La fête d’Anne, la sainte patronne du Québec, soulignée à Varenne

Photos: B.Voyer

Par Benoit Voyer

27 juillet 2024

Ce 26 juillet, à 20h, jour de la fête d'Anne, la sainte patronne du Québec, avait lieu, dans la magnifique basilique de Varennes, une messe solennelle présidée par Mgr Claude Hamelin, évêque du diocèse catholique de Saint-Jean-Longueuil.

Cette célébration religieuse était le fil d’arrivée de la grande neuvaine estivale, débutée le 17 juillet. Celle-ci était animée par l'abbé Mario Desrosiers, recteur de la basilique et curé de l’Unité pastorale Sainte-Marguerite-d’Youville. A chaque jour, durant les célébrations eucharistiques, il a donné une série de causeries ayant pour thème "Une symphonique de prière". Dans ses homélies, il a parlé des diverses manières de prier, une amorce a l’année sainte 2025 qui sera consacrée à la prière.

Durant l’homélie, en présence de son évêque, l’abbé Desrosiers, a fait un résumé de ses propos de la neuvaine tout en commentant les lectures bibliques du jour qui portaient sur la foi qui « est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas » (un texte de la lettre aux Hébreux) et qui se terminaient par un encouragement à ceux qui croient: “Heureux vos yeux puisqu’il voient et vos oreilles parce qu’elles entendent” (Mt 13, 16-17).

Une belle procession aux flambeaux et une courte prière à la chapelle Sainte-Anne a suivi la messe.

Plus tôt dans la journée, à travers la visite de quelques dizaines de pèlerins à la tombe de sainte Marguerite d’Youville et devant un tableau représentant sainte Anne qui, dit-on, est miraculeux, il y a eu deux célébrations spéciales.

A 10h, l'abbé Réjean Poirier, vicaire épiscopal au diocèse de Saint-Jean-Longueuil, a présidé une messe avec onction des malades.

Et puis, à 14h, se tenait le mariage de Carine Reine Lunang Houkguieh et Étienne Toumbiwou. En plus d’unir leur destinée par les liens du sacrement, ils en ont profité pour faire baptiser leurs enfants Kylian-Naël et Landry-Maël. L’événement a animé la basilique jusqu’à 16h30.

Malgré un floue historique et qu’il ne soit pas question de sainte Anne dans les quatre évangiles de la bible des chrétiens, la tradition, qui prend sa source dans le « protévangile de Jacques », un texte apocryphe que les catholiques n’ont pas pu lire pendant des centaines et des centaines d’années parce que mis à l’index, veut qu’Anne soit la grand-mère de Jésus. De toute manière, qu’elle s’appelle Anne, Sara ou Marie, on a tous une grand-mère et une arrière-grand-mère.