31 aout 2025


LE BALADO: Une affaire rock n'roll


ARTICLE DU JOUR: La vénérable Marie-Josephte Fitzbach

Marie-Josephte Fitzbach

La vénérable Marie-Josephte Fitzbach

Par Benoit Voyer

31 aout 2025

A Saint-Vallier, dans la région de Bellechasse, le 16 octobre 1806, nait Marie-Josephte Fitzbach, septième de huit enfants de Charles Fitzbach, natif du Luxembourg, et de Geneviève Nadeau, native de Saint-Michel.

À 13 ans, Marie entre au service d’une famille à l’aise financièrement, à Québec.

A 16 ans, elle travaille dans famille du marchand François-Xavier Roy: elle gère la maison, prend soin de leurs deux enfants, Eulalie-Adèle et Eugène, et aide au commerce. En parallèle, elle suit des cours de français, d’écriture et de comptabilité.

Marie aimerait entrer dans une communauté religieuse. Les Augustines et les Ursulines, qui craignent qu’elle n’ait pas la santé nécessaire, refusent son admission.

En 1827, Marie-Anne Guillaume, allias « Madame Roy », décède à l’âge de 34 ans. Son départ change la destinée de Marie.

Dépassé par le départ de son épouse, François-Xavier vend son commerce et décide de se retirer à Cap-Santé avec ses deux enfants. Marie-Josephte, qui a maintenant 21 ans, le suit en acceptant de l’épouser. Le mariage est célébré le 17 avril 1828.

Marie et François-Xavier donnent naissance à trois filles : Sophie, Célina et Clorinthe.

Le 15 septembre 1833, à peine âgée de 42 ans, le père de cinq enfants décède.

La famille Roy réclame la garde des deux enfants issus du premier mariage et la plus grande part de l’héritage.

Moins fortunée, Marie se retrouve seule avec ses trois filles. Elles ont quatre, trois et deux ans. Elle se voit contrainte de les placer au pensionnat de la Congrégation de Notre-Dame, à Pointe-aux-Trembles.

Afin de subvenir à ses besoins, elle se met au service de l’abbé Dufresne, curé de Saint-Gervais. Peu de temps après, ce dernier se noie accidentellement. À la nomination du nouveau curé, Marie quitte le presbytère. Elle a 37 ans.

Clorinthe, sa plus jeune, demeurera finalement avec sa mère. Malade, elle décède à l’âge de 14 ans.

Sophie et Célina poursuivent leurs études à Québec. Elles deviendront les deux premières Sœurs de la Charité de Québec, nouvelle congrégation fondée par la vénérable Marcelle Mallet.

A la demande de l’archevêque de Québec, Marie Fitzbach prendra soin des détenus à leur sortie de détention. Ainsi naîtra, en 1850, l’Asile Sainte-Madeleine.

En 1856, Marie-Josephte Fitzbach fonde la communauté du Cœur Immaculé de Marie mieux connue sous le nom de Sœurs du Bon-Pasteur de Québec. Ainsi, elle devient religieuse.

Le 1er septembre 1885, Marie quitte cette terre. Elle a 78 ans.

Le 18 juin 2012, elle est déclarée vénérable par le pape, première étape de trois vers une éventuelle canonisation.

Marie-Josephte Fitzbach est inhumée à la Maison Généralice des Soeurs du Bon Pasteur, 2550 Rue Marie Fitzbach, à Québec.

PAROLE DE Christian Lépine


NATURE

La Réserve naturelle Marie-France-Pelletier, a Joliette

EN MUSIQUE - Comme je t'aime (France Robert)


TROIS-RIVIERES: Symposium sur le partenariat hommes et femmes en Église


Symposium sur le partenariat hommes et femmes en Église

Les femmes veulent prendre leur place dans l’Église

Afin de consolider les acquis et de dégager les conditions indispensables à l'amélioration des rapports entre les femmes et les hommes au sein de l'Église, plus de 125 intervenants, dont 12 évêques, participeront au 1er Symposium sur le partenariat hommes et femmes en Église organisé par le Comité des Affaires sociales de l'Assemblée des évêques du Québec (AEQ). Cet événement important pour le développement de l'Église se tiendra jeudi, vendredi et samedi au Pavillon La Laurentienne de l'Université Laval à Ste-Foy.
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Benoit Voyer
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Sept intervenants de la région participeront à cette grande réflexion: Mgr Martin Veillette, évêque auxiliaire de Trois-Rivières; Lorraine Houle, répondante diocésaine à la condition féminine: Jacqueline Nadeau-Martin, présidente provinciale de

L'AFFAS; Suzanne Rousseau, professeure de théologie !'Université du Québec à Trois-Rivières; Gaëtan Baillargeon, théologien: Rita Dionne; et, Marie-Paule Godin.

(Texte rédigé pour l’édition du 25 aout 1996 de l’Hebdo Journal. A cause du manque d’espace, il ne sera pas publié)

30 aout 2025


LE BALADO: Le frère Marie-Victorin no 7


ARTICLE DU JOUR: La disparition forcée des chrétiens


La disparition forcée des chrétiens

Par Benoit Voyer

30 août 2025

La Journée internationale des victimes de disparition forcée est soulignée chaque 30 août [1]. Parmi celles-ci figurent un impressionnant nombre d’adeptes du christianisme. Depuis deux millénaires, il n’y a jamais eu autant de chrétiens persécutés sur la planète. Il y a longtemps que les chrétiens sont victimes d’enlèvements, de persécutions et de meurtres. Il en est ainsi depuis l’époque de Jésus le nazaréen.

Je vous ai déjà raconté les expériences des catholiques François Lapierre [2], au Guatemala, et Gilles Poirier [3], au Soudan. Ces deux célibataires catholiques, membres de la Société des prêtres des missions étrangères, ont jadis été menacés d’enlèvement et/ou de meurtre par des régimes totalitaires.

Depuis ma jeunesse, à Granby, j’entends parler d’eux puisque j’ai évolué dans le rayonnement de l’Ordre de la Très Sainte Trinité, une communauté religieuse fondée par saint Jean de Matha ayant pour principale mission la libération des captifs a cause de leur foi. J’ai d’abord lu des articles et entendu des conférences du père Jean-Paul Regimbal sur le sujet.
Armand Gagné

Plus tard, je travaillerai auprès du père Armand Gagné qui, pendant plusieurs années, est allé dans plusieurs pays visiter des chrétiens enfermés et malmenés pour des motifs religieux. Il a rencontré des chrétiens persécutés au Liban, en Chine et au Viêt-Nam.

A force d’en entendre parler, le sujet est devenu, au fil des ans, une préoccupation constante pour moi.

Comme le disait en 1999 le père Armand Gagné : « L’esclavage, c'est le scandale du XXe siècle… mais ce n'est pas un sujet à la mode. […] Ça semble inconcevable […] mais c'est par notre silence que ces choses-là sont encore possibles. Plus notre silence est grand, plus ça continue.»[4]

Au Soudan
Les témoignages recueillis auprès des esclaves soudanais, par exemple, faisaient frémir à la fin du dernier millénaire: tous ont subi des sévices physiques ou psychologiques, plusieurs ont été violés, mutilés, d'autres ont été filmés pour l'industrie pornographique.

Tout cela dans le cadre d'une guerre religieuse, le Nord intégriste tentait désespérément, d'islamiser le Sud. Le père Armand Gagné expliquait a un journaliste que « c'est clairement de la persécution religieuse. On va même jusqu'à endoctriner les enfants dans le Nord, qui retournent ensuite combattre leur propre peuple dans le Sud. »

Depuis ce temps, l’affaire n’est pas réglée. Lorsque les choses s’apaisent dans un pays, elles s’aggravent ailleurs. J’aurai donc l’occasion de vous parler a nouveau des chrétiens persécutés a cause de leur foi.

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[1] Pour plus de détails sur cette journée, consultez le site de l’Onu https://www.un.org/fr/observances/victims-enforced-disappearance
[2] Benoit Voyer. Mgr François Lapierre, Benoit Voyer en liberté, 15 juillet 2025 https://benoitvoyerenliberte.blogspot.com/2025/07/mgr-francois-lapierre.html
[3] Benoit Voyer. Expulsés du Soudan par les islamistes, Benoit Voyer en liberté, 6 août 2025 https://benoitvoyerenliberte.blogspot.com/2025/08/expulse-du-soudan-par-les-islamistes.html
[4] Karim Benessaieh. De Granby, le père Gagné lutte contre l'esclavage - «Plus notre silence est grand, plus ça continu », La Voix de l’Est, 10 février 1999, p.3 https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2866629?docsearchtext=Plus%20notre%20silence%20est%20grand,%20plus%20%C3%A7a%20continu 


PAROLE DE Claude Ryan


NATURE

La Réserve naturelle Marie-France-Pelletier, a Joliette

EN MUSIQUE - 100 000 façons de tuer un homme (Émile Bilodeau)


POLITIQUE: La Commission sur la fiscalité s’arrête à Trois-Rivières


La Commission sur la fiscalité s’arrête à Trois-Rivières

La Commission sur la fiscalité et les Finances publiques qui débutait mercredi et qui se terminera le 26 septembre après une tournée de 8 villes à travers le Québec, sera a l'hôtel Delta de Trois-Rivières, ce lundi. Sept groupes présenteront des mémoires aux commissaires, de 11h à 19h30, dont 5 organisations Trois-Rivières et de Cap-de-la-Madeleine. Dès 19h30, un forum public permettra à tous les citoyens de se faire entendre sur les sujets à la réflexion du gouvernement.
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Benoit Voyer
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Créé lors de la Conférence sur le devenir économique du Québec tenue au printemps, cette commission permettra au ministère des Finances d'orienter ses priorités. Plusieurs sujets sont à l'ordre du jour: la Sécurité du revenu, les dépenses budgétaires du gouvernement, les taxes, la répartition des dépenses et comment mieux gérer la province, les impôts, etc.

"Le public est attendu de façon plus particulière, à 19h30. Il pourra faire connaître ses opinions ", dit Yvon Lépine de Communication Québec.

Parmi les organismes qui présenteront des mémoires au fil de la journée, il y aura l’Association des étudiants du Collège de Trois-Rivières, le Groupe d'action des pères pour le maintien des liens familiaux de Cap-de-la-Madeleine, Ia Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, Solidarité populaire de Trois-Rivières et le regroupement Over Mauricie.

La grande question est à savoir si le gouvernement du Québec tiendra réellement compte des opinions émises.

"Ce n'est pas que du bla-bla pour bien paraître. Au bout de la ligne, il y aura des choses qui changeront. Je vous donne, en exemple, les États généraux sur l'Éducation. Le ministère a reculé au dossier de la confessionnalité des écoles à causes des souhaits exprimés dans les régions. Quand les gens disent que ça n'a pas de bon sens, le gouvernement n'est pas fou... Il réoriente", ajoute monsieur Lépine.

(L’Hebdo Journal, 25 aout 1996, p.5)

En ce 29 aout 2025


LE BALADO: Le frère Marie-Victorin no 6

 


ARTICLE DU JOUR: Etre grand-père et grand-mère


Etre grand-père et grand-mère

Par Benoit Voyer

29 août 2025

En raison de notre distance géographique, je n'ai pas pu beaucoup connaître mes grands-parents, ce qui m'a empêché de développer un lien émotif fort avec eux. Cela m’a grandement manqué.

Je n’avais pas un an lorsque grand-père Edgar est décédé. Le départ de mon grand-père Louis a eu lieu alors que j'avais 7 ans. Quant à grand-mère Alice, j'avais 14 ans. Il y a donc grand-maman Claire que j’ai connue davantage. D'ailleurs, j'ai été parmi les quatre derniers (et le seul petit enfant) à la voir le soir de sa disparition.

Aujourd’hui, je suis devenu le grand-père et le grand-père par alliance de petits-enfants animés et très intelligents. Je suis fier de Raphaël (qui réside à Granby), Léo et Laure (qui habitent à Dorval), Gabriel et Samuel (de Joliette) et Mason et Violet (de Welland, en Ontario). J'apprécie les voir et les revoir.

Le métier de grands-parents
Actuellement, en moyenne, les grands-parents ont quatre petits-enfants. Aucun rapport avec les familles nombreuses du début du XXe siècle. Ce chiffre plutôt bas rend la création d'une relation individuelle avec chacun d'eux vraiment plus facile. C'est un cadeau pour les grands-parents modernes.

Au fil du temps, il y a eu des changements dans les attentes envers les grands-parents.

Être grand-parent est un magnifique métier qui demande quelques savoir-faire. La première chose qu'ils doivent faire est d'apprendre à marcher sur des œufs.

Les grands-parents sont: les héros, les équilibristes des relations intrafamiliales, les jongleurs, les magiciens, les inventeurs d'histoires, les faiseurs de gâteaux d'anniversaire à thèmes, les grands-pères bricoleurs ou jardiniers, les grands-mamans du mercredi dont on est heureux qu'elles existent.

Outre la force du lien qu’il y a entre les générations, nombreuses sont, pour les grands-parents, les occasions de solidarité familiale : petites aides - ou grandes aides - au quotidien soulagent les jeunes familles, que ce soit dans les tâches ménagères, ou autres, permettant aux mamans de concilier vie familiale et vie professionnelle : sortie d'école, aide aux devoirs, garde d'enfants, loisirs, maladie de l'enfant ou de la maman... Ils sont souvent dans l'obligation de pallier le manque de solutions de garde pour les jeunes enfants ou de le compléter, et sont parfois les bouche-trous des uns et des autres. Ils sont tellement plus!

Les grands-parents jouent un rôle essentiel dans la transmission de l'histoire familiale et le rôle de témoin. En Afrique on décrit les Anciens comme des « Bibliothèques de la vie » Ainsi, « lorsqu’un ancien meurt, c'est toute une bibliothèque qui est perdue ».

Sans pour autant prendre la place des parents, les grands-parents ont un rôle « d'éducateurs en second ». Cette place est particulièrement appréciée des plus jeunes pour lesquels ils sont, et resteront toujours « les racines de la famille », « les passeurs de mémoire », « les transmetteurs de l'histoire et des valeurs familiales », « les gardiens du lien entre les générations ».

Les « nouveaux grands-parents » veulent comprendre, s'engager, prendre une part active, constructive et créative dans la vie familiale et dans la société. Ils veulent, à leur mesure, favoriser et améliorer le dialogue entre les générations, apporter aux jeunes parents et aux petits-enfants du temps, partager leurs expériences, leurs savoirs, leurs valeurs, comme que la tolérance, le respect, et enfin, leur offrir de l'amour tout simplement, pour leur faire découvrir un monde heureux, un monde meilleur.

Ils veulent participer activement et jouer à l'avenir « un rôle à développement durable » par des actions concrètes.

Il faut parler du rôle précieux que les grands-parents jouent dans la vie de famille. Ils constituent la plus grande garderie du pays.

· Ils aident et soutiennent fréquemment les parents en difficultés;

· Ils sont des acteurs incontournables du soutien à la parentalité;

· Ils constituent les gardiens de l'histoire familiale;

· Ils sont garants du lien qui rattache l'enfant à son histoire et à son environnement, à sa culture;

· Ils sont dépositaires d'une certaine stabilité familiale, un dernier repère d'une identité en mal de racines;

· Ils sont dépositaires d'une qualité de vie souvent perdue;

· Ils peuvent être un « fusible relationnel » dans certaines situations;

· Ils offrent des repères stables aux enfants dans le cadre de difficultés familiales;

· Ils sont des transmetteurs de valeurs familiales.

On a tendance à l’oublier : Les grands-parents sont d'une importance capitale pour la formation de la personnalité d'un enfant. Leur contribution est bénéfique, sécurisante et stabilisante pour le développement de l'enfant.

D’abord, ils leur permettent de se situer et de s'enraciner dans leur lignée familiale, de prendre conscience de leur place dans celle-ci: ils répondent ainsi à l'un des premiers besoins de l'enfant, celui de savoir d'où il vient pour savoir qui il est. C'est un droit qu'on ne peut ni ne doit lui enlever sous aucun prétexte.

Enfin, les grands-parents présentent un lien d'amour différent de celui que leurs parents leur offrent. Détachés de la responsabilité éducative, ils peuvent participer à leur épanouissement autrement. Les liens entre grands-parents et petits-enfants sont remplis d'amour, de tendresse, de connaissances et de richesse, et ils sont irremplaçables.

La communication
André Lavoie, dans l’Actualité du 22 septembre 2021 écrit que « La naissance d’un enfant est un événement joyeux, mais aussi un moment important qui redéfinit les rôles de chacun, car la dynamique familiale ne sera plus jamais la même. Dans ce contexte, certains grands-parents ont toujours l’impression d’en faire trop ou pas assez, d’être à la remorque des besoins des nouveaux parents essoufflés ou alors d’être tenus à l’écart. Comment devraient-ils se comporter ? » Selon lui : « Le secret du succès, c’est une bonne dose de communication ».

Dans son article, il cite Suzanne Vallières. Cette dernière tente de définir le profil du grand-parent idéal : Elle dit qu’ « Il est d’abord un soutien pour les parents, surtout s’il s’agit de leur premier bébé, mais il doit aussi créer un lien affectif avec son petit-enfant. Cela dit, le grand-parent ne devrait jamais émettre une opinion… sauf si on lui demande son avis. Il doit accepter que les méthodes d’éducation soient différentes de celles du temps où il était lui-même un jeune parent. D’ailleurs, on entend souvent dire : « Ma mère était plus sévère avec moi qu’avec ma fille ou mon fils. » C’est normal que les parents soient plus fermes, car ils ont un rôle éducatif qui n’appartient pas aux grands-parents. »

De son côté, Andrée-Anne Boucher explique qu’ « Il y a plus de 50 ans, c’était une question de statut : tes enfants ont leurs propres enfants, donc tu es grand-parent. Les baby-boomers ont longtemps associé ce terme avec la vision qu’ils avaient de leurs propres grands-parents: des gens vieux, malades, détachés ou absents. La volonté de ne pas vieillir est très présente chez eux ; ils vivent d’ailleurs plus longtemps, en meilleure santé, et ils veulent montrer qu’ils sont des grands-parents pleins d’énergie. Mais ce rôle est négocié avec le parent, et il est complémentaire puisqu’il permet, par exemple, d’offrir des choses différentes aux petits-enfants. Il peut s’agir de transmettre des savoirs et des traditions familiales, comme la couture, le tricot ou la cuisine ; ou de participer concrètement à l’éducation des enfants », mais en respectant les règles, les devoirs et l’alimentation fixés par les parents (et non les grands-parents).

TOURISME: Le mémorial de la Guerre de Sept Ans, a Québec et la tombe de Montcalm

 Sur le site de l'Hôpital Général de Québec