EN BREF
JOUR DU SOUVENIR : C'est aujourd'hui le jour du Souvenir. Le 11 novembre n'est pas un jour de commémoration comme les autres. Il nous enseigne que, derrière chaque visage qui a donné sa vie lors des deux dernières guerres mondiales, il y a une vie de bravoure, un esprit de sacrifice et une volonté de servir une cause plus grande que soi. Comme l'écrivait Marine Le Pen ce matin sur X: "ils ont tenu dans la boue des tranchées pour que nous puissions tenir debout dans la liberté, ils sont tombés sur le champ de bataille pour protéger le sol sacré de la patrie". J'ai une pensée pour chacun d'eux.
PANNES ÉLECTRIQUES : À 22 h 30, près de 100 000 abonnés d'Hydro-Québec étaient sans électricité. Ils seront dans la pénombre pour une 2e nuit consécutive avec des températures autour de zéro degré. Je suis de tout cœur avec vous.
SYNDICATS : Ce 12 novembre, le gouvernement du Québec déposera une loi visant à limiter les moyens de pression des syndicats afin d'éviter d'autres grèves comme a la STM.
PANNES ÉLECTRIQUES : À 22 h 30, près de 100 000 abonnés d'Hydro-Québec étaient sans électricité. Ils seront dans la pénombre pour une 2e nuit consécutive avec des températures autour de zéro degré. Je suis de tout cœur avec vous.
MASCULINITÉ: Les besoins affectifs des hommes
Par Benoit Voyer
11 novembre 2025
Tous les humains ont des besoins affectifs. En revanche, ceux-ci diffèrent quelque peu selon qu’il est ou qu’elle est un homme ou une femme. Deux verbes pourraient caractériser chacun des genres. « Être » pour la gent féminine et « faire » pour son vis-à-vis masculin.
Pour se sentir aimée, la femme a notamment besoin de conversations, d’écoute, de temps pris ensemble et de petites attentions. Elle conjugue les temps du verbe « être ».
Puisque l’homme décline le verbe “faire”, sa compétence a besoin d’être reconnue.
Ainsi donc, il a besoin de se sentir admiré, salué au passage, complimenté, admiré pour ce qu’il est et respecté dans ses valeurs profondes. En lui, le respect est associé à un haut niveau de compétence et de reconnaissance de la part de l’autre.
Puis, en couple, il a besoin de sentir qu’il a sa place au sein de la relation. Il aime être inclus dans tous les aspects de sa vie à deux et être présenté aux autres. Il déteste se sentir comme étant un filet de sécurité matériel pour sa partenaire.
Sur le plan physique, il a un grand besoin d’être touché. Il sent l’amour à travers l’affection physique. À travers ses relations sexuelles, il comble son besoin d’être en connexion émotive et de se sentir désiré. Et s’il satisfait sa partenaire, cela augmentera son besoin d’être compétent.
Enfin, l’homme apprécie l’honnêteté et se sentir soutenu dans ce qu’il fait et réalise.
Et, bien entendu, comme la femme, il aime beaucoup les moments de qualité en tête-à-tête.
C'ÉTAIT LE PRÉSENT DU PASSÉ: Un Noël plus heureux pour Benoît, Danielle et Jean-Pascal
Un Noël plus heureux pour Benoît, Danielle et Jean-Pascal
Les Chevaliers de Colomb leur ont réservé deux paniers de provisions
GRANBY
Françoise Boutin
Toc toc toc! "En voilà une surprise," s'exclame Benoit en ouvrant la porte. Danielle, déjà cachée derrière son mari, s'efface rapidement pour laisser passer les quatre pères Noël en civil. Jean-Pascal, heureux dans son innocence, se laisse porter par sa curiosité d'enfant. Son regard est attiré par les deux paniers de provisions déposés sur la table.
Une visite éclair mais combien appréciée. L’émotion se lit sur le visage de Benoit Voyer et de Danielle Gingras. Ils font partie des 150 familles visitées par les Chevaliers de Colomb de Granby, dimanche après-midi. Jean-Pascal, petit bout de chou âge de 16 mois, n'a qu'une préоccupation, se faufiler jusqu'aux paniers de Noël, un terrain de jeu en puissance.
"L'an passé, nous avions présenté une demande écrite. On nous avait répondu par l'affirmative. Cette année, la boite de Noël est un cadeau surprise.
Danielle, plus expressive, se demande pourquoi ils ont été choisis. "Un grand sentiment de joie nous envahit, explique-t-elle. Benoît s'extériorise moins, il cache un peu plus ses émotions. A 21 ans, l'expérience a remplacé l'innocence.
Le choc passé, les langues se délient. "Ça fait plaisir, c'est un cadeau du ciel. Toutes les fois qu'on a dû affronter une baisse financière, une aide nous est tombée du ciel. On a un bon Dieu pour nous," expliquent Danielle et Benoit tout en déballant et en plaçant fébrilement les provisions dans les armoires et le réfrigérateur.
Pendant ce temps, Jean-Pascal, prend ses aises. Il s'installe confortablement dans un des paniers. Les délicieux baisers d'enfant qu'il distribuait à profusion sont devenus de juteux baisers. Pommes, yaourts, petits gâteaux, bonbons, tout l'attire.
"Noël est pour nous une fête spirituelle, une fête pour les enfants, la magie de Noel." Jean Pascal, complice, approuve doucement. Il croque à pleines dents dans une pomme, se fruit qu'il adore, mais qu'il n'a pas l'occasion de savourer souvent.
Pas d'argent pour s'offrir des cadeaux cette année. Malgré tout, Noël sera plus heureux, plus facile. C'est que la boite de Noël comble certains besoins primaires. Elle leur permettra de cuisiner plusieurs petits plats, et de recevoir quelques amis, "puisque l'homme est un être social, qui a besoin de communiquer, commente Benoit.
Modeste, très propre, l'appartement où vit le jeune couple ne reflète pas le Noël commercial véhiculé par les magasins. Seulement quelques lumières entourent la fenêtre du sous-sol et scintillent dans la nuit. Pas de sapin de Noel. Pourtant, ils sont heureux, c'est évident.
Finalement, Noel est mal placée. Les fins de mois sont dures. Les 200$ prévus dans le budget mensuel pour l'achat de la nourriture ne sont pas suffisants. "Toutes les personnes qui reçoivent des paniers de Noel en ont besoin," souligne Danielle.
Jean-Pascal joue, se promène, essaie de communiquer. Il s'approche très près des visiteurs. "Nous remontons la pente," relate Benoit. L'an passé, il est tombé gravement malade. Alité à la suite d'une mononucléose infectieuse, dégénérée en paralysie faciale du côté gauche, il a dû subir deux opérations, dont une de sept heures. Sa convalescence a duré plusieurs mois.
"Un passage, de dire Benoit. Leurs difficultés financières découlent d'une trop grande accumulation d'événements, mariage, naissance d'un enfant, surmenage, maladie.
Toutes les familles visées par les Chevaliers de Colomb vivent sous le seuil de la pauvreté. Leur salaire, c'est l’aide sociale. Les paniers de Noël contribuent temporairement à alléger le poids d'un Noel s'annonçant parfois trop creux. "Le courant de notre société serait peut-être différent si les privilégiés étaient un peu plus confrontés à la pauvreté", conclut Benoit Voyer.
(Voix de l’Est, 24 décembre 1987, p. 3)
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