Trouver un sens à sa vie

Il était une fois dans les médias...


Par Benoit Voyer (1997)

« La grande cause du suicide, c’est de trouver un sens à la vie », dit le père Michel Vigneau. Quand tu ne sais pas pourquoi et pour qui tu vis, ça amène au désespoir, a la dépression. Quand les moyens humains qu’on s’est donnés ne fonctionnent plus, on sombre dans le noir. »

Le religieux a la preuve que l’espoir ne suffit guère à combler la quête de l’âme des hommes et des femmes. Pour lui, c’est l’espérance qui donne une raison de vivre.

« Dans notre société, on a beaucoup misé sur le matériel, la performance, l’estime de soi, mais quand ça devient un absolu ça ne nourrit plus. L’espoir ne peut suffire. Pour moi, l’espérance vient d’une certitude intérieure qui vient de l’Esprit de Dieu qui rassure la personne d’une présence permanente en elle », ajoute-t-il.

Cet homme des profondeurs est clair : c’est un programme de vie, une vertu essentielle. Celle-ci se trouve dans la prière, le pardon et l’engagement au service des autres.

Il n’hésite pas à l’affirmer : « L’espérance a un nom : Jésus Christ! »

La plus grande difficulté pour entrer dans l’espérance, c’est soi-même quand on ferme la porte de notre cœur. Pour entrer dans le mystère de Dieu, il faut de l’humilité. L’embuche c’est de vouloir trouver une solution seul », explique Michel Vigneau.

Tiré de Trinité - Le bulletin d’informations de la Maison de spiritualité des Trinitaires de Granby. Janvier 1997, p. 1. Copies conservées chez Bibliothèque et archives nationale du Québec, a Montréal, et a la Société d'histoire de la Haute Yamaska (fonds P049), a Granby.