TROIS-RIVIERES: La Régie qui prône l’apport volontaire pourrait changer d’idée


La Régie qui prône l’apport volontaire pourrait changer d’idée

18% du sac est récupéré à T-R - Ouest


La Régie intermunicipale de gestion des déchets s'occupe de la collecte sélective des déchets recyclables de 27 municipalités dont Trois-Rivières, St-Etienne-des-grés et St-Louis-de-France. C'est par choix qu'elle a opté pour la cueillette par apport volontaire. Elle préfère miser sur la protection de l'environnement, un dossier jugé prioritaire.
_______________

Benoit Voyer
_______________

"D'un point de vue environnemental on s'est dit qu'il est mieux de mettre nos énergies sur diverses activités de protection que sur une seule comme la cueillette de porte à porte. On a lancé la collecte des déchets domestiques dangereux (ddd) qui nous a permis de ramasser 70 tonnes métriques de détritus en 1994 et 1995 et un projet de compostage domestique en vendant des composteurs à prix modique (environ 30$) à partir de 2 sites de démonstration dont celui du parc Pie XII" dit Normand Lapointe de la régie intermunicipale.

Pour lui, ce qui est le plus dommageable pour l'environnement ce sont les ddd. "Un litre d'huile dans un site d'enfouissement peut contaminer jusqu'à un million de litres d'eau, alors que la bouteille de Pepsi sera presque identique dans 300 000 ans!" explique-t-il.

Les résultats de la collecte sélective par apport volontaire sont comparables à ce qui se fait ailleurs, soit la récupération de 6% du sac vert ou 2500 tonnes métriques de détritus en 1995 pour l'ensemble des 27 municipalités.

La façon de faire la collecte pourrait changer prochainement, car la régie prépare actuellement un nouveau plan triennal qui sera en vigueur en janvier 1997. Toutes les formes possibles de cueillettes sont à l'étude.

(L’Hebdo Journal, 7 juillet 1996, p. 34)

Ville Verte

Trois-Rivières Ouest est sans aucun doute la ville la plus verte de la région. Grâce à sa cueillette à domicile instaurée en 1994 au coût de 15$ la porte, 18% du sac à ordures est récupéré. Ce pourcentage représente 23 000 kilogrammes de détritus par semaine.

Le directeur général de la ville croit que ce chiffre ira en augmentant. "La récupération c'est une histoire de moeurs. Il faut que ça vienne de façon instinctive chez les gens", dit Roland Lottinville.

(L’Hebdo Journal, 7 juillet 1996. Cette partie du texte de Benoit Voyer n’a pas été publiée par manque d’espace)