TROIS-RIVIERES: La Wayagamack en a plein le nez
Le Corporation Stone Consolidated qui exploite la Wayagamack continue son programme de purification de l'air. Depuis l'installation de l'épurateur humide au coût de 14M$, l'année dernière, l'entreprise qui se spécialise dans la fabrication de papier craft a fait d'autres pas importants. Le porte-parole, Roger Bélisle, est content du chemin parcouru.
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Benoit Voyer
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Depuis le début de l'année, trois nouveaux projets ont été réalisés pour un montant totalisant 3,7M$.
Dans les prochaines semaines, on va s’arranger pour récupérer les gaz, qui, pour l’instant, sont directement rejetés dans l'atmosphère. Ceux-ci seront brûlés. C'est un autre budget de 8,4M$.
Le jeux de mots est approprié: La Wayagamack en a plein le nez... des odeurs. Elle a d'autres projets en tête. Depuis 2 ans, les efforts de dépollution ont coûté 26M$ à la corporation. Ce n'est pas fini...
En 1995, la Wayagamack rejetait 220 parties par million (PPM) de soufre et de pollution à l'odeur nauséabonde de ses cheminées. Actuellement, l'usine éjecte une moyenne quotidienne de 8 PPM (soit 12 PPM en dessous de la nouvelle norme exigée par le ministère de l'Environnement pour la fin de l'année).
"La technologie actuelle a ses limites. Pour l'instant, nous ne sommes pas capables de descendre en bas de 5 PPM. C'est à ce niveau que l'odorat humain commence à détecter les odeurs", conclut Roger Bélisle.
(L’Hebdo Journal, 14 juillet 1996, p. 8)
