas, où, le 2 février 1630, Jérôme Le Royer de la Dauversière a reçu l’inspiration de fonder la colonie de Ville Marie et la congrégation de religieuses hospitalières de Saint-Joseph destinées à y servir.
Le 6 juillet 2007, il est déclaré vénérable par le pape Benoît XVI.
POLITIQUE: Bravo, M. Charest
Lettre au premier ministre Jean Charest
Il y a quelques jours, j'ai écouté avec attention votre intervention lors de la reprise des travaux à l'Assemblée nationale. J'ai été heureux de vous entendre dire que vous créerez, d'ici quelques semaines, une commission d'étude sur les conditions de vie des personnes âgées du Québec afin de faire un tour d'horizon de ce qu'est devenue la réalité des ainés.
Il est déjà évident, même avant de commencer cette étude, qu'il faudra améliorer les soins à domicile en continuant de créer des partenariats avec le milieu communautaire et apporter de l'aide significative pour aider les aidants naturels dans leur tâche parfois épuisante.
A la suite de cette consultation, il faudra assurément débloquer des ressources financières pour améliorer les services en place et aider le milieu communautaire à trouver de nouvelles sources de financement. Votre gouvernement pourrait déjà envisager la création d'un service gouvernemental d'aide à la créativité en matière de financement d'organismes communautaires.
M. le premier ministre, j'encourage votre gouvernement à poursuivre ce projet devenu essentiel.
Benoit Voyer
Montréal, le 14 mai 2007
(Le Devoir, mai 2007)
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