Décès de Brian Mulroney - Mes condoléances


C'est avec tristesse que j'ai appris le grand départ de Brian Mulroney, ancien premier ministre conservateur du Canada. Mes plus sincères condoléances a son épouse Mila, à ses enfants, à ses proches et à toute la famille conservatrice canadienne.

Benoit Voyer 29 février 2024

Lectio divina: Mc 1, 40-45


En ce temps-là,

un lépreux vint auprès de Jésus ;
il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta
et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant :
« Attention, ne dis rien à personne,
mais va te montrer au prêtre,
et donne pour ta purification
ce que Moïse a prescrit dans la Loi :
cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti,
cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle,
de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville,
mais restait à l’écart, dans des endroits déserts.
De partout cependant on venait à lui.

Mon commentaire
Cette personne atteinte de la lèpre dont on parle à une grande confiance en Jésus. A genou, elle l’implore de l’aider : « Si tu veux, tu as le pouvoir de me purifier »[1].

Jésus est remué intérieurement – jusqu’aux entrailles - par la confiance de cet homme. Pris de compassion, il le touche et lui dit : « Je veux, sois purifié ».

Aussitôt, l’homme est guéri.

Et Jésus lui lance : « Regarde. Ne dis rien n’a personne » et conforme toi a ce que la loi a prévu lorsqu’il y a une guérison.

Mais on le voit dans ce récit, devant une heureuse nouvelle, l’humain a bien de la difficulté à ne pas la partager. Le lépreux guéri a fait ce que chacun de nous ferait. Notre bonheur ou nos bonnes nouvelles on les partage.

Il n’a pas fallu pas bien des heures pour que tout le patelin en parle.

En cette Journée mondiale des malades, nous sommes invités à faire - comme Jésus - des actes de compassion en visitant ceux qui réclament un peu de notre présence et qui ont besoin d’être touchés.

Et puis, en visitant des personnes malades, nous laisserons-nous émouvoir comme Jésus?

Et nous qui sommes malades, aurons-nous la même confiance en Jésus que ce malade de la lèpre?

Oui, il peut nous purifier. Oui il peut guérir. Si ce n’est pas le corps, ça peut être aussi le cœur ou notre manière de voir le monde.

Benoit Voyer
9 février 2024


[1] Frédéric Boyer. Évangiles, Guallimard, 2022