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MES CONDOLÉANCES a la famille et aux amis du journaliste Pierre Dufault, a l'occasion de son décès
CULTURE MUSIQUE: Picotine
Par Benoit Voyer
1er novembre 2025
Elle s’appelle Picotine. Elle a une drôle de mine. Elle a des picots plein la figure et elle nous racontait plein d’histoires "à coucher dehors".
Quand je pense à elle, je repense à ma jeunesse. Cette série télévisée pour les enfants était diffusée à la télévision de Radio-Canada du 8 septembre 1972 au 28 mai 1975. Picotine était interprétée par Linda Wilscam.
Malheureusement, je n’étais pas très fidèle au rendez-vous télévisé, mais je m’en souviens. C’était amusant ! Mais je ne le disais pas parce que mes amis disaient que c’était une émission pour les filles. À la maison, je me joignais plutôt à mon ami Patof au canal 10, l’ancêtre du réseau TVA.
Je dois tout de même l’avouer, j’aimais aussi regarder Picotine.
Picotine était une jeune fille qui ne restait jamais à l’extérieur des situations difficiles. Elle s’y engageait. Elle se tenait debout. Rien ne l’arrêtait.
Elle était un modèle pour les filles. Elle était douce, espiègle, curieuse, mesquine et romantique. Lorsqu'elle éclatait de rire, le soleil éclatait lui aussi. Si elle était triste, les oiseaux cessaient de chanter. Moi j’aimais beaucoup Poil de pluche. Ah oui ! Il y avait aussi Fantoche. Ce personnage était interprété par Michel Dumont.
Picotine était vraiment une série jeunesse que j’aimais et qui, à près de 60 ans, rallume mon cœur d’enfant.
Le générique de l’émission (1972) :
https://www.youtube.com/watch?v=UM0tVIoPfM4&t=2s
TROIS-RIVIERES: La chapelle du séminaire de Trois-Rivières
La chapelle du séminaire de Trois-Rivières UN TRESOR MECONNU
Méconnue des trifluviens, la chapelle du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières est un des joyaux du patrimoine régional. Ce n'est pas une église paroissiale, c'est une simple chapelle utilisée par les étudiants et les enseignants du collège et les prêtres qui résident dans l'immense bâtiment de la rue Laviolette。
La chapelle d'origine, construite en 1901, a perdu son haut clocher lors des travaux d'agrandissement du 3e séminaire, en 1927. Malheureusement, le 13 novembre 1929, un incendie a complètement détruit le 2e collège. La chapelle a été épargnée.
"Ce n'est pas une vraie chapelle de style roman comme on en retrouve en Europe. C'est du pseudo-roman. Ici, les immenses poutres ne soutiennent pas les murs et le plafond", explique Serge Désaulnier du Musée Pierre-Boucher.
En 1903, deux ans après le début des travaux d'érection, la première messe y est célébrée par l'abbé G.E. Panneton (10 septembre). Peu de temps après, c'est l'inauguration du magnifique chemin de croix, don d'un curé de campagne (6 septembre); la fin de l'installation de l'orgue Casavant (16 novembre); et la bénédiction solennelle du lieu (26 novembre).
L'orgue fut restauré en 1960 pour répondre au goût et au son d'aujourd'hui. Il est maintenant utilisé pour de nombreux concerts et pour les étudiants du conservatoire de musique qui viennent s'y perfectionner.
La chapelle possède encore sa vieille chaire construite par Henri Angers de Québec selon les plans de G.E. Tanguay. La chaire fut installée le 8 juillet 1908. Le style du début du siècle est soigneusement gardé. L'abat-voix de la chair est encore en place. Les visiteurs apprendront, lors d'une visite, qu'il permettait au célébrant de bien se faire entendre par les fidèles qui se rassemblaient dans ce temple. Aujourd’hui, la chair n’étant plus utilisée, l’abat-voix est conservé comme pièce du patrimoine.
Deux œuvres du peintre français Miralès ornent les transepts du lieu de prière. Les scènes de la Conception et de la Résurrection - magnifiquement exécutées - ont été données par les anciens du Séminaire, lors d'une réunion en 1898.
Dans un coin de la chapelle, une sculpture sur bois de l'artiste Louis Jobin de la région de Portneuf, fut créée au siècle dernier. Cette représentation de Marie-Médiatrice était une commande de la famille Morrissette de Trois-Rivières.Jusqu’en1986, elle était installée au Cimetière Saint-Louis. La statue est maintenant la propriété de la paroisse-cathédrale Immaculée-Conception qui l’a déposée au Musée Pierre-Boucher.
"On y a fait faire une restauration en 1988, car la sculpture a passé une centaine d'années à l'extérieur. Dans la couronne, il y avait un nid d'oiseaux. De plus, il a fallu la traiter, car il y avait des insectes dans le bois. La sculpture n'ira plus à l'extérieur", explique M. Désaulnier.
Les groupes qui se sont préalablement inscrits pour une visite commentée, peuvent se rendre avec un guide dans la sacristie du temple où les prêtres célèbrent la messe. Il est possible d'y contempler sept sculptures de plâtre qui proviennent de l'église Saint-Thomas-de-Pierreville, un bas-relief du Sacré-Cœur de Philippe Mouli et de nombreuses peintures dont un portrait de saint Ignace de Loyola (1887) et une magnifique toile de la sainte Famille (1878) du peintre Joseph Dynes, onze œuvres de Jordi Bonet exécutées en 1954-1955 pour remplir une commande de Mgr Albert Tessier pour la chapelle de Tavibois et une toile de Guido Nincheri peinte pour le Carmel trifluvien (1952). Enfin, il est possible de voir un autel de l'église paroissiale de Trois-Rivières sauvé de l'incendie du 22 juin 1908. Il fut construit par François Normand.
Vitrines
Au cours de l'été, les touristes qui visiteront la chapelle découvriront de petites vitrines exposant des souvenirs de la chapelle et du diocèse de Trois-Rivières.
Dans la première, un buste de l'ancien supérieur du Séminaire. Mgr Louis Richard, un écusson, un chapelet d'usage courant utilisé au début du siècle, et une vieille custode, raviront les visiteurs.
La petite statuette de saint Joseph qui y est présentée a traversé bien des épreuves. Les hivers rudes de la Mauricie l’ont détériorée. C'est en 1959, au début de la construction du gymnase et de l'annexe où se trouve la bibliothèque, que la petite statuette fut installée sur un fleuron du toit pour implorer saint Joseph de protéger le Séminaire d'un incendie. La demande fut exaucée.
La seconde vitrine montre des objets religieux d'une autre époque: burettes, bocal pour les saintes huiles, mouchette pour éteindre les cierges et un vase pour l’eau du baptême.
Sur un autel latéral ou retrouve les canons de la messe qui ont longtemps été en usage a la cathédrale trifluvienne. "C'était à l'époque où le prêtre célébrait sa messe dos au peuple. C'est le concile Vatican II qui a changé les règles des célébrations. Les canons permettant au célébrant de lire les prières liturgiques", raconte l'animateur du Musée Pierre-Boucher.
L'histoire diocésaine débute à la troisième vitrine. Il est possible d'y voir un crucifix qui appartenait à Mgr Thomas Cooke, évêque de 1852 à 1870. De plus, un missel romain de 1690 se fait remarquer.
Le quatrième point d’intérêt est centré sur Mgr Louis-Francois Richer qui fut évêque de 1870 à 1898. Il est identifié par sa photographie, son carnet de notes, son crayon, son sceau officiel et d’autres souvenirs.
Le musée possède peu de choses sur Mgr Cloutier si ce n’est un ruban d'intronisation. Mgr Comtois, évêque de 1934 à 1946, n’a laissé que des rubans-souvenirs.
Enfin, la dernière halte, une belle photographie de Mgr Maurice Roy (évêque en 1946-1947) qui fut rapidement nommé cardinal de Québec. Un règne bref, mais remarqué.
Mgr Pelletier qui était évêque de 1947 jusqu'à l'arrivée de Mgr Laurent Noël, en 1975, se caractérise dans cette présentation par sa mitre, ses écussons et une médaille donnée par le pape Jean-Paul II lors de sa visite dans la région en 1984.
Ouvert du mardi au dimanche de 13h30 à 16h30. Entrée gratuite.
Séminaire Saint-Joseph
858, rue Laviolette
Trois-Rivières G9A 553
(819) 376-4459
(Image de la Mauricie, Juillet août 1996, p. 18. Reportage de Benoit Voyer non signé parce que le texte original a été grandement modifié par le magazine)
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