Un bouton d’or détache tes dessous de dentelle ;
Une fleur de soie caresse tes seins endormis ;
Je joue avec tes sens comme on joue avec les mots ;
Poésie érotique a saveur de menthe sauvage ;
Le vent du large se lève au chaud soir d’été ;
Une brise légère enivre ta peau;
Une goutte de pluie ruisselle sur ton nez de fée,
comme une larme de plaisir t’envahit au moment de l’extase ;
Parfum sucré qui vient de l’autre rive ;
Odeur d’amour qui se mêle à ta chair salée ;
Tu es la douce perle qui émerge de la mer ;
Ne cache plus ton mystère dans ton coquillage magique.
Benoit Voyer
Les Saisons littéraires 17 – Revue de création littéraire, semestre automne hiver 1999-2000, Guérin littérature, pp.267-268